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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 10:50
Bon nombre de filles adressent des correspondances aux garçons et expriment à travers les lignes de leurs lettres beaucoup de propos que je salirais ma plume et vos oreilles en les reproduisant. C’est un phénomène qui s’est répandu dans cette société. C’est pourquoi nous nourrissons d’immenses espoirs que vous daignerez écrire un traité qui aborde cette question avec tous les arguments appropriés. J’ai même discuté avec beaucoup d’entre eux sur le danger que représente cette affaire, mais compte tenu de l’étroitesse de mes connaissances due à mes lectures peu étendues, je n’ai pas réussi à les convaincre en dépit de plusieurs tentatives.

Louange à Allah

Parmi les objectifs essentiels de l’Islam figure la préservation de la progéniture et de l’honneur. C’est pour cela qu’Allah a interdit la fornication et a prescrit la peine de la flagellation et celle de la lapidation. Il a également interdit l’usage de toutes les voies qui y mènent tel que le tête-à-tête avec une femme étrangère, un regard pécheur, un clin d’œil traître, un voyage sans mahram (sans l’accompagnement d’un proche parent) le fait pour la femme de sortir de chez elle bien parfumée, exhibitionniste et négligemment vêtue, dans le but de s’emparer des cœurs des jeunes, de les séduire et de les détourner de leur religion.

Il en est de même du discours d’un séducteur adressé à une femme et la réponse de celle-ci par des propos de nature à attirer l’autre, à le pousser à nourrir des illusions, à susciter son désir (sexuel et à le faire tomber dans ses filets). Cela peut se passer aussi bien dans la rue qu’à travers une communication téléphonique ou une correspondance épistolaire ou autre. C’est pour ces considérations qu’Allah a interdit aux femmes de Son messager (bénédiction et salut soient sur lui) - bien qu’elles fussent des femmes irréprochables - de perpétuer la conduite anté-islamique et d’utiliser un langage assez doux pour susciter l’espoir d’un homme au cœur malade (hypocrite). C’est pourquoi Il leur a donné l’ordre de tenir un langage correct. A ce propos, le Très Haut dit : « Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d' avant l' Islam (Jâhiliya). Accomplissez la Salâ, acquittez la Zakâ et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison (du prophète), et veut vous purifier pleinement. Et gardez dans vos mémoires ce qui, dans vos foyers, est récité des versets d' Allah et de la sagesse. Allah est Doux et Parfaitement Connaisseur. » (Coran, 33 : 33-34).

Les jeunes hommes musulmans doivent craindre Allah, préserver leur sexe, baisser leur regard, contrôler leur langage et leur plume pour les débarrasser de l’indécence, des propos dégradés, de l’échange de paroles scabreuses avec les jeunes filles et des tentatives menées pour les tromper.

Les jeunes musulmanes doivent, elles aussi, avoir le même comportement, garder leur chasteté, éviter de sortir de chez elles vêtues mais nues (porteuses de vêtements transparents) pour se livrer à l’exhibitionnisme.

Il est rapporté de façon sûre que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «  Je n’ai pas encore vu deux catégories de pensionnaires de l’enfer : des hommes munis de cravaches telles des queues de bœuf avec lesquelles ils frappent les gens, et des femmes habillées mais nues et qui marchent nonchalamment la tête parée par des tresses semblables à la bosse inclinée d’un chameau. Celles-là n’entreront pas au paradis et n’en sentiront pas l’odeur. Pourtant son odeur est perceptible à tant ou tant de jours de marche. » (rapporté par Ahmad et par Mouslim dans le Sahih).

Si les jeunes hommes et les jeunes femmes obéissent à Allah et à son Messager, transcendent les bassesses, s’écartent des voies conduisant aux tentatives et aux endroits douteux, cela sera plus propre et plus pur pour leurs cœurs et plus apte à hisser leur rang et protéger leur société. C’est Allah qui nous assiste.


Extrait des avis de la Commission Permanente, 12/381-382.

source: www.islam-qa.com/fr
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 17:52
Mon mari et moi-même, voulons suivre des cours d’arabe. Mais les classes sont mixtes et nous savons que cela est interdit. Qu’est-ce que la mixité? Quel est son statut ? Quel en est l’argument ?
Voici quelques détails complémentaires : la classe contient 10 étudiants dont une majorité de femmes à côté de non musulmans. Pouvons-nous, mon mari et moi-même y assister ?

Louange à Allah

La réunion des hommes et des femmes en un seul lieu, le mélange des deux groupes, leur interpénétration, leur bousculade, le fait que les femmes se dévoilent en présence des hommes sont des choses interdites par la loi parce que causes de tentation et de provocation du plaisir charnel et pouvant constituer des facteurs susceptibles de conduire aux turpitudes et aux péchés.

Les arguments de l’interdiction de la mixité abondent dans le livre et la Sunna. Nous en citons les propos du Très Haut : «ش vous qui croyez! N' entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu' invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu' on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez- vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu' Allah ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez- le leur derrière un rideau: c' est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager d' Allah, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès d' Allah, un énorme péché.  » (Coran, 33 : 53).

Dans le cadre de son explication de ce verset, Ibn Kathir (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : «  De même que je vous ai interdit de les envahir, de même abstenez-vous totalement de les regarder. Si l’un de vous avait besoin de quelque chose auprès de l’une d’elle, qu’il ne la regarde pas et qu’il ne s’adresse à elle qu’à travers une barrière.

Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a tenu compte de l’interdiction de contact direct entre les hommes et les femmes, même dans les lieux qui lui sont les plus aimés sur terre : les mosquées, d’où la séparation entre les rangs des hommes et ceux des femmes et la pause recommandée aux hommes après la prière afin de permettre aux femmes de se retirer et l’affectation d’une porte spéciale aux femmes. Tout cela s’atteste dans ce qui suit :

- Um Salamata (P.A.a) a dit : « Quand le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) avait terminé sa prière, les femmes se retiraient aussitôt. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) marquait une petite pause avant de se lever ». Ibn Shihab a dit : «  Je pense - Allah le sait mieux - qu’il observait la pause pour permettre aux femmes de se retirer avant d’être rattrapées par les premiers partants » (rapporté par Boukhari, n° 793) et par Abou Dawoud n° 876 dans le livre de la prière sous le titre : chapitre sur le départ des femmes avant les hommes.

-Ibn Omar a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «  Si nous laissions cette porte aux femmes ? » Nafi dit : « Ibn Omar n’est pas passé par ladite porte jusqu’à sa mort ». (Rapporté par Abou Dawoud, n° 484 dans le livre de la prière, chapitre «contrôle strict de cela ».

- Abou Hourayra (P.A.a) dit : «  Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «  Le premier des rangs occupés par les hommes en est le meilleur  et le dernier des rangs occupés par les femmes en est le meilleur » (rapporté par Mouslim, n° 664).

