Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 15:32
Voici la description de la prière de consultation telle que rapportée par Djabir Ibn Abd Allah as-Sulami « Le Messager d’Allah apprenait à ses compagnons à consulter [Allah] en toute affaire  comme il leur apprenait une sourate du Coran : il dit :

Quand l’un de vous projette une affaire, qu’il accomplisse deux rak’a surérogatoires puis qu’il dise :

Seigneur Allah, je viens prendre conseil auprès de Ta science et prendre force dans Ta force. Je viens Te demander de Ta générosité infinie. Car Tu es capable et je suis incapable , Tu sais et je ne sais pas et c’est Toi le Grand Connaisseur des mondes inconnus. Seigneur Allah, si Tu sais que cette affaire est pour moi une source de bien pour ma religion , pour ma vie ici-bas et pour ma destinée future ( ou il a dit : pour mon présent et pour mon future) , destine le moi facilite-moi sa réalisation et bénis-la moi.Et si tu sais que cette affaire est pour mois une source de mal pour ma religion, pour ma vie d’ici-bas et pour ma destinée future (ou il a dit : pour mon présent et pour mon future ) détourne là de moi et détourne-moi d’elle. Prédestine-moi le bien où il se trouve et inspire moi s’en la satisfaction.

[ Rapporté par Boukhari 6841. D’autre versions sont citées par at-Tarmidhi, an-Nassaï, Abou Dawoud, Ibn Madja et Ahmad]

Allâhumma innî astakhîruka bi'ilmika, wa astaqdiruka biqudratika, wa as-aluka min fadlikal-azim,
fa'innaka taqdiru wa lâ aqdir, wa ta'alamu wa lâ a'alam, wa anta 'allâmul-ghuyûb
Allâhumma in kunta ta'alamu anna hâdhal-amra ( wa yusammî hâdjatah ) khaïrun lî fî dînî
wa ma'âshî wa âqibati amrî faqdirhu lî wa yas'sirhu lî thumma bârik lî fîhi,
wa in kunta ta'alamu anna hâdhal-amra sharrun lî fî dînî wa ma'âshî wa âqibati amrî
fas'rifhu annî was'rifnî anhu, waqdir lî alkhaïra haïthu kâna thumma ardinî bih

MP3

 

      Dans son commentaire du hadith , Ibn Hadjar a dit :

«  Al-istikhara est un nom.   Istakhara Allah signifie :
Il demande à Allah de lui inspirer le bon choix, de l’orienter vers la meilleure entre deux choses dont on a besoin.

Au sujet des propos : «  le Prophètenous apprenait à consulter (Allah) dans toutes les affaires »

Ibn Abi Dajma dit : C’est une affirmation générale qui a une signification restreinte. En effet, l’obligatoire et le recommandé ne peuvent pas faire l’objet d’une consultation. De même l’interdit et le réprouvé ne peuvent pas faire l’objet d’une consultation pour savoir s’il faut les abandonner ou pas. Aussi la consultation se limite–t- elle au licite et au recommandé qui comporte des aspects antinomiques ou duquel il faudrait se contenter.

      Je dis que la généralité englobe les choses importantes et significatives. Car parfois une affaire anodine peut avoir de graves conséquences.

   Les propos « Quand l’un de vous projette une affaire » sont exprimés dans le hadith d’Ibn Mass’oud ainsi : « Quand l’un de vous veut une affaire qu’il dise »

Les propos : « Qu’il accomplisse deux rak’a surérogatoires » excluent la prière du matin, par exemple.

       Dans al Adhkar , An-Nawawi dit : «  Si l’on récitait l’invocation de consultation au terme de la prière du Zuhr par exemple ou à l’issue d’une autre prière surérogatoire régulière ou libre, il semble qu’on peut dire, si l’intéressé a eu l'intention de doubler la prière obligatoire d’une prière de consultation cela lui suffit. En revanche, sans l’intention ( il faut une prière de consultation à part).»

