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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 00:52

Jeune homme de « bonne famille ».

Issu d'une famille catholique française, bretons d' Ile et Vilaine « émigrés » à Paris plus exactement: on peut dire que je suis de « bonne famille ». Notre arrière grand père maternel est mort pendant la première guerre mondiale fauché par une mitrailleuse allemande sur les bords de la Loire. Du côté paternel notre grand père a combattu en 14 et a été rappelé en 40. Notre père a fait la guerre d'Algérie. Quant à moi j'ai rempli mes obligations militaires au 51ème RT à Compiègne avec le grade de sergent. Loin de moi l'idée de dénigrer les marginaux, mais chez nous il n'y a ni délinquant ni chômeur. A ma connaissance il n'y a pas eu de divorces dans notre famille. Nous avons certaines idées quant à l'honneur, la famille, la patrie et la foi. 


Le silence du clergé me pesait.

Depuis mon plus jeune âge j'ai baigné dans la foi chrétienne. Baptême, communion et confirmation avec de nombreuses retraites spirituelles. Messe tous les dimanches, participation à des œuvres caritatives avec la paroisse et veillées pieuses. J'ai toujours aimé et cherché Dieu. Charles De Foucauld était mon personnage préféré quand j'étais jeune, j'aimais le côté ascète aventurier missionnaire. Je dois dire que je suis très attaché au Christ aussi. Ayant grandi dans les années 80, je ne supportais pas de voir tous les Charlie-hebdo et autres gauchiste franc-maçonniques, railler la religion catholique et galvauder les valeurs chrétiennes. J'ai toujours ces images en tête, les Cabus, les Leluron et les Coluche ricanant sur les plateau de télévision et se livrant à des parodies dégradantes pour galvauder les valeurs chrétiennes. En toutes impunité, sur toutes les chaînes de télévision, dans leurs journaux laïques avec pour seule réponse du clerg é, le silence. La loi sur l'avortement de Mme Weill laissa l'église muette aussi, rien à dire sur le génocide légal du peuple français. Tendre la joue droite... J'en parlais à mes parents qui n'avaient aucune réponse satisfaisante sur le sujet, le père Michel responsable de notre paroisse se murait dans le silence quand je lui posais des questions à ce sujet. J'en ai conçu une certaine amertume. Quel respect y a t il pour les catholiques dans ce pays ? Amis chrétiens: constatez que ceux qui ont abimé la foi catholique et craché sur le Christ (que Dieu me pardonne cette triste expression) sont les mêmes qui tiennent aujourd'hui des assises de l'islamisation et tentent de dénigrer l'Islam. 



Mes prières résonnaient dans le vide

Je vouais un culte particulier à la Vierge Marie, j'allais souvent prier, mettre des cierges et faire des aumônes. Mon église préférée à cette période de ma vie était notre Dame des Victoires. J'ai toujours aimé prier et avoir ce dialogue intérieur, beaucoup me comprendront. Une chose que j'avais du mal à accepter c'est que ma raison « bloquait » sur beaucoup de points de la religion catholique, la trinité notamment; il fallait accepter le mystère et rester insatisfait dans sa quête spirituelle. De plus, je n'avais que de vagues réponses sur l'origine du monde et surtout, question existentielle, la vie après la mort. Après la passivité systématique de l'Église, les scandales pédophiles liés au célibat des prêtres ont fini par lézarder ma foi. Je priais et pensais toujours beaucoup à Dieu mais j'allais moins à la messe et je m'ennuyais souvent pendant l'homélie. Parfois je m'abstenais même de communier. J'ai commencé à me poser des questions sur le Catholicisme et je sentais mes prières résonner dans le vide. S'en est suivi une période de laisser-aller, je picolais un peu (pour un breton c'est normal), je sortais en boîte et surtout je fréquentais beaucoup les filles. Gueules de bois et lever à midi, comme une longue période de vacances. Ayant passé mon bac, après avoir passé mon PESO, je suis parti à l'armée dans les transmissions avec le grade de sergent. Quand j'y repense aujourd'hui c'est un bon souvenir. Une fois dégagé de mes obligations militaires je suis rentré dans la vie active car j'ai eu l'opportunité de rentrer dans l'entreprise de mon cousin, j'y ai depuis fait ma place en tant que commercial car j'ai, grâce à Dieu, un certain talent pour le relationnel et la vente. J'ai rapidement eu des revenus corrects et j'ai pu prendre un crédit pour me payer un studio. Je suis content d'avoir eu cette opportunité car le fait d'être propriétaire m'assure une certaine tranquillité d'espr it et une indépendance matérielle non négligeable. De plus mes horaires ne sont pas trop contraignants ce qui me permet de lire et d'avoir une vie personnelle assez riche. Je reconnais être un privilégié et je rends grâce à Dieu pour ça. Ma vie étant plus que correcte d'un point de vue matériel, j'ai pu me payer une voiture, des vacances et des loisirs à satiété. Cependant je sentais une sorte d'aigreur permanente, comme un questionnement par rapport à mon utilité dans cette vie. J'ai commencé à remettre en question la société matérialiste dans laquelle nous vivons. 


