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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 17:26
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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 16:20
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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 16:10

Selon Abou Said et Abou Hourayra le Prophète a dit:

"Il n'est pas une fatigue ou une maladie, ou un souci, ou une peine, ou un mal, ou une angoisse qui touche le Musulman, jusqu'à l'épine qui le pique, sans que Dieu ne lui efface à cause de cela une partie de ses péchés".

(Hadith unanimement reconnu authentique)

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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 13:09

cheres visiteur nous  vous informons de notre depart en vacances et de se fait nous  ne publirons plus de nouveaux articles jusqu'a la rentre prochaine inchALLAH barakALLAH fikoum pour vous visite toute au long de l'annee.

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 22:52

Tres beau chant  en  arabe

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14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 14:20





Sa généalogie

Fâtima était la cinquième enfant du Prophète Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et de sa femme Khadîja (رضي الله عنها). Elle naquit alors que son respecté père avait commencé à passer de longs moments de solitude dans les montagnes entourant la Mecque, méditant et réfléchissant aux grands mystères de la création.

Sa jeunesse

C'était le moment, avant que le Prophète Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne commence à recevoir la Révélation, où sa sœur aînée, Zaynab, épousa son cousin al-As Ibn ar Rabiah. Puis suivit le mariage de ses deux autres sœurs, Rouqayya et Oum Kulthum, avec les fils d'Abou Lahab, l'oncle paternel du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Abou Lahab ainsi que sa femme Oum Jamil étaient devenus des ennemis jurés du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) au tout début de sa mission publique.

La petite Fâtima (رضي الله عنها) vit alors ses sœurs quitter la maison l'une après l'autre pour vivre avec leurs époux. Elle était trop jeune pour comprendre la signification du mariage et les raisons pour lesquelles ses sœurs devaient quitter la maison. Elle les aimait beaucoup et fut triste et solitaire après leur départ. On dit qu'un certain mutisme et une douloureuse tristesse l'envahit alors.

Bien entendu, même après le mariage de ses sœurs, elle n'était pas seule dans la maison de ses parents. Barakah, l'esclave d'Aminah, la mère du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), qui était avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) depuis sa naissance, Zayd Ibn Hâritha (que Dieu l'agrée) et 'Ali (que Dieu l'agrée), le jeune fils d'Abou Tâlib faisaient tous partie de la famille de Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à cette époque. Et bien sûr, il y avait sa mère affectueuse, Khadîja (رضي الله عنها).

En sa mère et en Barakah, Fâtima (رضي الله عنها) trouva énormément de soulagement et de réconfort. En 'Ali (que Dieu l'agrée), qui n'avait que deux ans de plus qu'elle, elle trouva un frère et un ami, qui d'une manière ou d'une autre prenait la place de son propre frère Al-Qasim, mort en bas âge. Son autre frère, Abdullah, connu comme 'le bon et le pur', qui naquit après elle, mourut également en bas âge. Pourtant dans aucune des personnes composant la famille de son père, Fâtima (رضي الله عنها) ne trouva le plaisir insouciant et la joie qu'elle trouvait avec ses sœurs. Elle était une enfant exceptionnellement sensible pour son âge.

A l'âge de cinq ans, elle apprit que son père était devenu "Rasoul Dieu", le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Sa première obligation était de transmettre la bonne nouvelle de l'Islam à sa famille et à ses proches relations. Ils devaient adorer Dieu Tout Puissant Seul. Sa mère, qui était un puissant appui et soutien, expliqua à Fâtima (رضي الله عنها) ce que son père devait faire. A partir de ce moment, elle devint plus étroitement lié à lui et éprouva un amour profond et durable pour lui. Souvent elle marchait à ses côtés, à travers les rues étroites et les sentiers de la Mecque, visitant la Kabah, s'occupant des secrètes réunions des premiers musulmans à avoir accepté l'islam et à avoir prêté allégeance au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

Un jour, alors qu'elle n'avait pas encore dix ans, elle accompagna son père à la mosquée al-Harâm où il se tint en un endroit nommé al-Hijr, en face de la Kabah, et commença à prier. Fâtima (رضي الله عنها) resta à ses côtés. Un groupe de Qouraych, avec de mauvaises intentions à l'égard du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), se réunirent autour de lui. Il y avait Abou Jahl Ibn Hisham, l'oncle du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), Uqbah Ibn Abi Muayt, Umayyah Ibn Khalaf, ainsi que Shaybah et Utbah, les fils de Rabi'ah. De façon menaçante, le groupe monta vers le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et Abou Jahl, le meneur, demanda : 'lequel d'entre vous peut apporter les entrailles d'un animal abattu et les jeter sur Mouhammad ?'

Uqbah Ibn Abi Muayt, l'un des plus odieux du groupe, se porta volontaire et partit précipitamment. Il revint avec les ordures dégoûtantes et les jeta sur les épaules du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), alors qu'il était toujours prosterné. Abdullah Ibn Masud, un compagnon du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), était présent mais il ne pouvait rien dire ou faire. Imaginez le sentiment de Fâtima (رضي الله عنها), quand elle vit son père traité de la sorte. Que pouvait-elle faire, elle, une enfant de moins de dix ans ? Elle monta vers son père et lui retira les choses répugnantes puis elle se tint fermement et en colère devant le groupe de voyous Qouraych et lança des paroles blessantes contre eux. Ils ne lui dirent pas un seul mot. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) releva sa tête de la prosternation et continua à accomplir la salat. Puis il dit 'Oh Dieu ! Puisses-tu punir ces Qouraych !' Et il répéta cette invocation trois fois. Puis il continua : 'Puisses-tu punir Utbah, Uqbah, Abou Jahl et Shaybah' ceux qu'il nomma moururent quelques années plus tard à la bataille de Badr.