       Ibn Abi Djama dit : «  La sagesse qui veut que la prière précède l’invocation repose sur le fait que par la consultation on entend réunir les biens d’ici-bas et ceux de l’au-delà, ce qui nécessite qu’on frappe à la porte du Roi. Or rien n’est plus efficace ni plus apte à réussir dans cette entreprise que la prière qui implique la glorification d’Allah, Sa louange et la manifestation du besoin de lui dans le médiat et l’immédiat.»

 

  Ses propos : «  Puis qu’il dise  » indiquent que l’invocation est à réciter à l’issue de la prière. Mais il se peut que l’ordre ne concerne que le dhikr et l’invocation à dire habituellement après la prière. Si tel est le cas, l’intéressé récite l’invocation de consultation après les invocations du tashahhoud et avant le salut final.

Dans l’expression : "Allahoumma inni astakhirouk bi ilmika » la particule «  bi » indique la causalité. C'est-à-dire parce que tu sais mieux. Elle a la même signification que dans : «  bi qudratika » . Elle peut aussi indiquer une sollicitation.

C’est-à-dire je te demande de me donner la force d’acquérir ce qui est  recherché . La phrase peut signifier également : je te demande de le décréter à mon profit, c’est-à-dire de le faciliter.

Ses propos : « Wa as’alouka min fadhlika » renferment une allusion aux grâces accordées par le Maître. Car personne n’a droit à ses bienfaits selon la doctrine sunnite.

Ses propos : «  Fa innaka taqdirou wa la aqdiwou wa ta’lamou wa la a’lamou » impliquent une allusion au fait que science et puissance appartiennent exclusivement à Allah et que le serviteur n’en possède que ce qu'Allah lui en donne.

Ses propos: «  Allahoumma in kounta t’alamou anna hadha al amra »  Une version ajoute : «  Thoumma youssoummihi bi aynihi » Il paraît que cela signifie que l’intéressé doit préciser son besoin. Il est aussi possible qu’il l’ait présent à l’esprit au moment de réciter l’invocation.

Ses propos: « Faqdourhou li » signifient réalise-le pour moi: «  Fasrifhou anni wasrifni anhou » c'est-à-dire : fait en sorte que mon  coeur en soit complètement détourné.

Ses propos : «  Wa radhhini bihi » signifient : fais que j’en sois satisfait de sorte à ne pas regretter de l'avoir recherché et obtenu. Car je n’en connais pas l’aboutissement même si, au moment de le demander, je m’en contentais. Le secret ici consiste à empêcher son coeur de rester attaché à l’objet de façon à le priver de la quiétude. Car la vraie complaisance consiste dans la satisfaction de l’âme du destin »

 Voilà un bref extrait du commentaire d’Ibn Hadjar
Sur le hadith cité dans le chapitre des prières et le sous chapitre du Tawhid du Sahih de Boukhari.

 

 Combien de fois faut-il entreprendre la consultation  ?

   Il n’y a aucun inconvénient à répéter  la consultation si l’intéressé n’est pas rassuré. L’érudit al-Moubarakfouri dit dans son commentaire sur at-Tirmidhi : " Est-il recommandé de répéter  la prière et l’invocation pour la même affaire  si l’intéresse ne découvre  rien de rassurant qui lui permette de savoir s’il faut ou pas entreprendre ? "  Al-Iraqi dit : il paraît que c’est recommandable » voir Touhfatou al-Ahtwadhi, 2/593.

    Il n’existe aucun délai déterminé pour effectuer la prière de consultation et il est permis de répéter la prière plusieurs fois. Aucun nombre n’est fixé, et le prieur peut faire des invocations avant et après le clôture de la prière .

 

La réponse est-elle indiquée en rêve exclusivement  ?

   Parmi les fausses croyances entretenus par la masse figure celle qui veut qu’on se livre au sommeil immédiatement après la consultation et que l’on considère les bonnes choses vues en rêve comme un bon augure qui signifie que l’entreprise est bonne et qu’il peut s’y engager, et que l’on juge qu’en l’absence d’un rêve  on doit s'abstenir. Ce n’est point un indice valable comme nous le savons.