11 Septembre 2001

Un jour dans le quartier de Belleville je suis passé devant une librairie musulmane et je me suis arrêté pour regarder la vitrine. Comme j'ai vécu dans un milieu où il n'y avait pas beaucoup de Maghrébins l'Islam m'était complètement étranger. En regardant dans la vitrine j'ai vu une sorte de tableau avec des écritures en arabe. Je ne comprenais pas ce qui était écrit mais j'ai trouvé cette écriture très belle. Je ne suis pas rentré dans le librairie ce jour là. En fait, je ne suis pas raciste mais je n'ai jamais aimé l'attitude des Maghrébins, je n'aime pas leur accent ni leurs manières. Ce n'est pas ma tasse de thé... Donc, je ne suis pas rentré dans la librairie islamique. Une curiosité a pourtant commencé à naître dans mon cœur. Comme je n'avais pas de fréquentations arabes et pas d'ouvrage sur le sujet, ma curiosité est restée insatisfaite. La vie a continué son cours.
Puis est arrivé le 11 septembre 2001. Je n'arrivais pas à y croire, j'étais indigné et j'avoue avoir détesté les musulmans ce jour là. Je ne comprenais pas que l'on puisse faire ça. J'ai voulu savoir. Je suis retourné à la librairie islamique de Belleville; j'étais très gêné de rentrer dans ce magasin surtout que j'y allais avec un apriori négatif, pour confirmer mes soupçons. Le libraire était un vieux monsieur arabe à cheveux blanc avec une barbe courte: il m'accueillit par un « salam aleykoum » auquel je répondis par un bonjour assez sec. Quand j'y repense, je crois qu'il a du sentir quelle était ma démarche; pourtant il ne s'est pas braqué. Je tournais dans les rayons et me sentais dans un monde étranger en regardant les titres des livres. Le vendeur me demanda s'il pouvait me conseiller. Je lui répondis que je souhaitais me renseigner sur l'Islam et lire le Coran traduit en français. Il fit alors le tour de son comptoir pour venir discuter av ec moi. Malgré ma gêne apparente et mon hostilité à peine voilée, il était souriant et aimable avec moi ce qui interpella ma conscience. Il m'expliqua que le Coran n'était pas le la première lecture à avoir pour connaître l'Islam. Deux barbus sont rentrés dans le magasin, et, à ma grande surprise ils étaient français, ou européens. Ils m'ont souri et sont venu directement me serrer la main en me disant « salam aleykoum »; je ne savais pas quoi répondre, j'étais un peu gêné et déstabilisé par leur gentillesse. Le vendeur de la librairie me fit acheter « Ryad es Salihin ». Je suis donc reparti avec ce livre. Mes certitudes ont été ébranlées ce jour là: je ne pensais pas qu'il y avait des français musulmans et comme j'avais un apriori négatif sur ces gens là, j'avais été un peu surpris par leur attitude sympathique et cordiale. J'ai commencé à lire « Ryad es Salihin » (le jardin des vertueux). Là ce fut un choc, j'ai été confront é à une puissance et une profondeur spirituelle que je n'avais jamais ressenti dans la religion catholique. C'était comme si on répondait à mes questions avant que je les pose... Je dois dire qu'après cette lecture je souhaitais devenir musulman. Ma foi avait été revivifiée. Je suis donc retourné à la librairie pour acheter le Coran. Ce même vendeur m'a dit que les actes venaient du cœur et qu'il suffisait de prononcer une phrase pour devenir musulman ( achadou Allah ilaha ilah lah wa achadou ana Mohamed rassoul Allah, j'atteste qu'il n'y a point de divinité à part Allah et que Mohamed est son Prophète ). Pas de baptême, pas de communion ni de confirmation. Avant de m'engager à « changer » de religion, je voulais quand même me renseigner plus et surtout lire le Coran. J'ai donc commencé à lire le Coran avec sérieux et concentration... et là... comment vous dire, j'ai su que c'était la Vraie Parole de Dieu. Que de similitude avec la Bible mais avec une sorte de magie étrange qui touche votre cœur. J'ai fini le Coran et je me suis rendu dans une mosquée pour faire ma profession de foie (chahada), je n'arrivais pas à prononcer l'arabe alors l'imam m'a aidé. Je suis donc devenu musulman. L'imam m'a expliqué que la pierre angulaire de la foi était la prière. J'ai donc acheté un livre qui explique comment faire la prière et j'ai commencé à prier cinq fois par jour en français. J'ai appris à prier et à réciter les prières en arabe avec une facilité déconcertante. Quand tu fais un pas vers Allah Il fait 100 pas vers toi. 