A une autre occasion, Fâtima (رضي الله عنها) était avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors qu'il faisait la circombulation autour de la Kabah. Une foule de Qouraych se réunit autour de lui, le saisirent et essayèrent de l'étrangler avec ses propres vêtements. Fâtima (رضي الله عنها) cria et appela à l'aide. Abou Bakr (que Dieu l'agrée) accouru et réussit à libérer le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Il implorait alors : 'Tueriez-vous un homme qui dit : 'Mon seigneur est Dieu'. Au lieu de baisser les bras, la foule se tourna vers Abou Bakr (que Dieu l'agrée) et commença à le battre jusqu'à ce que le sang coule de sa tête et de son visage.

Elle fut témoin de telles scènes de cruelle opposition et de harcèlement contre son père et les premiers musulmans. Elle ne se tenait pas sagement de côté mais se joignait à la lutte pour la défense de son père et de sa noble mission. Elle n'était encore qu'une jeune fille, et au lieu de gambader joyeusement, au lieu de la gaîté et l'entrain auxquels chaque enfant de son âge est et doit normalement être habitué, Fâtima (رضي الله عنها) était témoin, et participait à de telles épreuves.

Bien sûr elle n'était pas la seule. Toute la famille du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) souffrait à cause des violents et stupides Qouraych. Ses sœurs, Rouqayya et Oum Kulthum souffraient également. Elles vivaient à ce moment dans un environnement de haine et de machination contre le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Leurs maris étaient Utbah et Utaybah, les fils d'Abou Lahab et d'Oum Jamil. Oum Jamil était connue comme une femme dure et bourrue qui avait une langue acérée et mauvaise. C'était principalement à cause d'elle que Khadîja (رضي الله عنها) n'était pas contente du mariage de ses filles avec les fils d'Oum Jamil. Cela dû être difficile pour Rouqayya et Oum Kulthum de faire partie de la famille de tels ennemis invétérés qui ne se joignaient pas seulement à la bataille contre leur père mais qui la menaient.

Comme un signe de déshonneur pour Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et sa famille, Utbah et Utaybah furent poussés par leurs parents à répudier leurs femmes. Cela faisait partie du procédé pour bannir totalement le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) accueillit bien sûr ses filles, de retour à la maison, avec joie, bonheur et soulagement.

Sans aucun doute, Fâtima (رضي الله عنها) se réjouit d'être à nouveau avec ses sœurs, elles souhaitaient toutes que leur sœur aînée, Zaynab, soit aussi répudiée par son mari. En fait, les Qouraych exerçait une pression sur Abu-l Aas pour cela mais il refusa. Quand le meneur des Qouraych s'approcha de lui et lui promit la plus riche et la plus belle femme s'il répudiait Zaynab, il répondit : "j'aime profondément et passionnément ma femme, et j'ai une grande estime pour son père, même si je n'ai pas embrassé l'islam".

Rouqayya et Oum Kulthum étaient toutes deux heureuses d'être de retour auprès de leurs chers parents et d'être débarrassées de l'insupportable torture mentale dont elles faisaient l'objet chez Oum Jamil. Peu de temps après, Rouqayya se remaria, avec le jeune et timide 'Othman Ibn Affan, l'un des premiers à avoir accepté l'islam. Ils partirent tous deux pour l'Abyssinie aux côtés des premiers "muhajiroûn" (émigrés) qui cherchèrent refuge dans ce pays et y restèrent plusieurs années. Fâtima (رضي الله عنها) ne revit plus Rouqayya jusqu'après la mort de sa mère. La persécution du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), de sa famille et de ses compagnons continua et s'aggrava même après l'émigration des premiers "muhajiroûn" en Abyssinie. Lors de la septième année environ de sa mission, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et sa famille durent quitter leur maison et trouvèrent refuge dans une petite vallée accidentée entourée de tous côtés de pentes et de défilés, dont on ne pouvait entrer de la Mecque que par un étroit chemin.

Dans cette vallée aride, Mouhammad et les clans de Banu Hashim et al-Muttalib furent forcés de se retirer avec peu de réserves de nourriture. Fâtima (رضي الله عنها) était l'un des plus jeunes membres du clan, elle avait environ douze ans, et devait passer des mois dans les privations et les souffrances. Les lamentations d'enfants et de femmes affamés pouvaient être entendues depuis la Mecque. Les Qouraych ne permirent aucun approvisionnement en nourriture ni contact avec les musulmans, dont la privation était seulement soulagée durant la saison du pèlerinage. Le boycott dura trois ans. Quand il fut levé, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dut faire face à encore plus d'épreuves et de difficultés.

La mort de sa mère Khadîja (رضي الله عنها)

Khadîja (رضي الله عنها), 'la croyante et l'affectueuse', mourut peu après. Avec sa mort, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et sa famille perdirent une de leur plus grande source de réconfort et de force qui les avait soutenus à travers les moments difficiles. L'année pendant laquelle la noble Khadîja (رضي الله عنها), puis ensuite Abou Tâlib, moururent, fut appelé l'année de la tristesse. Fâtima (رضي الله عنها), à présent une jeune fille, fut vivement attristée par la mort de sa mère. Elle pleura des larmes amères et pendant quelques temps fut si frappée par la douleur que sa santé se détériora. On craignit même qu'elle ne meure de chagrin.