      Quand on a accompli la consultation comme la religion la recommande, on s’engage dans l’affaire sans attendre  un rêve ou un autre signe. D’aucuns croient que si l’on s’endort immédiatement après la consultation, on doit en voir le résultat en rêve. Cette croyance est fausse car parfois on ne voit rien du tout en rêve. C’est pourquoi le musulman doit se contenter de ce que la Charia lui enseigne et se conformer aux exigences de la sagesse. Il peut aussi consulter les hommes sûrs et raisonnables et réfléchir à ses affaires et examiner ce qui lui paraît le plus convenable. Une fois qu’il s'apprête à prendre une décision ou penche vers une action, il entreprend alors la consultation religieuse puis exécute sa décision tout en étant certain qu’Allah l’assistera à faire le bon choix.

      L’analyse que nous venons de faire ne signifie pas que le sentiment de soulagement qui envahit l’intéressé ( après la consultation ne fait pas partie des bons ) signes.   Elle signifie qu’il ne faut pas en faire l’unique signe décisif sur la bonté de l’entreprise. L’homme procède souvent à la consultation à propos d’une affaire qu’il aime et pour laquelle il est bien disposé dès le départ.

      A propos du sentiment de soulagement, Cheikh Ibn Taymiya   dit : «  Une fois Allah consulté, on doit penser que le choix d’Allah réside en ce à quoi on se sent à l’aise et le trouve facile . » Madjmou’ al-fatawa , 10/539. Aussi existe t-il une différence (énorme ) entre celui qui fait du soulagement l’unique signe et celui qui en fait un signe parmi d’autres. Wa lahou A'alam - Et Allah le sait mieux.

Cheikh Mouhamed Saleh el Mounajeed

Partager cet article
Repost0
6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 16:56
- Asbahna wa asbahal ( amsayna wa amsal ) mulku lillah, wal hamdu lillah, la ilaha ilahou wahdahou la sharika lah, lahoul moulkou walahou lhamdou, wa houwa 'ala kouli cheyine qadir

 Rabi assalouka kheyra ma fihadal yawm, ( fihadi leylati ) wa kheyra ma ba'dahou ( ba'daha ), wa a'oudoubika min chari ma fi  hadal yawm,( fihadi leylati )  wa charima ba'dahou ( ba'adaha )

Rabi a'oudoubika minel kassali wa sou-il-kibari, Rabi a'oudoubika mine 'adabine fin-nari wa 'adabine fil qabri

Nous sommes au matin ( ou :  au soir ) et la Royauté appartient  à Allah. Louange à Allah. Il n'y as pas de divinité en dehors d'Allah, l'Unique sans associé. A Lui la Royauté et la Louange. Il est puissant sur toute chose. Seigneur, je Te demande le bien de cette journée ( ou : de cette nuit ) et le bien qui vient après elle, et je me refugie auprès de Toi contre le mal de cette journée ( ou  : de cette nuit ) et le mal qui vient après elle. Seigneur, je me refugie auprès de Toi contre la paresse, et le questionnement de la tombe, Seigneur je me refugie auprès de Toi contre le châtiment du feu et le châtiment de la tombe.

** A Ecouter  **

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 15:12

** Dou3a " Invocation" par Mouhamed El Louhaydan**

Allahouma AMINE

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 15:24

Ce que l'on dit en rompant son jeûne

Dhahaba-z-zama-u wa-btallati-l-'ouroûq wa thabata-l-adjru in shâ-a Allâh

La soif est étanchée, les veines sont humectées et la rétribution est confirmée, s'il plaît à Allah

Ecouter

Partager cet article
Repost0
4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 14:29

voici la video de la Mecque en pleure lors de la recitation d'une dou'a, c'est tres émouvant ..

====> Part Sheykh S'ud Asheem  <=====

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 18:22

En commençant le repas

1_"Ô Seigneur ! Place pour nous Ta bénédiction dans (ce mets) et accorde-nous une nourriture meilleure encore.
[En ce qui concerne le lait :] Ô Seigneur, bénis-le nous et donne-nous en davantage."