Au début je n'ai parlé à personne de ma conversion

Mes parents se sont douté de quelque chose car je ne mangeais plus de charcuterie et que je ne buvais pas d'alcool lors des repas familiaux. Doucement ils ont compris; ça n'a pas changé nos rapports, bien au contraire je m'entends encore mieux avec eux depuis que je suis musulman, je leur rends visite plus souvent car: « Le paradis est sous les pieds de ta mère » et « une porte du paradis porte le nom de papa ». Ils ont accepté ma conversion et nous avons des échanges spirituels riches et féconds. Je leur ai ramené des livres expliquant l'Islam, ils ont aimé ces lectures et ont été surpris d'apprendre la beauté et la puissance spirituelle de cette religion. Je ne désespère pas qu'ils deviennent musulmans un jour mais quoiqu'il arrive je les aime et respecte leurs traditions: compte tenu de notre contexte familial et de leur âge ce n'est pas évident non plus pour eux de changer. J'ajoute que l'Islam n'a pas altéré ma vie professionnelle, je porte une barbe courte et mes collègues ne savent même pas que je suis un musulman, c'est un bienfait que je garde dans mon cœur, un trésor personnel et je n'ai pas vocation à faire du prosélytisme. Si on me pose des questions je répondrais bien volontiers. La religion c'est personnel, c'est un acte du cœur. La prière islamique a une puissance totale, c'est un transcendance absolue avec Dieu Tout Puissant. Depuis ma conversion je suis le plus heureux des hommes, je suis passé du doute à la certitude, des ténèbres à la lumière. Je suis aujourd'hui marié avec une française musulmane comme moi et nous sommes très heureux. Ma femme porte le voile et moi une barbe courte, mais comme nous sommes de type européen, les gens ne remarquent pas que nous sommes musulmans. Nous prions, nous jeunons et essayons de faire du bien autour de nous avec nos familles et en faisant des aumônes aux pauvres. On n'embête personne avec notre religion, comme on sait qu'on a raison on ne che rche pas à convaincre. Ceux qui ont quelque bien en eux nous rejoindrons par la force des choses, quant aux autres, on ne peut demander à un coeur mort de s'émouvoir... J'ai toujours gardé mes amis d'enfance, certains se sont posé des questions sur ma conversion mais aucun d'eux n'a vraiment été hostile car ils ont remarqué que l'effet a été totalement bénéfique. Bon j'avoue que je ne sors plus faire la fête et que je ne bois plus mais, déjà je suis marié et, en plus, on y gagne à ne pas s'abrutir avec l'alcool. Mon ami d'enfance a embrassé l'Islam après que je lui ai expliqué et fait lire différents ouvrages. J'aime toujours autant la France et souhaite le meilleur pour notre pays. Je pense que tous les Européens fiers de leurs racines et désireux de renouer avec les valeurs de leurs pères se convertiront à l'Islam. Voilà c'était l'histoire de mon évolution spirituelle et religieuse, j'espère que vous aurez passé un agréable moment en me lisan t, insha'Allah.

Je termine avec cette Parole du Seigneur: « Tout l'Univers ne saurait Me contenir, seul le cœur de Mon fidèle le peut. »

Hamza le parisien.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 21:48
(maintenant Abdoullah Mounichy), ancien chrétien, enfant de chœurs fréquentant assidûment les écoles chrétiennes. A fait beaucoup de recherches spirituelles. Désespoir, puis espoir, assorti d'une foi ferme et communicante. Actuellement chef d’une entreprise de dépannage multiservice. (Converti à l'Islam en 1984)

“L’enseignement et le mode de vie proposés par l’Islam répond le mieux aux besoins de chaque être humain. L'Islam apporte beaucoup de réponses aux questions que l’on se pose à divers moments de l’évolution de notre vie. La conception de l’unicité de Dieu est la pierre angulaire de cette religion. Pierre sur laquelle j’ai buté, au travers d’un ami musulman. Après étude, analyse, et méditation, j’ai réalisé qu’en acceptant l’Islam, je ne reniais en rien les véritables enseignements de Jésus et des autres prophètes. Là fut la surprise, par rapport aux clichés connus de l’Islam. Ma conversion, puis celle de mon épouse, furent donc naturelles et rationnelles. Un choix découlant de l’analyse et non d’une impulsion. Je remercie Dieu pour Sa Guidée.”