Bien que sa sœur aînée, Oum Kulthum, demeurait dans la même famille, Fâtima (رضي الله عنها) réalisa qu'elle avait maintenant une grande responsabilité avec le décès de sa mère. Elle ressentait qu'elle devait donner à son père un soutien encore plus fort. Avec une tendresse affectueuse, elle se dévoua pour veiller à ses besoins. Elle fut si soucieuse par le bien-être de son père qu'on commença à l'appeler Oum Abi-ha, la mère de son père. Elle lui apportait ainsi un soulagement et un réconfort pendant les moments d'épreuve, de difficulté et de crise.

Souvent les épreuves étaient trop pour elle. Une fois, à cette époque, une foule insolente amoncela de la poussière et de la terre sur la gracieuse tête de Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Quand il rentra à la maison, elle pleura abondamment et essuya la poussière de la tête de son père. 'Ne pleure pas' dit-il ' que Dieu protège ton père'.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait un profond amour pour Fâtima (رضي الله عنها), il dit une fois : 'Quiconque plait à Fâtima (رضي الله عنها) plait en réalité à Dieu, et quiconque cause sa colère cause en réalité celle de Dieu. Fâtima (رضي الله عنها) est une partie de moi. Ce qui lui plait me plait aussi, et ce qui l'a met en colère me met aussi en colère".

Fâtima (رضي الله عنها) acquis ainsi une place d'amour et d'estime dans le cœur de son père, qui n'était occupé que par sa femme Khadîja (رضي الله عنها).

Son émigration

Fâtima (رضي الله عنها) émigra à Médine quelques semaines après le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Elle y alla avec Zayd Ibn Harithah, qui fut renvoyé par le Prophète à la Mecque pour amener le reste de la famille, dont Fâtima (رضي الله عنها) et Oum Kulthum, Sawdah, la femme du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), la femme de Zayd, Barakah et son fils Usamah. Pour voyager avec le groupe il y avait également Abdullah le fils d'Abou Bakr, qui accompagnait sa mère et ses sœurs, 'Âicha et Asma.

Son mariage avec 'Ali

A Madinah, Fâtima (رضي الله عنها) vivait avec son père dans la simple demeure qu'il avait construite, jouxtant la mosquée. En l'an 2 de l'Hégire, elle reçut des propositions de mariage par l'intermédiaire de son père, dont deux furent rejetées. 'Ali (que Dieu l'agrée), le fils d'Abou Tâlib, rassembla alors son courage et vint demander sa main au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). En présence du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pourtant, il se laissa intimider et perdit sa langue. Il ne quitta pas le sol des yeux et ne put dire un mot. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui demanda alors : 'Pourquoi es-tu venu ? As-tu besoin de quelque chose ?' 'Ali (que Dieu l'agrée) ne pouvait toujours pas parler alors le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) suggéra : 'Peut-être es-tu venu pour demander Fâtima (رضي الله عنها) en mariage ?' 'Oui' répondit 'Ali (que Dieu l'agrée). Selon ce qu'on rapporte, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit simplement : 'Marhaban wa ahlan- Bienvenue dans la famille' et cela fut prit comme l'approbation du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) par 'Ali (que Dieu l'agrée) et par les Ansars qui l'attendaient dehors. On rapporte aussi que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) approuva et demanda à 'Ali (que Dieu l'agrée) s'il avait quelque chose à donner en dot. 'Ali (que Dieu l'agrée) répondit que non. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui rappela qu'il avait un bouclier qu'il pouvait vendre.
Ali (que Dieu l'agrée) vendit le bouclier à Uthman pour quatre dirhams et pendant qu'il se dépêchait de retourner chez le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour lui remettre la dot, Uthman l'arrêta et lui dit : 'Je te rends ton bouclier comme cadeau de ma part pour ton mariage avec Fâtima (رضي الله عنها)'. Fâtima (رضي الله عنها) et 'Ali (que Dieu l'agrée) se marièrent donc probablement au début de l'an 2 de l'Hégire. Elle avait environ 19 ans à ce moment, et 'Ali (que Dieu l'agrée) en avait environ 21. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui-même dirigea la cérémonie du mariage. Pour le "Walîmah", on servit aux invités des dattes, des figues et une mixture de dattes et de beurre gras appelé hais. Un membre dirigeant des Ansars offrit un bélier et d'autres firent des dons de céréales. Tout Madinah se réjouit.

Pour son mariage, on rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) offrit à Fâtima (رضي الله عنها) et à 'Ali (que Dieu l'agrée) un lit de bois entrelacé de feuilles de palmes, une couverture de lit en velours, un coussin en cuir rempli de fibres de palmes, une peau de mouton, une marmite, une outre en peau et une meule manuelle pour moudre le grain.