Ceci fait partie des plus grandes preuves de l’interdiction par la Charia des contacts directs entre les hommes et les femmes. Ce texte indique que plus l’homme est éloigné des rangs des femmes, mieux cela vaudra, et plus la femme est éloignée des rangs des hommes, mieux cela vaudra.

Si ces dispositions s’imposent dans la mosquée qui est un lieu de culte propre où les hommes et les femmes sont très éloignés de l’excitation de leurs désirs charnels, il est certain qu’elles s’imposent davantage ailleurs.

- Abou Assid al-Ansari a rapporté avoir entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire alors qu’il sortait de la mosquée et que les hommes et les femmes se mélangeaient dans le passage : « Ô femmes, reculez car vous n’avez pas à emprunter le milieu du passage, marchez sur les bords ». Depuis lors, la femme collait au mur au point que ses vêtements s’y accrochaient ». (rapporté par Abou Dawoud dans le livre des règles de conduite de Ses Sunan, chapitre : «  La marche des hommes et des femmes sur le même chemin. »

Nous savons que la mixité et la bousculade entre hommes et femmes constituent une épreuve généralisée à nos jours dans la plupart des lieux tels que les marchés, les hôpitaux, les universités et ailleurs, mais (nous disons ceci) :

Premièrement, ce n’est pas notre choix et nous n’en sommes pas content en particulier au cours des conférences religieuses et des réunions des conseils d’administration des centres islamiques.

Deuxièmement, nous prenons des dispositions pour éviter le contact direct entre les hommes et les femmes et réaliser le maximum d’intérêts qui peuvent l’être. C’est ainsi que nous isolons les places réservées aux hommes de celles réservées aux femmes et affectons des portes à chaque groupe et utilisons des moyens de communication modernes pour faire entendre tout le monde et nous nous efforçons d’atteindre rapidement la suffisance en matière d’enseignement féminin, etc.

Troisièmement, nous craignons Allah dans la mesure du possible en baissant la voie et en maîtrisant nos âmes.

Voici un extrait d’une étude menée par un chercheur sociologue musulman à propos de la mixité. Voici ce qu’il a dit : « Quand nous avons posé la question suivante : «  Quel est le statut de la mixité dans la Charia selon vous ? » Nous avons obtenu les réponses suivantes :

- 76 % des personnes interrogées ont répondu qu’elle n’était pas permise ;

- 12 % ont répondu qu’elle était permise dans le respect des dispositions             morales et religieuses ;

- 12 % ont répondu par « je ne sais pas ».

A la question : qu’allez-vous faire si vous aviez à choisir comme lieu de travail entre un milieu mixte et un milieu non mixte, les réponses ont donné les pourcentages que voici :

- 67 % ont choisi le milieu non mixte

- 9 % ont choisi le milieu mixte

- 15 % ne refusent aucun milieu approprié à leur spécialité qu’elle soit mixte ou           pas.

Très gênant :

- Avez-vous vécu une situation gênante en raison de la mixité ?

Parmi les situations gênantes citées par les participants aux enquêtes figurent les suivantes :

- au cours d’un jour ouvrable, je me suis rendu au service. Une de mes collègues voilées qui se trouvait au milieu de ses collègues femmes s’était dévoilée et mon arrivée l’a surprise. Ce qui m’a beaucoup gêné….J’étais censé effectuer une expérience au laboratoire de l’Université, mais je me suis absenté ce jour-là et devais y aller le lendemain pour me rendre compte que j’étais devenu le seul objet de conversation de tout un groupe d’étudiants auquel s’était jointe la directrice de l’établissement et la responsable du Labo. Ceci m’a beaucoup gêné et bloqué mes mouvements quand je me suis confronté à ces regards féminins désapprobateurs et gênants qui ne cessaient de me poursuivre.

- j’essayais de sortir un vêtement féminin d’un placard au moment où, un collègue, qui se trouvait derrière moi, vint prendre quelque chose de son propre placard. Mon collègue se rendit compte de mon embarras et se barra très vite pour ne pas me gêner.

- Il est arrivé qu’une des étudiantes de l’Université s’est heurtée à moi au tournant d’un couloir bourré de monde. La collègue courait très vite pour assister à un cour magistral. Après le choc, elle a perdu son équilibre et je l’ai retenue de mes bras comme si j’allais la serrer contre moi. Vous pouvez imaginer combien nous étions gênés quand nous nous sommes aperçus que nous étions devant un groupe de jeunes insouciants.

- une collègue est tombée dans l’escalier de l’auditorium de l’Université et ses vêtements se sont repliés d’une façon très gênante et la façon dont elle était tombée ne lui a pas permis de faire l’effort nécessaire pour se relever tout de suite. C’est pourquoi un jeune homme qui a assisté à la scène n’a pas hésité à l’aide à se relever.

- je travaille dans une société. Une fois, je me suis rendue auprès de mon patron pour lui remettre certains papiers. Quand j’allais sortir du bureau, le patron m’a rappelée et quand je me suis retournée vers lui, je me suis rendue compte qu’il tenait sa tête entre ses mains. Je m’attendais à ce qu’il me demandât un dossier ou des papiers et je m’étonnais de son hésitation... Il s’est tourné vers le côté gauche de son bureau faisant semblant d’être occupé tout en m’adressant la parole. Je m’attendais à ce qu’il me dît tout sauf que mes vêtements étaient entachés du sang des menstrues. Est-ce que la terre pourrait s’ouvrir pour engloutir une personne absorbée par un instant de prière ? J’ai effectivement demandé que la terre m’engloutisse.

Les victimes de la mixité :  histoires réelles.

L’espoir est-il perdu ?

Um Muhammad est une femme mûre ayant dépassé la quarantaine. Elle raconte son histoire.

J’ai vécu avec mon mari une vie discrète, même si elle n’était pas marquée par le rapprochement et la cohésion. Mon mari ne possédait pas la forte personnalité qui convenait à mon orgueil de femme, mais sa bonté me poussait à passer sous silence le fait que j’assumais la majeure partie de la responsabilité des décisions qui concernaient ma famille.

Mon mari répétait souvent le nom de son associé et collègue au travail en ma présence et il le rencontrait souvent dans son bureau qui faisait partie de notre appartement et cela a duré pendant des années. Par la suite, des circonstances ont conduit cette personne et sa famille à nous rendre visite. A partir de ce moment, des visites familiales se sont répétées. La forte amitié qui liait la personne en question à mon mari faisait qu’on ne s’était pas rendu compte de l’augmentation du nombre des visites ni les heures qu’elles duraient. Il venait même parfois s’asseoir avec nous pendant de longues heures. La confiance que mon mari lui faisait n’avait pas de limite. Au fil des jours, j’ai connu l’homme de près. Il était magnifique et respectable et j’ai commencé à pencher vers lui et au même moment, il partageait mon sentiment.