Adresse actuelle: [...] St Pierre - Réunion

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 18:33
 

Jeffrey Lang est un professeur américain en mathématiques, il s'est convertit à l'islam et raconte son histoire dans son livre: " le combat pour la foi", et dernièrement il a publié ses livres:"même les anges demandent"et "le voyage de l'islam vers l'Amérique"
Il nous raconte lui même son histoire:
" c'était une petite chambre, il n'y avait pas de meuble, sauf un tapis rouge , il n'y avait aucune décoration sur ses murs gris, et il y avait aussi une petite fenêtre d'où pénétrait une petite lumière, nous étions tous dans des rangs, moi j'étais dans le troisième rang, je ne connaissais aucun d'eux, nous nous courbions tous dans un mouvement monotone jusqu'à ce que nos fronts touchent la terre; le temps était calme, et une vague de sérénité régnait, j'ai regardé devant moi et une personne nous dirigeait, debout sous la fenêtre, elle portait une tenue blanche...je me suis réveillé de mon sommeil! J’ai vu ce rêve là plusieurs fois durant ces dix dernières années, et je me réveille toujours paisible après ». 
   A l'université de San Francisco; j'ai fait la connaissance d'un étudiant arabe que j'enseignais, et j'ai noué une bonne relation avec lui, il m'avait offert une copie du Coran, et quand je l'avais lu pour la première fois, j'ai senti comme si c'était le Coran qui "me lisait"!
Et un jour j'ai voulu rendre visite à cet étudiant à la mosquée de l'université, j'ai descendu les escaliers et je me suis trouvé devant la porte. Redoutant d’entrer, je suis donc remonté et j'ai pris une longue respiration, ensuite je suis redescendu et j'ai senti que mes pieds ne pouvaient plus me porter , j'ai posé ma main sur le passe de la porte , et je tremblais, puis je suis remonté une deuxième fois , et je me suis senti vaincu... j'ai pensé à retourner à mon bureau...plusieurs secondes se sont écroulées , des secondes pleines de mystères, des secondes qui m'ont poussé à regarder vers le ciel, et là le combat s'est achevé et j'ai fait une prière vers le ciel:
"Mon Dieu offrez moi la force d'entrer à la mosquée si tel est votre volonté.."
   J'ai descendu les escaliers, j'ai poussé la porte, à l'intérieur j'ai trouvé deux jeunes hommes qui discutaient, ils m'ont salué, et l'un d'eux m'a demandé si je voulais savoir quelque chose sur l'islam? J'ai répondu: "oui, oui......je le veux". Et après une longue conversation, j'ai montré ma volonté de me convertir à l'islam, l'Imam m'a alors dit: " dit: J'atteste " j'ai répété: "J'atteste", et il dit: "Qu'il n'y a pas de Dieu - je croyais toute ma vie à cette expression - sauf Allah", j'ai répété après lui, et il continua:"et que Mohamed et le prophète de Allah",je l'ai répété après lui.
Ces mots étaient comme des gouttes d'eau pures fraîches qui coulaient dans la gorge brûlée de soif d'un homme qui a failli mourir assoiffé!!
...je n'oublierai jamais ces moments où j'ai prononcé l'attestation pour la première fois, c'était le moment le plus difficile pour moi dans ma vie certes, mais c'était aussi le moment le plus fort et le plus libre.
   Deux jours après, j'ai appris ma première prière de "Djoumouaa"(prière du vendredi), l'Imam récitait le Coran, nous étions derrière lui, rangés épaule contre épaule, nous bougions comme si nous formions un seul corps, j'étais au troisième rang, nos fronts touchaient le tapis rouge, le temps calme régnait!! L’Imam était sous une petite fenêtre d'où pénétrait une petite lueur, il portait une tenue blanche!! Je me suis dit avec force: "oui c'est le rêve! Ce même rêve!!"...je me suis demandé: "est ce que je suis dans le rêve?" mes yeux étaient remplis de larmes,"assalamou alaïkoum wa rahmatou allah" (paix et clémence d'Allah sur vous) c’est la fin de le prière, et je me suis mis à observer les murs gris !! j'ai ressenti un frisson, car c'est la première fois que j'ai senti l'amour, cet amour qui ne s'obtient qu'avec le retour vers Allah!      (1)
"Par l'audace de mon esprit, par les battements de mon coeur
Par un amour qui a envahit tout mon être et qui demande"
"Je t'ai prié mon Dieu pour que tu sois content de moi
Et j'implore Ta satisfaction mon Dieu par mon amour à Toi "   (2)
   Et quand on pose la question au docteur Lang à propos de sa conversion à l’Islam, il répond:
"A un moment donné de ma vie, Dieu m'a aidé par sa clémence et son vaste savoir, quand je souffrais dans mon intérieur. C'était une souffrance et une douleur infernale, j'avais une grande capacité à remplir ce vide spirituel dans mon coeur,... et je suis devenu musulman...Avant l'Islam, je ne connaissais pas du tout le sens de l'amour, mais quand j'ai lu le Coran , une vague de miséricorde et de douceur a envahit mon coeur, j'ai senti cet amour perdurer dans mon coeur, ce qui m'a guidé vers l'Islam c'est bien cet amour irrésistible envers Allah"(3)
   "L’Islam c'est la soumission à la volonté de Allah, c'est un chemin qui guide à une élévation sans frontières, et à des degrés illimités de paix et de quiétude, c'est un moteur à toutes les capacités humaines, c'est le dévouement spontanée du corps, de la raison, du coeur et de l'esprit...(4)
   "Le coran c'est ce noble livre qui m'a pris de force, qui a possédé mon coeur, qui m'a fait soumettre à Allah, le Coran attire son lecteur à l'instant extrême, quand il lui semble qu'il est seul debout face à son Créateur..  (5)
   Et quand tu prends le Coran entre tes mains et que tu le lis attentivement, tu ne peux pas le lire indifféremment, il porte sur toi comme s'il en avait des droits.. il te parle, il te critique, t'intimide et te tient tête...j'étais de l'autre côté, et c'était évident que celui qui a envoyé ce livre me connaissait plus que je ne me connaissais moi même; le coran me dépassait toujours dans ma pensée, il répondait à me questions, et chaque nuit avant de dormir je posais mes questions et oppositions, mais je découvrais la réponse le lendemain, j'ai fait face à moi même à travers les pages du Coran...(6)
   Après mon Islam, j'ai fait des efforts pour assister aux prières afin d'écouter le son de la récitation du Coran, malgré que je ne connaissais pas l'arabe, quand on m'a demandé pourquoi, j'ai répondu:" pourquoi le petit nourrisson se calme à la voix de sa maman? Je souhaiterai vivre sous la protection de ce son jusqu'à l'éternité" (7)
"La prière est le principale instrument de mesure quotidien du degrés de la soumission du croyant à son Dieu, et quels beaux et merveilleux sentiments, quand tu t'inclines à ton Créateur par terre, de façon stable, tu sens que tu es transporté soudainement au paradis, tu respires de son air, tu sens de sa terre, tu savoures ses parfums, comme si tu as failli quitter cette terre, et que tu es entre les bras de l'amour pour ton Dieu.."(8)
"La prière du Fadjr (l'aube) est la plus émouvante des prières, il y a une certaine envie qui te pousse à te réveiller, alors que tout le monde dort, pour écouter le son du Coran qui remplit cette atmosphère nocturne si calme, tu sens comme si tu quittais ce monde et que tu voyageais avec les anges pour implorer ton Dieu à l'aube"(9)
Et pour conclure l'histoire du docteur Jeffrey Lang, on va citer son invocation à son Dieu: "Mon Dieu si je me tourne une seconde fois vers l'infidélité dans ma vie, mon Dieu tuez moi avant que cela ne se produise et sauvez moi de cette vie; mon Dieu je ne saurai survivre un jour sans croire en toi"  (10) .
Écrit par: le docteur  Abdel Mootti Eddalati
Traduit par Ihsene Taihi
source:
Références:
(1) résumé des deux livres: "le combat pour la foi" et " même les anges demandent". Mathématicien certes, mais ces paroles sont inondées d’émotions et de sentiments. Pour dire, ni les mathématiques ni la physique n’en sont exempts.
 (2) des vers du Divan de "Abdel Mootti Eddalati"
(3) "même les anges demandent" p.211-280
(4) même livre p.75
(5) même livre p.209
(6) "le combat pour la foi" p.34
(7) même livre p.120
(8)"même les anges demandent" p.366
(9) "le combat pour la foi" p.111
(10) "même les anges demandent" p.234