Fâtima (رضي الله عنها) quitta pour la première fois la maison de son bien-aimé père pour vivre avec son mari. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était clairement inquiet à son sujet et envoya Barakah avec elle au cas où elle aurait besoin d'aide. Aucun doute que Barakah était source de réconfort et de consolation pour elle. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pria pour elle : 'Ô Dieu, bénit les tous deux, bénit leur maison et bénit leur descendance'. Dans l'humble demeure d'Ali (que Dieu l'agrée) il y avait seulement une peau de mouton en guise de lit. Le matin qui suivit la nuit de noces, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint chez 'Ali (que Dieu l'agrée) et toqua à la porte. Barakah sortit et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : ' Ô Oum Ayman ? Appelle mon frère pour moi' 'Ton frère ? C'est celui à qui tu as marié ta fille ?' demanda Barakah de façon quelque peu dubitative comme si elle se demandait : 'Pourquoi le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) appelle 'Ali (que Dieu l'agrée) son frère ?' Il faisait référence à 'Ali (que Dieu l'agrée) comme son frère seulement parce que faisant partie des musulmans qui se joignirent à la fraternité après l'hijrah, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et 'Ali (que Dieu l'agrée) était donc liés comme des frères.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) répéta ce qu'il venait de dire à plus haute voix. 'Ali (que Dieu l'agrée) vint et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit une du'a, invoquant les bénédictions de Dieu sur lui. Puis il demanda Fâtima (رضي الله عنها). Elle arriva se faisant presque toute petite, dans un mélange de respect et de timidité et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : 'Je t'ai marié à la personne de ma famille qui m'est le plus cher', de cette façon il cherchait à la rassurer. Elle ne commençait pas à vivre avec un parfait étranger mais avec quelqu'un qui avait grandi dans la même famille, qui était l'un des premiers à être devenu musulman à un jeune âge, qui était connu pour son courage, sa bravoure et sa moralité, et que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) décrivait comme 'son frère dans ce monde et dans l'au-delà'.

La vie de Fâtima (رضي الله عنها) avec 'Ali (que Dieu l'agrée) fut aussi simple et sobre qu'elle l'avait été chez son père. En fait, en ce qui concerne le confort matériel, c'était une vie de difficultés et de privations. Durant leur vie commune, 'Ali (que Dieu l'agrée) resta pauvre car il n'attachait que peu d'importance aux richesses matérielles.

Fâtima (رضي الله عنها) était la seule parmi ses sœurs à ne pas avoir épouser un homme riche.

En fait, on pourrait dire que la vie de Fâtima (رضي الله عنها) avec 'Ali (que Dieu l'agrée) était même plus rigoureuse que celle qu'elle eut chez son père. Au moins, avant le mariage, il y avait toujours dans la famille du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) une quantité de mains prêtes à aider. Mais maintenant elle devait faire face seule, de fait. Pour soulager leur pauvreté extrême, 'Ali (que Dieu l'agrée) travaillait comme peintre et porteur d'eau et elle comme broyeuse de céréales. Un jour elle dit à 'Ali (que Dieu l'agrée) : 'J'ai moulu jusqu'à ce que mes mains se couvrent de cloques'.
'J'ai puisé de l'eau jusqu'à en avoir mal à la poitrine' répliqua 'Ali (que Dieu l'agrée). Celui-ci suggéra à Fâtima (رضي الله عنها) e Dieu a donné à ton père quelques prisonniers de guerre, va lui demander de te donner un esclave'
A contrecœur, elle alla chez le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui lui dit : 'qu'est-ce qui t'amène ici, ma petite fille ?' 'Je suis venue te donner le Salam' dit-elle de peur qu'il ne puisse lui donner ce qu'elle avait l'intention de demander.
'Que faisais-tu ?' demanda 'Ali (que Dieu l'agrée) lorsqu'elle repartit seule.
'J'avais honte de lui demander' dit-elle. Alors tous deux vinrent ensemble mais le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sentit qu'ils étaient moins dans le besoin que d'autres.
'Je ne vais pas vous le donner' dit-il 'et laisser les Ahl as-Suffah (pauvres musulmans restés dans la mosquée) tourmentés par la faim. Je n'ai pas assez pour leur nourriture…'
Ali (que Dieu l'agrée) et Fâtima (رضي الله عنها) rentrèrent chez eux, et se sentirent quelque peu découragés mais cette nuit, après qu'ils soient allés se coucher, ils entendirent la voix du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur demandant la permission d'entrer. Pour l'accueillir, ils se levèrent, mais le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur dit : 'Restez où vous êtes' et il s'assit à côté d'eux 'Ne vous indiquerais-je pas quelque chose de meilleur que ce que vous êtes venus me demander ?' demanda-t-il et ils lui dirent 'Si', il dit : 'Les mots que Jibril m'a enseignés, que vous pouvez dire : 'Subhaan Dieu' dix fois après la prière, et dix fois "AI hamdu lillah' et dix fois "Allahu Akbar". Et ceci, avant de dormir, il faut que vous le disiez 33 fois chacun.
Ali (que Dieu l'agrée) dit plus tard : 'je n'ai jamais manqué de le faire depuis que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous l'a enseigné'

Il existe plusieurs récits sur les temps durs et difficiles auxquels Fâtima (رضي الله عنها) a du faire face. Il n'y avait souvent aucune nourriture chez elle. Une fois, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était affamé. Il alla de l'un à l'autre des appartements de ses femmes mais il n'y avait pas de nourriture. Il alla alors chez Fâtima (رضي الله عنها), et elle n'avait pas non plus de nourriture. Quand il trouva en fin de compte de la nourriture, il envoya deux miches de pain et un morceau de viande à Fâtima (رضي الله عنها). Une autre fois il alla chez Abou Ayyoub al-Ansari et de la nourriture qui lui fut donnée, il en garda pour elle. Fâtima (رضي الله عنها) savait aussi quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) n'avait pas de nourriture pendant de longues périodes, et en retour elle lui en apportait quand elle le pouvait. Une fois, elle lui donna un morceau de pain d'orge, et il lui dit 'c'est la première nourriture que ton père a mangée depuis trois jours'.

Par ces actes de bonté, elle montrait combien elle aimait son père et il l'aimait vraiment en retour.