Les choses se sont déroulées ensuite de façon étonnante car j’ai découvert que c’est cette personne qu’il me fallait et c’est d’une telle personne que j’avais rêvée... Pourquoi vient-elle maintenant après tant d’années ? Au fur et à mesure que cette personne gagnait de l’importance à mes yeux, mon mari en perdait comme si j’avais besoin de découvrir la beauté de sa personnalité pour me rendre compte de la laideur de la personnalité de mon mari.

Mes rapports avec cette personne n’ont pas dépassé ces sentiments qui m’ont préoccupé nuit et jour. Ni lui, ni moi n’avons pas révélé ce qui se cachait dans nos cœurs jusqu’à ce jour. Pourtant mon mari ne représentait plus pour moi qu’une personne faible, réticente et négative. Je commençais à le détester et me demandais comme il ne s’en était pas rendu compte. Je me demandais encore comment j’avais pu supporter tout ce fardeau pendant toutes ces années. L’évolution des choses a entraîné une dégradation de la situation au point que je lui ai demandé le divorce et il me l’a accordé compte tenu de mon désir. Mais il est devenu une épave.

Pire, après la dislocation de mon foyer et le choc subi par mes enfants du fait de mon divorce, la situation familiale de l’homme (l’amant) s’est détérioré car, par intuition féminine, sa femme a deviné ce qui se passait dans les méandres de nos cœurs et a transformé sa vie en enfer. Sa jalousie était telle qu’au cours d’une nuit, elle a quitté son domicile à deux heures du matin pour venir m’attaquer chez moi en criant, en pleurant et m’accablant d’accusations. Son foyer aussi allait s’écrouler.

J’avoue que les belles rencontres que nous avions ensemble nous ont donné l’occasion de nous connaître à un moment de notre vie qui n’était pas approprié.

Sa famille s’est disloquée comme la mienne.

J’ai tout perdu et je sais que les circonstances dans lesquelles nous vivons, lui et moi ne permettent pas de faire un pas en avant vers une union conjugale. Je suis devenue plus malheureuse que jamais et je suis à la recherche d’un bonheur fictif et d’un espoir perdu.

L’une pour l’autre

Um Ahmad nous a racontés ce qui suit : Mon mari avait un groupe d’amis mariés. La solidité de nos relations nous poussait à nous rencontrer hebdomadairement au domicile d’un membre du groupe.

En moi-même, je ne me sentais pas à l’aise dans cette atmosphère qui entourait ces dîners agrémentés par de chocolats et des apéritifs ponctués de vagues successives de rire suscitées par des plaisanteries qui dépassaient souvent les limites de la décence.

Au nom de l’amitié, elle a laissé de côté les manières et s’est permise d’écouter d’un moment à l’autre des chuchotements étouffés et secrets entre une telle et l’époux d’une telle. Les plaisanteries de mauvais goût s’étendaient sans pudeur à des sujets très sensibles comme le sexe et des choses réservées aux femmes. C’était courant, acceptable et très apprécié.

Je participais à ces causeries mais ma conscience en souffrait. Puis arriva un jour qui dévoila le caractère dégradé et méprisable de ces rencontres.

Le téléphone sonna et j’entendis la voix d’un des amis membres du groupe. Elle lui souhaita la bienvenue et s’excusa en raison de l’absence de son mari. Le correspondant affirma qu’il savait cela et qu’il appelait pour moi. Je devins furieuse quand il me proposa d’avoir un rapport  (intime) avec moi. Je lui tins des propos très durs. Mais il éclata de rire en disant : laisse tomber ce sérieux avec moi. Sois sérieuse avec ton mari et regarde ce qu’il fait. Ces propos m’ont brisé mais je me suis dit cette personne veut détruire mon foyer . En fait, il a réussi à m’inspirer des doutes à l’égard de mon mari.

Peu de temps après, arriva la grande catastrophe. Car j’ai découvert que mon mari me trompait avec une autre femme, c’était pour moi une question de vie ou de mort. J’en ai parlé directement à mon mari en ces termes : tu n’es pas le seul à pouvoir établir des relations extra-conjugales. En effet, on m’a déjà proposé un projet similaire ! Puis je lui ai raconté l’histoire de son compagnon et il n’en revenait pas... Si tu veux que j’accepte tes relations avec cette femme, accepte mon projet !

Il m’a donné sur le champs une gifle qui m’a secouée. Pourtant il savait que je n’entendais pas exécuter un tel projet. Mais il a réalisé le malheur qui avait frappé notre vie et l’atmosphère viciée dans laquelle nous baignions. J’ai beaucoup souffert avant que mon mari ne se soit débarrassé de cette traînée à laquelle il était attaché comme il me l’a avoué par la suite.

Oui, il l’a abandonnée et est retourné à moi et mes enfants. Mais qui pourra lui redonner la considération dont il jouissait auprès de moi ? Qui pourra lui redonner le respect et l’estime que je lui portais ? La grande blessure que ces rencontres ont infligé à mon cœur y provoque le regret et la brûlure ... Cette blessure fournira toujours un témoignage sur le caractère néfaste de ses veillées dites innocentes. Ce cœur blessé sollicite la pitié du Maître puissant.

L’intelligence est aussi une source de tentation

Je travaille comme chef de section dans une grande société. J’éprouve une certaine admiration pour l’une de mes collègues depuis bien longtemps. Ce n’est point pour sa beauté mais pour son sérieux dans le travail, son intelligence et sa supériorité doublée du fait qu’elle est une femme très respectable, très réservée qui ne s’occupe que de son travail. Mon admiration s’est transformée en attachement. Pourtant je suis un homme marié qui craint Allah et qui ne néglige aucune prescription. Je lui ai fait part de mon sentiment, mais elle s’est détournée de moi car elle aussi est mariée et a des enfants et ne voit aucune justification pour l’établissement de quelque relation que ce soit avec elle, et quelle que soit l’appellation donnée aux relations comme amitié, collégialité, admiration etc. Parfois un mauvais sentiment m’envahit car il m’arrive de souhaiter au fond de moi-même que son mari se sépare d’elle pour que je l’épouse.

J’ai commencé à exercer des pressions sur elle au travail et je disais du mal de son niveau devant ses supérieurs. C’était une sorte de revanche. Mais elle accueillait mes remarques avec tolérance sans formuler une plainte, un commentaire ou une désapprobation. Elle poursuivait son travail et celui-ci prouvait son niveau. Ce qu’elle savait très bien. Plus je m’attachais à elle, plus elle s’éloignait de moi.

Je ne suis l’homme que les femmes peuvent séduire facilement car je crains Allah et ne dépasse pas dans mes relations avec elle le cadre des nécessités du travail. Mais voilà que celle-là m’a bien séduit. Quelle solution ? Je n’en sais rien.

Tel père tel fils ?

