De nos jours, la kunya est un usage délaissé par une grande partie des Musulmans vivant en France et dans les pays du Maghreb. Par contre, elle est très utilisée au Moyen-Orient. Dans un hadith authentique, le prophète dit :"Celui qui fait revivre une de mes sounnah, aura la récompense de tous ceux qui vont se mettre à re-suivre cette sounnah. C’est donc dans le but de revivifier cette sounnah que cet article explique ce qu’est une kunya et présente différents hadiths qui s’y réfèrent.
|
La kunya est un surnom composé de deux parties comme suit : Abou + prénom ou qualificatif pour un homme, Où Abou signifie « père de » et Oum « mère de ». En général, le prénom fait référence au fils aîné de la personne. Par exemple, si AbdAllah a un fils nommé Mohammad, sa kunya sera Abou Mohammad. L’usage de la kunya est ancien chez les Arabes et il a été approuvé et encouragé dans l’islam. La kunya fut employée par le Prophète , les compagnons et les musulmans pieux. Son utilisation est une forme de respect et d’estime, un titre honorifique. La kunya fait donc partie des bonnes manières islamiques dans nos relations avec les autres. Dans les cas où la personne n’a pas de garçon ou pas d’enfants du tout, elle peut prendre une kunya de son choix. Le terme qui suit Abou peut alors être soit un prénom quelconque, soit une spécification. En effet, la sounnah consiste à prendre une kunya même si l’on n’a pas d’enfant, à plusieurs reprises, le Prophète a attribué une kunya à des personnes qui n’en avaient pas. Par exemple, Aicha (qu’Allah l’agrée) reçut sa kunya du Prophète , comme l’indique le hadith : Cependant, il y a une kunya qu’il est interdit d’utiliser à savoir celle du Prophète : Abou Al Qasim. Il ne faut donc pas nommer son premier garçon Qasim, afin que les gens n’appelle pas le père par la kunya du Prophète . De nombreux hadiths l’expriment clairement dont les deux suivants : En conclusion, la kunya n’est pas obligatoire, il est préférable de l’utiliser car c’est une sounnah. Celui qui aime une personne, aime faire ce que celle-ci aime. En l’occurrence, si l’on aime le Prophète , on doit s’efforcer le plus possible de faire ce qu’il aime. Sources : Charh Sounnane Abu Dawud de Cheikh AbdelMouhssine Al ’Abbad et Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Ar-rajahi. [1] Jugé Authentique par Cheikh Al Albani dans As-Sahiha n°132 [2] Boukhari, Muslim, authentifié par Cheikh Al Abani Sunane Abu Dawud N° 4969 [3] Boukhari, Muslim [4] Boukhari, Muslim |