Un jour, il revenait d'un voyage hors de Madinah. Il se rendit d'abord à la mosquée et pria deux ra'kats comme de coutume. Puis, comme il le faisait souvent, il se rendit chez Fâtima (رضي الله عنها) avant d'aller chez ses femmes. Fâtima (رضي الله عنها) l'accueillit et embrassa son visage, sa bouche et ses yeux et pleura.
'Pourquoi pleures-tu ?' demanda le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).
'Je te vois, Ô Rasul Dieu, ton teint est pâle et jaune et tes habits sont devenus usés et élimés.' 'Ô Fâtima (رضي الله عنها)' répondit le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) tendrement 'Ne pleure pas car Dieu a envoyé ton père avec une mission qui touchera chaque maison sur la surface de la terre, que ce soit dans les villes, les villages ou les campements du désert apportant soit la gloire soit l'humiliation jusqu'à ce que cette mission soit accomplie avant que la nuit ne tombe inévitablement.'

Avec de telles observations, Fâtima (رضي الله عنها) était souvent amenée de la dure réalité de la vie quotidienne à un aperçu des perspectives immenses et de grande portée ouvertes par la mission dont était investi son noble père.

Fâtima (رضي الله عنها) retourna par la suite vivre dans une maison proche de celle du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). L'endroit fut offert par un Ansari qui savait que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se réjouirait d'avoir sa fille comme voisine. Tous les deux partageaient le quotidien mouvementé de la vie à Médine, aussi bien dans la joie et la réussite que dans la peine et la difficulté.

La mort de sa soeur Rouqiyya (رضي الله عنها)

Au milieu de la seconde année suivant la Hijrah sa sœur Rouqayya tomba malade : Elle fut prise par la fièvre et la rougeole. Ce fut peu de temps avant la bataille de Badr. Uthman (que Dieu l'agrée), son mari, resta à ses côtés et manqua la bataille. Rouqayya mourut juste avant le retour de son père. De retour à Medinah, un des premières choses qu'il fit fut de se rendre sur sa tombe.

Fâtima (رضي الله عنها) y alla avec lui. C'était la première perte qu'ils subirent au sein de leur proche famille depuis la mort de Khadîja (رضي الله عنها). Fâtima (رضي الله عنها) fut énormément touchée par la mort de sa sœur. Les larmes coulèrent de ses yeux dès qu'elle s'assit à côté de son père sur le bord de la tombe, et il la consola et chercha à sécher ses larmes avec le coin de son manteau.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait auparavant parlé des lamentations de la mort, mais cela avait amené un malentendu et quand il revinrent du cimetière, la voix de 'Omar (que Dieu l'agrée) en colère fut entendue, contre les femmes qui pleuraient pour les martyrs de Badr et pour Rouqayya. 'Umar laisse-les pleurer' dit le Prophète Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et il ajouta : 'Ce qui vient du cœur et des yeux, cela vient de Dieu et de sa miséricorde, mais ce qui vient des mains et de la langue, cela vient de Satan' - par "les mains", il faisait allusion au fait de se frapper la poitrine et de se gifler les joues et par "la langue", aux cris en cœur lancés par les femmes, comme une marque publique de sympathie.

'Othman (que Dieu l'agrée) épousa plus tard l'autre fille du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), Oum Kulthum (رضي الله عنها), et de ce fait devint le Dhu-n Nurayn –l'homme aux deux lumières.

La naissance de ses fils Al-Hasan et Al-Housayn (رضي الله عنهما)

La perte dont souffrit la famille avec la mort de Rouqayya (رضي الله عنها) fut suivie par la joie quand, au grand plaisir de tous les croyants, Fâtima (رضي الله عنها) donna naissance à un garçon au mois de Ramadan de la troisième année après l'hégire. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prononça l'Adhan dans l'oreille du nouveau-né et l'appela Al-Hasan, ce qui signifie le beau.

Un an plus tard elle donna naissance à un autre garçon, qui fut appelé Al-Husayn, ce qui signifie le petit Hassan ou 'le petit beau'. Fâtima (رضي الله عنها) emmenait souvent ses deux fils voir leur grand-père qui les aimait excessivement. Plus tard il les emmenait à la Mosquée et ils grimpaient sur son dos quand il se prosternait. Il fit de même avec sa petite-fille, Umamah, la fille de Zaynab.

La naissance de ses filles Zaynab et Oum Kalthoum (رضي الله عنها)

Huit ans après l'hégire, Fâtima (رضي الله عنها) donna naissance à un troisième enfant, une fille qu'elle nomma comme sa sœur aînée Zaynab, qui était décédée peu avant sa naissance. Cette Zaynab grandit et fut l'héroïne de Karbala. Le quatrième enfant de Fâtima (رضي الله عنها) naquit l'année d'ensuite. L'enfant était aussi une fille et elle l'appela Oum Kulthum comme sa sœur qui mourut l'année précédente d'une maladie. Ce fut seulement par la progéniture de Fâtima (رضي الله عنها) que la descendance du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fut perpétuée. Tous les enfants mâles du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) étaient morts en bas âge et les deux enfants de Zaynab (رضي الله عنها), 'Ali et Umamah, moururent jeunes. L'enfant de Rouqayya, Abdullah, mourut aussi alors qu'il n'avait pas deux ans. Cela était une raison supplémentaire à l'admiration accordée par le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour Fâtima (رضي الله عنها).

Bien que Fâtima (رضي الله عنها) était souvent occupée avec les grossesses, les naissances, et l'éducation des enfants, elle prenait part autant qu'il lui était possible aux affaires de la communauté musulmane grandissante de Madinah.