N.A.A, une fille de 19 ans a raconté ceci :

Jeune enfant, je regardais de mes propres yeux les veillées qui réunissaient les amis de la famille à la maison. Ce dont je me souviens est que je ne voyais qu’un seul homme : mon père. J’observais ces mouvements et ces déplacements. Ces regards dévoraient littéralement les femmes depuis les jambes jusqu’aux poitrines. Il savourait l’évocation des yeux de l’une, des cheveux d’une deuxième et de la taille d’une troisième. Ma pauvre mère, obligée d’organiser les cérémonies, était une femme très simple.

Parmi les invités, il y avait une dame qui cherchait délibérément à attirer l’attention de mon père, elle s’installait près de lui tantôt et faisait des gestes très laxistes tantôt. J’observais tout cela avec intérêt alors que ma mère, restée dans la cuisine, s’occupait de ses hôtes.

Les réunions ont été interrompues brusquement et, malgré mon jeune âge, j’ai essayé de comprendre ce qui s’était passé et d’analyser ce qui était arrivé, mais je n’y suis pas parvenue.

Ce dont je me souviens c’est que ma mère s’était complètement effondrée à l’époque et ne supportait plus d’entendre parler de mon père à la maison. J’entendais les adultes chuchoter autour de moi et employer des termes comme : (trahison, chambre à coucher, elle les a vus de ses propres yeux, la traînée, dans une situation déshonorante..) entre autres termes clés que seuls les adultes comprenaient.

Devenue adulte, j’ai compris et j’ai détesté tous les hommes et les ai pris pour des traîtres. Ma mère, ruinée, accuse toute femme qui vient nous voir qu’elle est une voleuse d’hommes et qu’elle va s’emparer de mon père. Quant à celui-ci, il est resté égal à lui-même et n’a cessé de se livrer à son passe-temps préféré qui consiste à courir derrière les femmes.

Maintenant, j’ai 19 ans et je connais beaucoup de jeunes et j’éprouve un plaisir débordant quand je me venge d’eux puisque je les considère tous comme une copie conforme de mon père. Je les attire et leur fais espérer sans qu’ils puissent couper un de mes cheveux ; ils me poursuivent dans les centres commerciaux et les marchés à cause de mes mouvements et mes gestes suggestifs délibérés. Mon téléphone ne cesse de sonner. Parfois, j’éprouve une certaine fierté de mes actes qui visent à venger le sexe féminin donc ma mère. Tantôt, j’éprouve remords et déception au point d’en étouffer. Ma vie reste un gros nuage noir qui porte le nom de mon père.

Avant que la hache ne s’abatte  sur la tête

S.N. A raconte son expérience :

Je ne pouvais pas imaginer qu’un jour les circonstances qui entourent mon travail me mettraient en contre direct avec l’autre sexe (les hommes). Mais c’est ce qui s’est passé effectivement.

Au début, je me cachais devant les hommes en utilisant le voile. Mais certaines sœurs m’ont fait savoir que ce vêtement attire davantage l’attention des autres sur moi et qu’il valait mieux l’abandonner, étant donné surtout que mes yeux étaient un peu attirants. J’ai effectivement retiré le voile en croyant que c’était préférable...

Après m’être habituée à la fréquentation de mes collègues, je me suis rendue compte que je me singularisais en leur sein à cause de ma froideur et mon manque de participation aux conversations et à l’échange de propos courtois. Tout le mode se méfiait de cette femme (sauvage à leurs yeux). C’est ce qu’une personne m’a révélé quand elle m’a assuré qu’elle ne désirait pas traiter avec une personne orgueilleuse et hautaine. Pourtant, j’étais tout sauf cela. Toujours est-il que j’ai décidé de ne pas me faire injustice en me plaçant à l’écart des collègues. J’ai commencé à partager leur vie pleinement. Et ils se sont tous rendus compte que je jouissais d’une grande éloquence et d’une grande capacité de convaincre et d’influencer. Je parlais de manière tranchée mais assez attractive pour certains collègues. Peu après, j’ai remarqué une certaine influence sur le visage d’un responsable direct. Cette influence se traduisait par la confusion, le jaunissement du teint, un plaisir perceptible tiré de ma manière de parler et de mes gestes.

Ce responsable suscitait délibérément certains sujets pour m’attirer dans la discussion. Ces yeux laissaient apercevoir des regards haineux. Cependant je ne puis pas nier qu’à partir de ce moment j’ai commencé à penser à cet homme, même si cela s’accompagnait d’une certaine stupeur et de l’étonnement pour la facilité avec laquelle l’homme peut tomber dans les filets d’une femme engagée !... Je me demandais ce qu’il en serait si cet homme avait affaire à une femme exhibitionniste qui l’invitait à la débauche ? Il est vrai que je ne pensais pas à lui de manière illégale, mais après tout, il a occupé une place dans ma pensée pour un laps de temps non négligeable. Peu après, mon orgueil et mon refus d’être l’objet d’un plaisir quelconque, fût -il purement moral, pour cet homme étranger, m’ont poussé à barrer la route à tout ce qui pouvait m’obliger à me retrouver en tête-à-tête avec lui. Au bout du compte, j’ai appris les leçons que voici :

1. Les deux sexes s’attirent l’un vers l’autre dans n’importe quelle situation, quel que soit l’effort fait par l’homme et la femme  pour ignorer cela. L’attrait peut commencer dans la légalité et finir dans l’illégalité.

2. Quel que soit l’effort fourni pour se protéger, l’on ne peut pas être à l’abri des filets de Satan.

3. Si l’on se sent vacciné et traite avec l’autre sexe dans les limites du raisonnable, on ne peut pas maîtriser les sentiments et les impressions de l’autre partie.

4. La mixité ne comporte aucun bien et ne produit pas les fruits qui lui sont prétendument reconnus. Bien au contraire, elle paralyse la réflexion saine...

Quoi après ?

Nous nous demandons après avoir abordé tous ces aspects liés à la mixité, que faudrait-il en déduire ?

Il est temps de reconnaître que, quel que soit notre effort mené pour embellir la mixité ou la minimiser, ses mauvais effets nous poursuivent et ses dégâts frappent nos familles.

La nature saine se refuse à admettre que la mixité offre une atmosphère saine aux relations sociales. C’est cette nature qui a poussé la majorité des personnes interrogées (76 %) à préférer travailler dans un cadre non mixte. Le même pourcentage (76 %) ont déclaré la mixité illégale.

Ce qui attire le regard ce n’est pas cet honorable pourcentage qui montre que notre société musulmane est encore propre selon ses membres, mais plutôt, le petit pourcentage de ceux qui affirment la légalité de la mixité soumise aux critères fournis par la religion, la coutume, les traditions, les mœurs, la conscience, la pudeur, la discrétion jusqu’à la fin d’une série de belles valeurs aptes selon eux à tracer les limites de la mixité.