source: 55a.net
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22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 12:57

1-seul-chemain.jpg
Rappel pour chacun de nous et message d'espoir pour nos frères et soeurs
qui ont embrassé l'islam - Que Dieu guide nos coeurs vers sa Lumière - amine

 

A voir

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 20:32
Bismillah a Rahmane a Rahim (Au Nom de Dieu le Très Miséricordieux ,le Tout Miséricordieux)

Salam Alaykoum (que la paix soit avec vous)

Convertie à l'Islam depuis 10 ans ,je vous apporte mon témoignage en toute modestie sur ma façon de vivre l'Islam.

Lors de ma conversion qui fut comme un coup de foudre ,j'ignorais pratiquement tout de l'Islam ,et combien je serais heureuse de cette décision ,le bonheur et la force que cela m'apporterait par la grâce de Dieu.

Mais rien n'est acquis ,c'est lorsqu'on décide d'être musulman (e )que commence le défi d'être à la hauteur de son choix. Posons nous chaque jour la question :"Suis je vraiment musulman(e)?"

Au niveau de la pratique ,nous savons ce qu'il faut faire (5 piliers de l'Islam*).C'est donc très clair mais je pense que le comportement est également primordial et c'est un travail quotidien sur soi-même ,et au niveau relationnel Il n'est pas inutile de se demander souvent :"Ne suis - je pas blessant(e) quand je parle ? Suis-je suffisamment humble ?Est-ce que j'éprouve réellement de la compassion ? Suis je assez généreux(se) ? Suis je assez à l'écoute de mes proches ?Est-ce que j'accepte leurs défauts ?"Nous ne pouvons pas être parfaits(es) bien sûr et les efforts doivent être constants ,et lorsqu'on fait ces efforts ,on en retire un bienfait immense autant par rapport à Allah (qui veut que nous ayons un bon comportement)que par rapport aux autres et à soi-même.

L'Islam est la paix de l'âme ,le refuge dans ce monde où les valeurs sont l'argent ,le pouvoir ,le paraître ,le matérialisme .Le jour du jugement ,tout cela sera bien dérisoire et seuls nos actes resteront.

Avant ,je m'escrimais à trouver des solutions et émettre des hypothèses par rapport à ma vie :"Que ferais-je si ceci …Et si cela arrive ?Et quand va arriver cela ?"

A présent ,j'ai confiance en Allah car je sais que ma vie et mon destin sont entre Ses mains .Je crains Allah mais je l'aime pour ce qu' Il est :Le Dieu d'Amour et de Miséricorde.

Il est vrai qu'en France ,les musulmans sont peu aimés mais ce qui compte c'est d'être aimé d'Allah .Peu importe les mauvais regards et les remarques stupides en portant le voile ,j'obéis à Allah premièrement mais j'annonce aussi la couleur :"Je suis musulmane et fière de l'être .Al Hamdu Lillah(Merci à Dieu)!"

Que Dieu accepte nos efforts et pardonne nos erreurs , Incha'Allah(Si Dieu le veut)

 

Dounia

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 19:22
CASSIUS CLAY (Maintenant Mohamed Ali Clay): Boxeur américain. (Trois fois Champion du Monde de Boxe, catégorie Poids Lourds), anciennement Chrétien. (Converti à l’Islam en 1965).