Avant son mariage elle était une sorte d'hôtesse pour les pauvres et les démunis d'Ahl as-Suffah. Dès la fin de la bataille d'Uhud, elle vint avec d'autres femmes sur le champ de bataille, pleura les martyrs morts et prit le temps de panser les blessures de son père. Au coirs de la bataille des tranchées, elle joua un rôle majeur de soutien avec d'autres femmes en préparant à manger durant le long et difficile siège. Dans son camp, elle menait la prière des femmes musulmanes et à cet endroit on construisit une mosquée appelée Masjid Fâtima, une des sept mosquées où les musulmans étaient de garde et accomplissaient leurs adorations.

Fâtima (رضي الله عنها) accompagna aussi le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quand il fit la Umrah au cours de la 6ème année de l'Hégire, après le traité d'Hudaybiyyah. L'année qui suivit, elle et sa sœur Oum Kulthum furent parmi la foule nombreuse de musulmans qui participèrent avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à la libération de la Mecque. On rapporte qu'en cette occasion, Fâtima (رضي الله عنها) et Oum Kulthum (رضي الله عنها) visitèrent la maison de leur mère Khadîja (رضي الله عنها), se rappelèrent les souvenirs de leur enfance et de leur jihad, des longs combats dans les 1ères années de mission du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

La mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et l'annoce qu'elle sera la première de sa famille à le rejoindre

Au cours de Ramadhan de la 10ème année, juste avant qu'il n'accomplisse son pèlerinage d'adieu, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) confia à Fâtima (رضي الله عنها) un secret révélé à personne jusqu'alors : 'Jibril me récitait le Quran et je le lui récitais une fois par an, mais cette année il l'a récité avec moi deux fois. Je suis bien forcé de croire que mon temps est venu'.

De retour de son pèlerinage d'adieu, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) tomba gravement malade. Il passa ses derniers jours dans l'appartement de sa femme 'Âicha (رضي الله عنها). Quand Fâtima (رضي الله عنها) venait lui rendre visite, 'Âicha (رضي الله عنها) laissait le père et sa fille seuls ensemble.

Un jour il appela Fâtima (رضي الله عنها)… quand elle vint il l'embrassa et murmura quelques mots dans son oreille. Elle pleura. Alors il murmura à nouveau dans son oreille et elle sourit. 'Âicha (رضي الله عنها) vit cela et demanda : 'tu pleures et tu ris en même temps Fâtima (رضي الله عنها) ? Que t'a dit le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ?'
'Il me dit d'abord qu'il allait rencontrer son Seigneur dans un court instant et j'ai pleuré.' Il me dit alors : 'Ne pleure pas tu seras la 1ère de ma maison à me rejoindre et là j'ai souris.'

Peu de temps après, le Noble Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) décéda. Fâtima (رضي الله عنها) était frappée de chagrin et on la vit souvent pleurer abondamment. Un des compagnons nota qu'il ne vit plus Fâtima (رضي الله عنها) rire après la mort de son père.

Sa mort

Un matin, tôt, au cours du mois de Ramadhan, 5 mois seulement après la mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), Fâtima (رضي الله عنها) se réveilla semblant exceptionnellement heureuse et pleine de gaieté. L'après-midi, on rapporte qu'elle appela Salma bint Umays (رضي الله عنها) qui veillait sur elle. Elle demanda de l'eau et prit un bain. Elle mit alors de nouveaux habits et se parfuma. Elle demanda ensuite à Salma de mettre son lit dans la cour de la maison. Le visage tourné vers le ciel au-dessus, elle demanda son mari 'Ali (que Dieu l'agrée).

Il fut surpris de la voir étendue au milieu de la cour et lui demanda ce qui n'allait pas. Elle sourit et dit : 'j'ai rendez-vous aujourd'hui avec le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)'

Ali (que Dieu l'agrée) pleura et elle essaya de le consoler. Elle lui dit de prendre soin de ses fils Al-Hasan et Al-Husayn et demanda à être enterrée sans cérémonie. Elle fixa à nouveau le ciel, puis ferma les yeux et rendit l'âme.

Fâtima (رضي الله عنها) la resplendissante n'avait que 29 ans…

Ses mérites

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Les femmes qui ont atteint la perfection dans ce monde sont au nombre de quatre : la vierge Marie, Asiya la femme de Pharaon, Khadîja (رضي الله عنها) la mère des croyants, et Fâtima (رضي الله عنها) la fille de Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui)".

On donna à Fâtima (رضي الله عنها) le titre de [az-Zahra], ce qui signifie la Resplendissante, en rapport avec son visage radieux, qui semblait diffuser de la lumière. On dit que lorsqu'elle se levait pour la prière, le mihrab reflétait la lumière de son visage. On l'appelait aussi al-Batul, en raison de son ascèse. Au lieu de passer son temps en compagnie d'autres femmes, elle passait beaucoup de son temps en prière, à lire le Coran ou à d'autres actes d'adoration.

Son caractère

Fâtima (رضي الله عنها) avait une forte ressemblance avec son père, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) . Aicha (رضي الله عنها), l'épouse du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), dit d'elle : 'je n'ai jamais vu une créature de Dieu qui ressemblait davantage au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dans son langage, sa conversation et sa façon de s'asseoir que Fâtima (رضي الله عنها). Quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) la voyait s'approcher, il l'accueillait, se levait et l'embrassait, la prenait par la main et la faisait asseoir à l'endroit où il était assis. Elle faisait de même quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) venait vers elle. Elle se levait, l'accueillait avec joie et l'embrassait.