Mais nous leur demandons : est-ce que la mixité à laquelle nous assistons aujourd’hui dans nos universités, nos marchés, nos lieux de travail et nos rencontres familiales et sociales est conforme aux critères susmentionnés ? Ces lieux ne regorgent-ils pas d’excès dans la manière de s’habiller, dans les conversations et les comportements ? Nous voyons l’exhibitionnisme, le laxisme vestimentaire, les tentations, les relations suspectes...

En fait, plus de morale, plus de conscience, plus de discrétion. C’est comme si l’on voulait dire : la mixité telle qu’elle se manifeste actuellement ne satisfait même pas ceux qui sont favorable à une mixité saine.

Il est temps pour nous de reconnaître que la mixité est cette chose chaude, humide et collante qui offre un terrain fertile aux parasites sociaux toxiques. Car ils se développent dans ses angles, sur ses murs et plafonds. Ils prolifèrent en tous sens sans que l’on se rende compte que la mixité en est la cause. La mixité est en vérité la source d’une tentation silencieuse. Car c’est à son ombre que les cœurs gagnés par les désirs charnels font mauvais pas et les trahisons éclatent et les foyers comme les cœurs s’écroulent.

Nous demandons à Allah le salut, la sécurité et l’amélioration de notre situation. Puisse Allah bénir notre Prophète Muhammad.

Islam Q&A
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

source: http://www.islam-qa.com/fr/cat/17
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:58
question:

J’ai beaucoup lu sur les heures pendant lesquelles on espère particulièrement obtenir l’exaucement des prières (le dernier tiers de la nuit, le Ramadan). Il m’est difficile de poursuivre les prières car j’implore Allah depuis 7 ans pour qu’Il me donne un bon mari, mais il n’y a aucun signe avant coureur qui permette d’espérer encore puisque je vis dans un endroit où il n’y a pas de musulmans… Comment me réarmer de patience dans une attente pour laquelle rien ne laisse présager une heureuse issue ? Je vous remercie beaucoup. Je suis très inquiète. 

Repondre:

Louange à Allah

Bénédiction et salut soient sur le Messager d’Allah. Cela dit, nous vous recommandons la crainte d’Allah, le Très Haut et de rester ferme dans les épreuves animée de la certitude que les troubles seront dissipées et les difficultés aplanies.

Il est peut-être préférable dans votre cas d’aller vous installer dans un pays à majorité musulmane afin de multiplier vos chances de trouver un mari pieux.

Vous ne devriez pas vous inquiéter pour une affaire qui fait partie de votre destin, car vous n’obtiendrez que ce qu’Allah vous a prédestiné. Que de femmes musulmanes célibataires âgées de trente voire de quarante ans ! Certaines ont même atteint la ménopause avant de se marier !

La prière est une arme très efficace pour celui qui sait en faire un bon usage. Priez Allah tout en étant sûre que votre prière sera exaucée, mais préparez aussi les causes de l’exaucement comme la consommation d’une nourriture licite et le choix de moments privilégiés. Méfiez-vous de l’empressement car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les prières de l’un de vous seront exaucées aussi longtemps qu’il ne sera pas trop pressé en disant : j’ai invoqué (Allah, mais n’ai pas obtenu l’exaucement » (rapporté par al-Boukhari, 5865 et Mouslim, 2735) d’après un hadith d’Abou Hourayra.

Sachez que (le résultat de) l’invocation est réservé pour le fidèle et il lui profitera dans tous les cas conformément au hadith rapporté par at-Tirmidhi d’après Abou Hourayra et dans lequel le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Tout homme qui invoque Allah aura son invocation exaucée  ici-bas ou dans l’Au-delà, à moins que son invocation implique un péché, la rupture de liens de parenté ou s’effectue dans l’empressement » - « Comment s’empresse l’auteur d’une invocation, ô Messager d’Allah ? » - « En disant : j’ai invoqué mon Maître, mais Il n’a pas agréé mon invocation » (rapporté par at-Tirmidhi, 3859 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih at-Tirmidhi n° 852).

Sachez que si vous mourriez vierge mais chaste, vous remporteriez une énorme récompense auprès d’Allah, et ce qui vous aura manqué ici bas vous sera donné au paradis, pourvu que vous soyez restée fidèle à la vérité.

Il n’y a aucun inconvénient à ce que vous fassiez part de votre désir à certaines de vos sœurs musulmanes par le biais du courrier ordinaire ou du courrier électronique afin qu’elles puissent vous aider à trouver un bon mari.

Peut-être vous sera-t-il utile, s’il plaît à Allah, le Très Haut. Nous demandons à Allah le Très Haut de hâter votre soulagement et de vous donner un bon mari qui vous procure satisfaction. Allah est le garant de l’assistance. Allah le sait mieux.


Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

source:islamqa.com
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 20:56
question:

Un étudiant inscrit dans une université d’un pays mécréant triche dans certains examens et passa en deuxième année sans se douter de la légalité de son acte malgré cette parole du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) « Celui qui nous trompe n’est pas des nôtres …» Le pronom « nous » ne renvoie t-il pas exclusivement aux musulmans ? J’espère que vous m’expliquerez ce qu’il en est…

Reponse:

Louanges à Allah

Il n’est pas permis de tricher dans les examens en raison de la portée générale des arguments en faveur de l’interdiction de la tricherie dans les achats et ventes, dans les conseils donnés, dans les traités et conventions, dans les dépôts comme dans les examens organisés par les écoles et instituts etc. . Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Celui qui nous trompe n’est pas des nôtres «…» (rapporté par Mouslim, 101) Le même Mouslim rapporte encore (n° 102) d’après Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : « Celui qui trompe (les gens) n’est pas des miens » .Cette expression indique l’interdiction absolue de la tricherie aussi bien dans les relations inter musulmanes que dans les relations avec les non musulmans.

En outre, tricher dans les examens entraîne un certain nombre de conséquences et des péchés comme les suivants :

1 / Obtention d’un diplôme non mérité.

2/ Se nourrir d’un argent faussement acquis, si l’on travaille grâce au diplôme obtenu.

3/ Détérioration des services et des activités administratives et la dévalorisation des spécialisations à cause de la présence de faux spécialistes.

4/ Introduction de la corruption dont l’auteur est maudit, car le tricheur donne de l’argent à celui qui lui facilite la tricherie.

Ceux qui trichent en pays mécréant rentrent dans les pays musulmans avec leurs (faux) diplômes et peuvent occuper de hautes fonctions et constituent une épreuve pour les musulmans qu’ils trompent.

En somme, la tricherie est absolument interdite car c’est un mal, une épreuve et une source de dégâts, peu importe qu’elle soit pratiquée en pays musulmans ou en pays mécréants. Celui qui a eu le malheur de la pratiquer doit se repentir devant Allah Très Haut et ne jamais récidiver.

Allah le sait mieux.