“ J’ai eu beaucoup de grands moments dans ma vie. Mais les sensations que j’ai éprouvées tandis que j’étais sur Le mont Arafat, le jour de Hadj (pèlerinage musulman), étaient les plus forts de ma vie. Je me suis senti exalté par l’atmosphère spirituelle indescriptible qui y régnait: lorsqu’un million et demi de pèlerins invoquaient Dieu pour le pardon de leurs péchés et pour leur accorder Sa Grâce et Ses bénédictions. C’était une expérience poignante que de voir des gens appartenant à des couleurs, races et nationalités différentes, rois, hommes d'états et hommes ordinaires de pays très pauvres, tous enveloppés de deux draps blancs simples, le même pour tous, priant Dieu. Priant Dieu sans aucun complexe de supériorité ou d’infériorité entre eux. C’était une des manifestations pratiques et concrètes du concept d’égalité (de l’homme) en Islam.” (Interview du quotidien
“AL-MADINAH”, Jeddah, 15 Juillet 1989).

Adresse actuelle: [...] Chicago, IL60615. USA

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 17:03
LEOPOLD WEISS (puis Mohammad Asad): Homme d’Etat autrichien d’origine juive, journaliste et auteur; ancien correspondant étranger pour le célèbre Frankfuerter Zeitung; auteur de “Islam at Cross Roads”, “Le chemin de la Mecque” (Fayard éd.) et traducteur du Coran. (Converti à l’Islam en 1926).

“ L’Islam me paraît comme un chef d’œuvre d’architecture. Toutes ses parties sont harmonieusement conçues pour se compléter et se soutenir entre elles. Rien n’est ici superflu, et rien ne manque, avec comme résultante l'équilibre parfait d’une composition sans faille.”

Décédé le 20 février 1992

source: sajidine

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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 21:23

Par Dr Nazmi Khalil Abou Al-Atta Musa

Quand les Musulmans se rendirent compte que l’étude des sciences cosmiques, était un culte et que leur application dans leur vie, était un devoir légitime, ils peuplèrent le monde par les lois d’Allah relatives à la Création , recoururent à la médication pour le traitement, abandonnèrent les mythes, les amulettes et les fétiches et construisirent les écoles, les hôpitaux et les observatoires. Ce message[1] écrit par un patient français, fut trouvé par l’un des chercheurs et chroniqueurs français. Ce message rédigé il y a dix siècles, fut envoyé par l’un des patients français de l’hôpital islamique où il se faisait soigné à Cordoue, à son père qui se trouvait à Paris, pour lui décrire son état sanitaire ainsi que l’état de l’hôpital islamique. Voici la teneur de ce message traduit d’après son texte original :

« Mon cher père :

Tu as mentionnédans votre message que vous m’envoieriez de l’argent pour mon traitement, je vous dis que je n’ai nullement besoin d’argent, car le traitement dans cet hôpital islamique se fait gratuitement.

De plus, l’administration de l’hôpital verse à chaque malade qui a repris ses forces, une somme de cinq dinars et lui offre un nouveau costume avant de quitter l’hôpital pour ne pas être forcé à travailler durant la période de convalescence.

Mon cher père,

Si vous venez me visiter, vous me trouverez dans le département de la chirurgie et du traitement des articulations. A votre rentrée par la porte principale, dirigez-vous vers le salon du sud, là vous trouverez d’abord le département des premiers secours et le centre du diagnostic des maladies, puis celui des articulations. Vous verrez près de ma chambre, une bibliothèque et un salon pour la lecture et les séminaires, où les médecins se rencontrent quotidiennement pour assister aux séminaires donnés par les professeurs.

Quant au département des maladies des femmes, il se trouve de l’autre côté de la cour de l’hôpital. Il est interdit aux hommes d’y pénétrer. Du côté droit de la cour, vous trouverez un grand salon consacré aux malades qui se sont améliorés pour y passer leur convalescence de quelques jours. Ce salon comprend une bibliothèque ainsi que certains instruments musicaux.

Mon cher père,

  Tout point et tout lieu dans cet hôpital, est très propre : le lit et le coussin sur lesquels on dort, sont couverts d’un tissu damassé blanc. Quant aux couvertures, elles sont fabriquées de soie douce et lisse. Toutes les chambres de l’hôpital sont munies d’eau pure qui est pompée à travers des tubes spéciaux liés à une grande source d’eau. Dans chaque chambre, se trouve une cheminée pour les jours d’hiver. Quant à la nourriture, c’est du poulet et des crudités, au point que certains malades ne veulent pas quitter l’hôpital sous l’attrait du repas délicieux. ».

C’est, mes chers frères musulmans, une image réelle de l’état sanitaire d’il y a 1000 ans, suivant le témoignage de l’un d’eux.

Voici maintenant une image réelle de l’état sanitaire en France juste avant 250 ans seulement :Docteur « Max Thrad » qui était médecin à l’un des hôpitaux français de Paris en 1730, a décrit l’état de l’hôpital français où il travaillait, en disant :« Son dallage était fait avec du parterre et était couvert d’herbes sèches, où les malades s’allaitaient l’un à côté de l’autre en sens contraire, et il n’y avait ni ordre ni bienséances.