Les bonnes manières de Fâtima (رضي الله عنها), son doux langage, faisaient partie de sa ravissante et sympathique personnalité. Elle était particulièrement gentille avec les pauvres et les nécessiteux, et donnait souvent toute la nourriture qu'elle avait à quelqu'un qui se trouvait dans le besoin même si elle-même restait sur sa faim. Elle n'avait aucun amour pour les ornements, ni pour le luxe et le confort de la vie. Elle vivait simplement, bien que, parfois, comme nous le verrons, les circonstances étaient vraiment trop éprouvantes et trop difficiles pour elle.

Elle a hérité de son père une éloquence convaincante, puisée dans la sagesse. Quand elle parlait, les gens étaient souvent émus aux larmes. Elle avait la capacité et la sincérité pour créer des émotions, émouvoir les gens aux larmes, et emplir leur cœur de louange et de gratitude pour Dieu pour ses faveurs et sa générosité inestimable.

source: risala.net

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 23:22
l'amour d'un fils pour son père mashaALLAH
Un homme arrive chez lui un soir fatigué
aps une dure joure de travail,
pour trouver son petit gaon de 5 ans
a
ssis sur les marches du perron.

"Papa, est-ce que je peux te poser une question?"

"Bien sûr!"

"Combien gagnes-tu de l'heure?"

"
Mais ça ne te regarde pas fiston!"

"Je veux juste savoir. Je t'en prie, dis-le moi!"

"
Bon, si tu veux absolument savoir, 10 de l'heure".

Le petit garçon s'en retourne dans la maison avec un air triste.
Il revient vers son re et lui demande :

"Papa, pourrais-tu me pter 5 ?"

"Bon, c'est pour ça que tu voulais savoir.
Pour m'emprunter de l'argent!

Va dans ta chambre et couche-toi.

J'ai eu une journée éprouvante,
je suis fatigué et j'ai pas le goût de me faire achaler

avec des niaiseries semblables".

Une heure plus tard,
le re qui avait eu le temps de décompresser un peu
se demande s'il n'avait pas agi trop fort à la demande de son fils.
P
eut-être bien qu'il voulait s'acheter quelque chose d'important.
Il cide donc d'aller dans la chambre du petit.

"- Dors-tu?"

"
- Non, papa!"

"
- Écoute, j'ai fléchi et voici les 5 que tu m'as demandé".

"- Oh merci papa!"

L
e petit gars fouille sous son oreiller et en sort 5 .
L
e père en voyant l'argent devient encore plus irrité.

"- Mais pourquoi tu voulais 5 ?
Tu en as 5 ! Qu'est-ce que tu veux faire avec cet argent?"


"- C'est que... il m'en manquait. Mais maintenant j'en ai juste assez.
P
apa... est-ce que je pourrais t'acheter une heure de ton temps?
Demain soir, arrive à la maison plus tôt,

J'aimerais jouer avec toi ! "
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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 17:59

 


‏الْجَحِيمُ‏ : سورة البقرة

الْحُطَمَةُ‏ : سورة الهمزة

‏السَّعِيرُ‏ : سورة النساء

السَّمُومٌ‏ : سورة الطور


النَّارُ‏ : سورة اليقرة

‏جَهَنَّمُ‏ : سورة البقرة

‏سِجِّينٌ‏ : سورة المطففين

‏سَقَرٌ‏ : سورة القمر

‏هَاوِيَةٌ‏ : سورة القارعة



1) Al-Jahim (sourate Al-Baqarah Verset 119)

2) Al-Houtamah ( sourate Al-Humazah Verset 4)

3) As-Sa'ir (sourate An-Nissa verset 10)

4) As-Samoum (sourate At-Tour verset 27)

5) An-Nar ( sourate Al-Baqarah verset 24)

6) Jahannamah (sourate Al-Baqarah verset 206)

7) Sidjjine (sourate Al-Moutafifine verset 7)

8) Saqar (sourate Al-Qamar verset 48)

9) Hawiyah (sourate Al-Qari'ah verset 9)



اللهم قنا عذابك يوم تبعث عبادك
 
Qu-ALLAH nous en preserve.

AMINE


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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:58
question:

J’ai beaucoup lu sur les heures pendant lesquelles on espère particulièrement obtenir l’exaucement des prières (le dernier tiers de la nuit, le Ramadan). Il m’est difficile de poursuivre les prières car j’implore Allah depuis 7 ans pour qu’Il me donne un bon mari, mais il n’y a aucun signe avant coureur qui permette d’espérer encore puisque je vis dans un endroit où il n’y a pas de musulmans… Comment me réarmer de patience dans une attente pour laquelle rien ne laisse présager une heureuse issue ? Je vous remercie beaucoup. Je suis très inquiète. 

Repondre:

Louange à Allah

Bénédiction et salut soient sur le Messager d’Allah. Cela dit, nous vous recommandons la crainte d’Allah, le Très Haut et de rester ferme dans les épreuves animée de la certitude que les troubles seront dissipées et les difficultés aplanies.

Il est peut-être préférable dans votre cas d’aller vous installer dans un pays à majorité musulmane afin de multiplier vos chances de trouver un mari pieux.

Vous ne devriez pas vous inquiéter pour une affaire qui fait partie de votre destin, car vous n’obtiendrez que ce qu’Allah vous a prédestiné. Que de femmes musulmanes célibataires âgées de trente voire de quarante ans ! Certaines ont même atteint la ménopause avant de se marier !

La prière est une arme très efficace pour celui qui sait en faire un bon usage. Priez Allah tout en étant sûre que votre prière sera exaucée, mais préparez aussi les causes de l’exaucement comme la consommation d’une nourriture licite et le choix de moments privilégiés. Méfiez-vous de l’empressement car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les prières de l’un de vous seront exaucées aussi longtemps qu’il ne sera pas trop pressé en disant : j’ai invoqué (Allah, mais n’ai pas obtenu l’exaucement » (rapporté par al-Boukhari, 5865 et Mouslim, 2735) d’après un hadith d’Abou Hourayra.