Islam Q&A
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 17:59

question:
Mon père cite le hadith : «  Toi et tes biens appartenez à ton père » ou «  la propriété du fils est une propriété du père » Est- ce exact ? Cela veut-il dire que le père a le droit de prendre ce qu’il veut des biens de son fils malgré la volonté de celui-ci ? Je sais que les enfants doivent prendre soin de leur père.

Reponse:
Louange à Allah

1. Le hadith : «  D’après Djabir, un homme dit : ô Messager d’Allah,  je possède des biens et des enfants, mais mon père veut s’emparer de mes biens. ».

Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : «  Toi et tes biens appartenez à ton père » (rapporté par Ibn Madia, 2291 et Ibn Hibban dans son Sahih, 2/142 d’après le hadith de Djabir et (2292) et Ahmad, 6902 d’après un hadith d’Abd Allah Ibn Amr.

La version d’Ahmad est rapportée d’après Amr ibn Shouayb d’après son père qui le tenait de son grand-père qui a dit qu’un bédouin s’était adressé au Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et lui avait dit : «Mon père veut s’emparer de mes biens ». Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : «  Tes biens et toi-même appartiennent à ton père - Les biens les plus licites  dont vous puissiez vous nourrir sont ceux acquis par vous-mêmes. Or c’est le cas des biens de vos enfants ; mangez-en donc en toute tranquillité. » Ce hadith est rapporté par plusieurs voies et est corroboré par des versions qui l’authentifient. Voir Fateh al-Bari, 5/211) et Nasb ar-Raya, 3/337).

2. La lettre « laam » figurant dans le hadith ne signifie pas ‘propriété’ mais ‘autorisation’. A ce propos, Ibn al-Qayyim dit : «  La lettre « laam » figurant dans le hadith ne signifie absolument pas la propriété ... Celui qui dit qu’elle signifie ‘ autorisation’  fait une plus heureuse interprétation du hadith, sans laquelle, il serait sans utilité et sans signification. Ilaam al-mouwaqqin, 1/116.

3. Parmi les facteurs qui indiquent la lettre « laam » ne signifie pas la propriété le fait que les biens du fils sont reçus en succession par ses enfants, sa mère et son épouse. Or si les biens appartenaient réellement au père, celui-ci serait le seul à en disposer.

Ash-Shafii a dit : « ... parce que cela n’est pas établi. En effet, Allah a donné au père une part de la succession de son fils et l’a considéré comme un héritier parmi d’autres dont la part peut parfois être inférieure à celle de bon nombre d’autres héritiers. Ce qui indique que les biens sont la propriété de son fils et pas la sienne. » Voir ar-Rissala, P. 468.

4. L’autorisation faite au père n’est pas absolue puisqu’elle est assortie de 4 conditions. Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : «  Ce hadith n’est pas faible en raison de l’existence d’autres versions qui le corroborent. Il signifie que le père peut utiliser sans difficulté les biens de son fils fortuné et peut en prendre ce qu’il veut, pourvu de respecter une ou plutôt des conditions, à savoir :

La première condition consiste dans l’absence de préjudices pour le fils. Si la prise d’un bien entraîne un préjudice, elle devient interdite. C’est comme s’il s’emparait de la couverture dont le fils se couvre pour se protéger contre le froid ou confisquait sa nourriture dont il a besoin.

La deuxième condition est que le bien convoité par le père ne fasse pas l’objet d’un besoin du fils. Si par exemple, celui-ci avait une esclave qu’il utilise à titre de concubine, il ne serait pas permis au père de la prendre puisque le fils en a besoin. Il en est de même si le fils possède un véhicule dont il a besoin pour ses déplacements et n’a pas assez d’argent pour pouvoir se procurer un autre ; le père ne pourrait en aucun cas s’en emparer.

La troisième condition est de ne pas prendre le bien d’un fils pour le donner à un autre fils, car agir ainsi reviendrait à créer une inimitié entre les enfants à cause de la préférence des uns aux autres, à moins que le fils bénéficiaire ne soit un nécessiteux. Si tel est le cas, le fait de lui donner à l’exclusion des autres ne constitue pas un acte de discrimination, amis une obligation.

En tout cas, ce hadith est un argument adopté et utilisé par les ulémas. Mais son application est assortie des conditions que nous avons mentionnées. En effet, le père n’a pas le droit de prendre le bien de l’un de ses fils pour le donner à un autre. Allah le Très Haut le sait mieux. Fatawa islamiyya, 4/108,109.

Il existe une quatrième condition qui est très importante, à savoir que le père doit éprouver un besoin réel du bien qu’il prend à son enfant. Cette condition a été clairement mentionnée dans certains hadith. A ce propos Aïcha (P.A.a) a dit : «  Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «  Les enfants sont un présent qu’Allah vous a fait » Il offre des femelles à qui Il veut et des mâles à qui Il veut ». Leurs biens et eux-mêmes vous appartiennent en cas de besoin. » (rapporté par al-Hakim, 2/284 et al-Bayhaqi, 7/480).

Le hadith est déclaré authentique par Cheikh al-Albani dans as-Silsila as-Sahiha, 2564 où il dit : « Ce hadith comporte une leçon juridique très importante dans la mesure où il explique que le célèbre hadith qui dit : « Tes biens et toi-même appartiennent à ton père » (Irwa, 838) n’est pas à prendre au sens absolu de sorte que le père peut prendre des biens de son enfant ce qu’il voudrait. Pas du tout, il ne peut en prendre que dans les limites du besoin. Allah le sait mieux.



Islam Q&A
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 18:12

question:

Qu’enseigne la Sunna à celui qui se présente à son épouse la nuit des noces? Il y a  beaucoup de gens qui entretiennent une ambiguïté autour de la récitation de la sourate 2 dans le cadre d’une prière. C’est pourtant une pratique courante pour bon nombre de personnes.


Louange à Allah

Quand un homme s’approche de sa nouvelle épouse pour la première fois, il doit prendre son toupet et dire : «  Mon Seigneur, je Te demande ce qu’elle a de bien, le mieux de son caractère , et te demande de me protéger contre son mal et le pire aspect de son caractère ». (Rapporté par Abou Dawoud, n° 2160 et Ibn Madja n° 1918. Mais s’il estime que la prise du toupet et la récitation de cette prière pourraient effrayer la femme, il peut se contenter de lui saisir doucement le toupet comme s’il voulait l’embrasser et de réciter secrètement cette prière. Il peut la réciter effectivement, mais de façon à ce qu’elle ne l’entende pas. Ceci pour ne pas la déranger. S’il a affaire à une femme instruite en religion qui sait que cet acte est recommandé, il ne doit pas se gêner de procéder de façon audible.

Quant au fait d’effectuer une prière de 2 rak’a suite à son entrée dans la chambre nuptiale, il est rapporté que certains ancêtres pieux le faisaient. Si quelqu’un le fait, c’est bien. S’il ne le fait pas, il n’y a aucun inconvénient.