Les enfants dormaient avec les vieillards et les femmes à côté des hommes. Ils étaient coulés les uns aux autres à cause du grand nombre des malades et de l’étroitesse des chambres. Le son de leurs cris de douleur retentissait, ils souffraient de la faim, puisqu’il n’y avait pas dans cet hôpital (français) de la nourriture pour leur suffire. Certains gens charitables faisaient don de nourrir les malades pour la satisfaction de Dieu.

 

Cet hôpital (français) était impropre et plein de mouches et d’insectes. Ses chambres puaient au point que le médecin de l’hôpital trouvait difficile de pénétrer dans la salle des malades, sous l’effet des odeurs fétides. C’est pourquoi il portait une éponge imbibée du vinaigre qu’il mettait sur son nez de temps en temps. Les cadavres des morts restaient sur place près de 24 heures jusqu’à leur décomposition à côté des autres malades encore en vie »[2].

Tel était l’état de leurs hôpitaux depuis 300 ans et celui des hôpitaux des musulmans depuis 1000 ans. L’hôpital islamique rivalisait avec un hôpital international luxueux de nos jours, tandis que l’hôpital français n’était qu’une tombe temporaire.

J’étais forcé de raconter cette histoire dans une réunion tenue à Bahreïn quand certains répétaient que l’Histoire islamique n’était composée que du retard, du meurtre, de barbarie et d’injustice. Alors j’ai dit où sont les hôpitaux, les écoles et les waqfs islamiques ?

Il y avait un waqf du sucre pour le distribuer aux orphelins lors des fêtes et des mariages.

Il y avait un waqf pour ceux qui distraient les malades. Le docteur Ahmed Eissa Bek a écrit (qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) un excellent ouvrage sur l’Histoire des « Bimâristânât » en Islam, où il a montré la grandeur des hôpitaux islamiques qui étaient parrainés par les gouverneurs et les gouvernés. Voici, en outre, les universités Al-Azhara, Al-Zatouna, Al-Qarawiyyn et la mosquée omeyyade, Grenade, Espagne, témoignant de la puissance de la civilisation islamique.

Pourquoi voyons-nous maintenant cette régression scientifique et la négligence partout. Si seulement nous mettons ce message en face de nous et le publions partout, pour dire voici comment nous étions et comment ils étaient et comment nous sommes devenus et eux sont devenus.

L’affaire est importante et sérieuse et chacun de nous doit penser à une issue de cette impasse de retard dangereux.

 


[1]« Al-Tafawq Al-`Ilmî fi al-‘Islam” par l’émir Dja`far Al-‘Archadu, Beyrouth, Institution Al-Risala (1990), Page 52.

 [2]« Qarhanak islam ouroupa faris » traduit vers l’arabe par Murtada Rahban.

 Traduit par Abir Adly

source: 55a.net

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 13:09

Témoignage de Nour ( 15 ans)

 J’écris cette lettre pour te donner des nouvelles du monde que tu as quitté et qui est à tout jamais derrière toi. C’est un bien drôle de monde et je dois t’avouer que je me sens, parfois, un peu perdue dans ce paradoxal 21ème siècle.

En apparence, rien ne ressemble à la société que tu as laissée. En apparence...
De là d’où je viens, on téléphone sur le balcon du cinquième étage et on s’endort le MP3 à la main dans un avion Paris-Alger. Le monde est re-lié et mon interlocuteur peut être en Argentine, en Afrique du Sud, en Suède ou les trois à la fois. Là d’où je viens, je n’entends pas l’appel à la prière mais le bruit de la ville incessant m’accompagne toujours.

Un peu enfantine, j’ai souvent rêvé de t’avoir près de moi le temps d’une journée. Je t’imagine alors m’accompagnant dans le métro ou en voiture.

L’espace d’un trajet, tu découvrirais de drôles de montures électriques et un mode de vie frénétique.Tu serais surpris de voir le nombre de personnes âgées et le peu de considérations qu’on leur porte. Tu verrais aussi la grandeur de la mixité ethnique et sociale. Là d’où je viens, dans la même rue, tu peux y observer la population du monde en miniature.

Tu y verrais des choses et des comportements regrettables, voire blessants et franchement inhumains...
Tu serais surpris peut être...

Cher Prophète, bonne nouvelle malgré tout. Le monde ne t’a pas oublié.

On chante encore ton histoire dans les plus belles mosquées, avec les plus performantes des sonos. On raconte parfois quelques bribes de ta vie à la télévision et à la radio. Certaines chaînes du câble te sont entièrement consacrées. On propage tes prouesses dans les langues les plus inattendues, de par les journaux, les livres ou encore sur Internet.

Moi aussi, je m’y suis mise, j’aime parler de toi et j’apprécie de plus en plus écouter les bons conteurs de ta vie. Chacun insiste sur ce qu’il souhaite développer. Tes qualités sont toujours mises en avant par tes fidèles et chacun dans le creux de sa prière se souvient.
Des quatre coins du monde, ton nom raisonne encore.

En guise de gratitude, tes enfants portent ton nom et espèrent ainsi vêtir certaines de tes vertus. Parfois on se rassemble et on se remémore. Les plus chanceux te voient encore en rêve.