Sachez que (le résultat de) l’invocation est réservé pour le fidèle et il lui profitera dans tous les cas conformément au hadith rapporté par at-Tirmidhi d’après Abou Hourayra et dans lequel le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Tout homme qui invoque Allah aura son invocation exaucée  ici-bas ou dans l’Au-delà, à moins que son invocation implique un péché, la rupture de liens de parenté ou s’effectue dans l’empressement » - « Comment s’empresse l’auteur d’une invocation, ô Messager d’Allah ? » - « En disant : j’ai invoqué mon Maître, mais Il n’a pas agréé mon invocation » (rapporté par at-Tirmidhi, 3859 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih at-Tirmidhi n° 852).

Sachez que si vous mourriez vierge mais chaste, vous remporteriez une énorme récompense auprès d’Allah, et ce qui vous aura manqué ici bas vous sera donné au paradis, pourvu que vous soyez restée fidèle à la vérité.

Il n’y a aucun inconvénient à ce que vous fassiez part de votre désir à certaines de vos sœurs musulmanes par le biais du courrier ordinaire ou du courrier électronique afin qu’elles puissent vous aider à trouver un bon mari.

Peut-être vous sera-t-il utile, s’il plaît à Allah, le Très Haut. Nous demandons à Allah le Très Haut de hâter votre soulagement et de vous donner un bon mari qui vous procure satisfaction. Allah est le garant de l’assistance. Allah le sait mieux.


Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

source:islamqa.com
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:27

SHeikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve)

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


L’Islâm est la religion [ad-Dîn] du juste milieu [al-Wassatiyyah] et de la modération [al-I’tidâl], c’est la religion qui lutte contre l’exagération [al-Ghouloû] et l’interdit. Allâh - Djalla wa ‘Ala - a dit :

 

« Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins pour les gens, comme le Messager sera témoin pour vous. »

 [1]

Ce juste milieu [al-Wassatiyyah] et cette modération [al-I’tidâl] sont manifestement présents dans les dogmes [‘Aqâ-îd] et les législations [islamiques]. La croyance [‘Aqîdah] est le juste milieu, et les législations islamiques sont le juste milieu. Il nous est donc obligatoire de mettre en pratique cela entre nous dans nos paroles, nos opinions et cela jusqu’à la façon de penser [al-Fikr]. Il nous incombe d’être dans le juste milieu [al-Wassatiyyah] entre ceux qui font preuve d’exagération [al-Moughâlina] et ceux qui font preuve de radicalisme/dureté [al-Djâfin], et cela encore dans la vision que nous nous faisons les uns des autres. Nous devons obligatoirement adopter la voie du juste milieu [Manhaj al-Wassat]. La voie du juste milieu est celle à laquelle nous devons fermement nous accrocher parce que c’est la base [Asl] de l’Islâm. Et l’exagération est explicitement interdite, comme Allâh - Djalla wa ‘Ala - l’a dit sur les gens du Livre [Ahl al-Kitâb] :

 

« Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allâh que la vérité. »

 [2]

Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a interdit l’exagération en ces termes : « Prenez garde à l’exagération ! Prenez garde à l’exagération ! Prenez garde à l’exagération ! »

L’exagération consiste à outrepasser la limite. Ainsi, tout ce qui franchit la limite tombe dans l’exagération. Et l’exagération [al-Ghouloû] dans la religion est condamnée et ses partisans sortent de la Sounnah du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) et du juste milieu [al-Wassatiyyah]. L’apparition des sectes [al-Firaq] ainsi que l’apparition des innovations [al-Mouhdathât] sont dues à l’exagération. Les « Khawâridjs » ne sont apparus qu’à cause de l’exagération [dans l’interprétation de la religion] et les sectes et parties égarées ne sont apparues qu’à cause de l’exagération et de la transgression des limites de la religion d’Allâh - Djalla wa ‘Ala.

La calamité qu’a connue la Communauté [al-Ummah] au cours de son histoire n’a-t-elle pas comme cause la multiplication de l’exagération et une pratique [religieuse] basée sur aucune preuve [Dalîl] tangible ? Il est possible que les adeptes de l’exagération [Ashâb al-Ghouloû] aient une preuve [ad-Dalîl] avec eux, mais l’exagération présente en leur personne est avant tout ancrée en eux-mêmes, avant même qu’ils recherchent la preuve [ad-Dalîl]. Tel que ce qu’Allâh - Djalla wa ‘Ala - a dit sur le sujet :

 

« C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. »

 [3]

Il existe donc des versets qui prêtent à équivoque [Moutachâbihât] et dont la connaissance est équivoque : ils peuvent être interprétés de telle ou telle manière. Allâh - Djalla wa ‘Ala - dit :

 

« Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque. »

 [4]

Celui qui a une inclinaison [Zayghoun] dans le cœur a par principe [Asl] une exagération et une déviation dans le cœur : « mettent l’accent sur les versets à équivoque. » Il suit ce qui est rappelé par le Qor’ân ou par la Sounnah, non pas par la gène de ce qui prête à équivoque, mais la déviation plutôt était déjà présente en lui, et il s’est engagé là où il n’y a pas de preuve [Dalîl] pour prendre cela comme preuve et se convaincre que cela est juste [Sawâb] et ancré dans la science :

 

« Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : « Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur ! »

source: manhajulhaqq.com    « Hadhâ Huwa al-Islâm »
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