S’agissant de la lecture de la sourate 2 ou d’autres sourates, je n’en connais pas l’origine.


Rencontre de la porte ouverte d’Ibn Outhaymine, 51/52.

source : islamqa.com


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24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 16:48


question:

Je veux jeûner le jour d'Ashoura cette année. Certains m'ont informé que la Sunna veut qu'en plus d'Ashoura on jeûne le jour précédent. Est-ce une recommandation du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)?

Reponse:

Louanges à Allah

Selon Abdoullah ibn Abbas, quand le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) jeûna Ashoura et donna l'ordre de le faire, on lui dit:

-«Ô Messager d'Allah!C'est un jour célébré par les Juifs et les Chrétiens. »

- «L'année prochaine,nous jeûnerons le 9e jour.» Mais il mourut avant cette échéance"

Chafi'i,ses compagnons,Ahmad,Issac et d'autres ont dit qu'il est recommandé de jeûner le 9e jour et le 10e jours ensemble puisque le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a jeûné le 10e et nourri l'intention de jeûner le 9e l'année suivante. De ce fait,le jeûne du jour d'Ashoura comporte plusieurs niveaux. L'inférieur consiste à limiter le jeûne au 10e jour . Et le supérieur consiste à y ajouter le 9e jour. Plus le jeûne est fréquent pendant Muharram,mieux cela vaudra.

Si vous dites: quelle est la sagesse qui réside dans le fait d'ajouter le 9e jour au 10e jour? La réponse et la suivante:

An-Nawawi (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit :" Des ulémas issus de nos condisciples et d'autres ont avancé à propos de la raison de la recommandation du jeûne du 9e jour plusieurs explications:

La première est qu'il s'agit de se différencier des Juifs qui se contentent de jeûner le 10e jour. Ceci est rapporté d'après Ibn Abbas.

La deuxième est qu'il s'agit de rattacher le jeûne d'Ashoura à un autre, comme on le fait avec le vendredi,jour qu'il est interdit de jeûner isolément.

La troisième est qu'il y a là une précaution dictée par la crainte que le mois (précédent) soit diminué  et qu'il y ait une erreur dans le calcul du mois, de sorte que le jour compté 9e soit réellement  le 10e

L'explication la plus plausible consiste dans le souci de se démarquer des Gens du Livre. A ce propos,Cheikh al-islam Ibn Taymiyya (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: "Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous a interdit de nous assimiler aux Gens du Livre dans de nombreux hadith, comme celui dans lequel il dit à propos d'Ashoura: «Si je vivais jusqu'à l'année prochaine,je jeûnerai le 9e jour.» Voir al-Fatawa al-Koubra,tome 6.

Dans son commentaire du hadith suscité,Ibn Hadjar dit: « Le jeûne du 9e jour projeté par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) peut signifier qu'il ne s'en serait pas contenté puisqu'il allait le faire suivre par le jeûne du 10e jour, soit par précaution , soit pour se démarquer des Juifs et des Chrétiens.

Cette dernière alternative est plus plausible puisque certaines versions (du hadith) rapportées par Mouslim le font entendre" Voir Fateh al-Bari,4/245


Islam Q&A
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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 19:45

question:

Pouvez-vous m’envoyer un message spirituel de nature à raffermir ma foi. Il est vrai que je prie et jeûne et m’acquitte des pratiques fondamentales de l’Islam, mais je ressens en même temps que je ne fais rien et que je ne m’efforce pas de progresser.

Answer:

Louange à Allah

 

Ce site abrite un traité intitulé : « le phénomène de la faiblesse de la foi ». Il explique parfaitement la faiblesse de foi dont souffrent beaucoup de gens et ses causes et remèdes. Nous n’en dirons pas plus, s’il plaît à Allah. Nous vous conseillons de le lire. En voici l’adresse : http ://www.Islami-qa.com/books/dofuleeman/arabic.html.

 

 

Voici deux conseils prodigués par de grands ulémas à ajouter à ce qui précède. Ils vous résument ce qui est recherché et demandé :

1/ Nous vous conseillons de lire le Coran fréquemment, d’en écouter la récitation et de méditer sur ce que vous lisez et entendez dans la mesure du possible. Si quelque chose vous est obscure, interrogez les détenteurs du savoir dans votre pays ou écrivez à d’autres ulémas membres de la communauté sunnite.

Nous vous conseillons le fréquent recours au rappel d’Allah (dhikr) en employant les formules citées dans les hadith authentiques, formules comme :

« laa ilaha illa Allah » et « Subhana Allah wa alhamdou lillah wa laa ilaha illa Allah wa Allah abkar » etc. reférez-vous à l’ouvrage intitulé : «al-kalim at-Tayyib » par Ibn Taymiyya et l’ouvrage « al-Wabil as-Sayyib » par Ibn al-Qayyim et l’ouvrage intitulé « Ryadh as-salihin » et l’ouvrage intitulé : « al-adhkar an Nawawiyya » et d’autres.

Le rappel d’Allah raffermit la foi et tranquillise le cœur. Allah le Très Haut a dit : « En vérité c’est le rappel d’Allah qui tranquillise les cœurs ».

Observez l’accomplissement de la prière, du jeûne et des autres piliers de l’Islam dans l’espoir de recevoir la miséricorde d’Allah et en Lui confiant toutes vos affaires. Allah le Très Haut a dit : «Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne Allah. Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur. » (Coran, 8 : 2).

La Commission Permanente pour la Consultance 3/185-186.

2/ L’obéissance à Allah augmente la foi et la désobéissance la diminue. Observez les obligations qu’Allah vous a prescrites comme l’accomplissement de la prière à son heure et à la mosquée et l’acquittement de la zakate de bon gré et dans l’intention de vous purifier de vos péchés et par compassion pour les pauvres et les nécessiteux.

Fréquentez les assemblées des gens de bien et de bonté afin qu’ils vous aident à accomplir la charia et vous orientent vers le bonheur d’ici-bas et de l’Au-delà.

Méfiez-vous des partisans des innovations et actes de désobéissance afin qu’ils ne vous plongent pas dans la tentation et affaiblissent votre détermination à faire du bien.

Multipliez les œuvres charitables et réfugiez-vous auprès d’Allah et demandez son assistance. Si vous le faites, Allah augmentera votre foi et vous rattraperez tout le bien qui vous a échappé et Allah vous incitera davantage à la bienfaisance (et à rester ferme) dans la droiture, la voie de l’Islam.

La Commission Permanente pour la Consultance, 3/187.

 

Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid
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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 12:25
?


question:

Existe-t-il une prière particulière à réciter au moment d’immoler le Sacrifice ?