Moi, je ne t’ai jamais rencontré en songe mais j’espère sincèrement que nos vies se croiseront un jour et que tu m’accueilleras avec bienveillance parmi les tiens.

Je t’aime et je t’admire sincèrement même si je n’arrive même pas à prononcer correctement ton nom. Il m’arrive aussi de me mélanger dans les sonorités des bénédictions qui te sont accordées. Je t’aime avec un peu de maladresse je crois...

Depuis que Dieu, dans Son Infinie Miséricorde a touché et illuminé mon cœur, je me suis découverte une sensibilité insoupçonnée et j’ose te l’avouer, je pleure...
Je me cache parfois des hommes pour ne pas fléchir, mais je pleure. Je pleure comme une enfant. Les autres ne pourraient pas comprendre mes larmes...

Je dois te l’avouer, je viens tout juste d’arriver chez toi, dans ta communauté. Je suis un peu essoufflée et fatiguée de mon long voyage. Tes descendants m’ont bien accueillie. Il faisait si bon vivre dans leur agréable demeure. Reposée, je me suis endormie, éreintée, épuisée mais rassurée comme l’enfant perdu qui retrouve sa douce mère inquiète, à la fin d’une longue journée de recherche et de faux espoirs.

En me couchant, je me suis sentie propre comme jamais... et je re-visualisais les péripéties et les aventures de ma longue journée et de ma petite vie.

Mon cœur te réclame et demande sans cesse ta douce compagnie. Peut-être qu’un jour...
En attendant de te rencontrer, inch’Allah, j’implore Dieu de déverser sur toi Ses bénédictions les plus pures.

Nour,

Paris, le 25 mai 2006

Faïza N.
source: aslim taslam

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 13:15

Philippe Troussier a confirmé à Afrik qu’il s’est bien converti à l’islam. Calme et « un peu gêné » de cette révélation dans la presse, il a accepté de nous dire pourquoi il a embrassé la religion du Prophète Mahommed

Philippe Troussier a reçu plusieurs coups de fils depuis que la presse a dévoilé qu’il s’est converti, de même que sa femme, à l’islam. Une affaire qui le met quelque peu mal à l’aise, puisqu’il n’a pas choisi de divulguer ce qu’il estime être un pan personnel de sa vie. L’ancien entraîneur de l’équipe nationale marocaine de football, qui vit à Rabat, a tout de même accepté d’expliquer à Afrik pourquoi il a embrassé l’islam.

Afrik.com : Nous avons lu dans la presse que vous vous étiez converti à l’islam. Pourquoi ce choix ?
Philippe Troussier :
Ce n’est pas facile de commenter quelque chose qui touche à un aspect personnel... Je suis un homme de foi, qui vient d’une religion monothéiste. Me convertir était une démarche personnelle, spirituelle, qui a fait son chemin. Ce n’est pas arrivé du jour au lendemain. Je suis au contact de diverses sensibilités et cultures, je fais un métier qui m’amène à rencontrer des hommes au cours de mes voyages professionnels. C’est pour ça que j’ai embrassé cette religion. C’est une mise en concordance entre ma foi et mon pays d’accueil, que j’aime et qui m’aime, le Maroc, où je vis depuis dix ans. C’est un acte d’amour et de respect.

Afrik.com : L’information est parue dans la presse sans que vous n’ayez été apparemment consulté...
Philippe Troussier :
Une information est parue dans la presse un peu à mon insu. Je pense que c’est quelqu’un de proche qui l’a donnée. Je réponds à vos questions parce que vous faites votre boulot, mais je ne recherche pas la médiatisation. Ma démarche est personnelle et ne regarde que ma liberté de conscience.

Afrik.com : Vous sentez-vous trahi ?
Philippe Troussier :
Trahi, c’est un bien grand mot, parce que j’ai de l’estime pour cette personne. Mais je me sens un peu gêné. Ces choses-là sont sensibles, encore plus dans le monde dans lequel on vit.

Afrik.com : La presse a rapporté que vous avez adopté deux fillettes. Est-ce vrai ?
Philippe Troussier :
Il n’y a pas d’adoption ici, mais j’ai deux enfants sous mon toit que je protège et que j’éduque pour être en accord avec elles et leur faire du bien. Elles ont toujours un contact avec leur famille. Il y a par ailleurs d’autres Marocains qui vivent sous mon toit.

Afrik.com : Comment s’est déroulée la cérémonie ?
Philippe Troussier :
C’était une cérémonie simple, où il y avait deux adouls. J’ai passé un entretien et à partir de là on m’a fait réciter la chahadia. Mais ce n’est pas ça le plus important pour moi. C’est l’état d’esprit qui m’habite. C’est un peu comme un mariage : quand on se marie, ce n’est pas tant le bout de papier qui importe que le cheminement qui y a conduit.

Afrik.com : Alors, maintenant, vous vous appelez Omar et votre femme Amina ?
Philippe Troussier :
Oui. Ce qui est marrant, c’est que quand j’étais petit on m’appelait homard. J’aime ce prénom parce que c’est celui du compagnon du Prophète, qu’il est vertueux et plein de courage.

mardi 28 mars 2006, par Habibou Bangré

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