Answer:

Louange à Allah

La Sunna veut que celui qui procède à l’immolation dise ceci immédiatement avant l’acte :

Bismi Allah wa Allahou akbar. Allahoumma haadha minka wa laka. Haadha anni. S’il fait le sacrifice à la place d’un autre, il remplace la dernière phrase par celle-ci : hadha an X. Allahouma ta qabbal min X wa  aal X (il cite son propre nom) =

Au nom d’Allah. Allah est plus grand. Seigneur ! Ceci vient de Toi et retourne à Toi. C’est de ma part ou de la part de X (le cas échéant) Seigneur !. Agrée ceci de ma part (préciser son propre nom ) et de la part de la famille de (citer son propre nom). Ce qui est strictement obligatoire ici, c’est la prononciation du nom d’Allah : « bismi Allah », le reste n’étant que recommandé.

Al-Boukhari et Mouslim ont rapporté respectivement sous les numéros (5565 et 1966) qu’Anas a dit : « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a sacrifié deux béliers cornus et bigarrés ; il les a égorgés lui-même après avoir dit : « bismi Allahi, Allahou Akbar » et après les avoir couchés et mis son pied sur leur nuque ».

Selon Mouslim (1967) Aïcha a rapporté que le Messager d’Allah avait donné l’ordre d’immoler un bélier. Quand celui-ci fut apporté, il dit : « 

-« Aïcha, apporte-moi un couteau… Affûte-le bien à l’aide d’une pierre ». Quand je l’ai fait, il s’est saisi du couteau et a couché la bête avant de l’égorger après avoir dit ceci : « bismi Allah ! Allahoumma taqabbal min Muhammad wa aali Muhammad wa min ummati Muhammad » = Au nom d’Allah. Seigneur ! Agrée de la part de Muhammad et de la famille de Muhammad et de la communauté de Muhammad (ce sacrifce).

Selon at-Tirmidhi (1521), Djabir ibn Abd Allah a dit : « J’était au côtés du Prophète sur le site où il allait accomplir la prière marquant la fête du Sacrifice. Quand il termina son sermon, il descendait du chaire et on lui apporta un bélier qu’il égorgera de sa propre main après avoir dit : « bismi Allah wa Allahou akbar. Hadha anni wa an man lam Youdhahi min ummati » = Au nom d’Allah. Allah est plus grand. Ceci est de ma part et de la part de ceux parmi les membres de ma communauté qui n’ont pas fait le Sacrifice. Ce hadith est déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi.

Dans certaines versions du hadith on ajoute ceci : « Allahoumma ! Inna hadha minka wa laka » = Seigneur ! Ceci vient de Toi et retourne vers Toi. Voir Irwa al-Ghalil (1138, 1152).

L’expression : « Seigneur ! Ceci vient de Toi » signifie : ce sacrifice est une subsistance fournie par Toi. Et l’expression «  retourne à Toi » signifie : vous appartient entièrement. Voir Ach-charh al-mumti », 7/492.



Islam Q&A
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 18:23

question:

Quels sont les jours de tashriq ? Et en quoi ils se distinguent des autres jours ?

Answer:

Louange à Allah

Les jours dits de Tashriq sont le 11e, le 12e et le 13e jours de Dhoul Hidjdja. Des hadiths et des versets évoquent leurs mérites. En voici quelques uns :

1/ Allah le Puissant et Majestueux dit : «Et invoquez Allah pendant un nombre de jours déterminés.» (Coran, 2 : 203). Il s’agit dans ce verset des jours en question d’après Ibn Omar et la plupart des ulémas.

2/ le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit à propos de ces jours-là : « Ils sont sûrement des jours pendant lesquels on doit manger, boire et rappeler Allah, le Puissant et Majestueux ». Le rappel d’Allah recommandé pendant les jours de tashriq  comporte différentes catégories :

-         Il en est celle qui consiste à rappeler Allah le Puissant et Majestueux au sortir des prières prescrites à l’aide de takbir (Allahou akbar) répété) Cette pratique est recommandé jusqu’au dernier jour de tashriq, selon la majorité des ulémas.

-         Il en est de même de la mention du nom divin avec le takbir au moment d’égorger le sacrifice. Car le temps pendant lequel on peut égorger le sacrifice s’étend jusqu’à la fin du dernier jour de tashriq.

-         Il en est du rappel d’Allah, le Puissant et Majestueux au moment de manger et de boire. Car il est recommandé de mentionner le nom d’Allah avant de manger et de boire, et de Le louer après. Selon un hadith, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Certes, Allah, le Puissant et Majestueux est satisfait du serviteur qui Le loue après avoir mangé et bu ». (rapporté par Mouslim, 2734).

-         Il en est de même du rappel consistant dans les takbir prononcé pendant la lapidation des stèles par les pèlerins au cours des jours de tashriq.

-         Il en est de même du rappel d’Allah le Puissant et Majestueux de façon absolue. Il est certainement recommandé de le multiplier pendant les jours de tashriq. Omar, installé dans sa tente, prononçait le takbir de manière à ce que les gens l’entendaient et le relayaient au point que tout Mina retentissait. C’est dans ce sens que le Très Haut dit : «Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore. Mais il est des gens qui disent seulement: "Seigneur! Accorde nous (le bien) ici-bas!" - Pour ceux-là, nulle part dans l' au-delà. Et il est des gens qui disent: "Seigneur! Accorde nous belle part ici-bas, et belle part aussi dans l' au-delà; et protège- nous du châtiment du Feu!" » (Coran, 2 : 200-201).

Bon nombre des ancêtres pieux aimaient à prononcer fréquemment la répétition de cette formule de prières pendant les jours de tashriq.

La parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Ils sont sûrement des jours pendant lesquels on doit manger et boire et se rappeler Allah le Puissant et Majestueux » signifie que l’on mange et boit pendant les jours de fête pour mieux pouvoir rappeler Allah le Très Haut et Lui obéir, et constitue la plus parfaite expression de la gratitude envers Lui.

Allah a donné dans Son livre l’ordre de manger des nourritures licites et de Le remercier. Quiconque utilise les bienfaits d’Allah pour pouvoir Lui désobéir fait preuve d’une ingratitude de mécréant et mérite d’en être privé. C’est dans ce sens qu’on dit :

Si tu vois un bienfait, conserve le

Car les actes de désobéissance font disparaître les bienfaits

Fais les perdurer en en remerciant Allah

En remerciant Allah on écarte la colère (divine)

3/ le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit de jeûner lesdits jours : « Ne jeûnez pas ces jours-là, car ils sont des jours pendant lesquels on doit manger, boire et rappeler Allah, le Puissant et Majestueux » (rapporté par Ahmad, n° 10286 et déclaré authentique par al-Albani dans as-Silsila as-Sahiha, n° 3573). Voir lataif al-maarif d’Ibn Radjab, p. 500.

Seigneur ! Assiste-nous à accomplir de bonnes œuvres et raffermis-nous jusqu’à la mort, et accorde-nous Ta miséricorde, toi qui prodigues des dons abondants.

Louange à Allah, le Maître des univers.



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