اللّهُـمَّ بارِكْ لَنا فيهِ وَأَطْـعِمْنا خَـيْراً مِنْـه/ اللّهُـمَّ بارِكْ لَنا فيهِ وَزِدْنا مِنْه


Allâhumma bârik lanâ fîhi, wa atcimnâ khayran minhu.
Allâhumma bârik lanâ fîhi wa zidnâ minhu.

 

2_"[Dire :] Au nom d’Allah. [ou, si on oublie de le faire en commençant, dire :] Au nom d’Allah, au début et à la fin."

بِسْمِ الله/ بِسْمِ اللهِ في أَوَّلِهِ وَآخِـرِه



Au début du repas : Bismi l-lâhi.
En cas d'oubli : Bismi l-lâhi fî awwalihi wa âkhirihi.

 

A la fin du repas

1_"Louange à Allah Qui m’a accordé cette nourriture et me l’a octroyé sans pouvoir ni force de ma part."

الْحَمْـدُ للهِ الَّذي أَطْعَمَنـي هـذا وَرَزَقَنـيهِ مِنْ غَـيْرِ حَوْلٍ مِنِّي وَلا قُوَّة

Al hamdu li-l-lâhi ladhî atcamanî hâdhâ wa razaqanîhi min ghayrin hawlin minnî wa lâ quwwatin.

2_"A Allah revient la Louange abondante, pure et bénie. Nul ne peut Te louer et reconnaître Tes grâces comme Tu le mérites, ni ne peut se dispenser de Toi, ô mon Seigneur."

الْحَمْـدُ للهِ حَمْـداً كَثـيراً طَيِّـباً مُبـارَكاً فيه، غَيْرَ مَكْفِيٍّ وَلا مُوَدَّعٍ وَلا مُسْتَغْـنىً عَنْـهُ رَبُّـنا


Al hamdu li-l-lâhi hamdan kathîran, tayyiban, mubârakan fîhi, ghayra makfiyyin wa lâ muwaddacin, wa lâ mustaghnan canhu rabbanâ.

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2005 5 18 /11 /novembre /2005 00:00
Seigneur, Donne-nous ici-bas un bienfait, et dans l’au-delà un bienfait.
Protège-nous du tourment du feu.

 Allahouma aatina fid-dounia hasanatane wa fil-akhira hasanatane
wa qena 'adab an-nar

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2005 2 15 /11 /novembre /2005 00:00
Seigneur, nous avons commis des injustices contre nous-mêmes, et si Tu
ne nous pardonnes pas, nous serons certes parmi les perdants.

Rabana zhalamna an-foussana wa in-lam taghfir lana wa tar-hamna
lana-kounana min-el khasirine

 

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2005 6 29 /10 /octobre /2005 00:00

D'après 'Âichah : Elle demanda : "Ô Messager d'Allâh ! Vois-tu si je tombe sur laylatu-l-qadar, que dois-je donc y dire?" "Dis: allahumma! Innaka 'afûwwûn tuhibbul-l-'afwa, fâ'fu 'annî. = "Seigneur! Tu es Indulgent, Tu aimes l'indulgence: Pardonne-moi donc."

(Hadîth çahîh (authentique). çahîh sunan Ibn Mâdjah (vérification du Chaykh Al-Albânî . Hadîth n°3850/3105)

insha ALLAh mes freres et soeurs n'oubliez pas de la faire )))

 

اللهم انك عفو تحب العفو فاعفو عنى

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2005 4 20 /10 /octobre /2005 00:00

Les Envoyés d’Allah sont des hommes, ils ne peuvent se passer de nourriture, laissons donc de coté cette interrogation formulée par les associateurs : « Ils ont dit encore : « Qu’est-ce cet Envoyé qui prend de la nourriture, circule dans les marchés. » Interrogation stupide s’il en est ! Aucun corps ne peut en effet se passer de nourriture, sa vie en dépendant.

Il est cependant utile de savoir quoi manger et comment manger ?

Ceux qui, nourrissent une grande ambition ignorent leurs désir matériels ; ils sont animés par des buts qui peuvent les détourner des biens les plus agréables.

Nous vivons une époque où notre civilisation qui est matérialiste aspire ouvrement à la satisfaction des plaisirs sensuels. Les honnêtes hommes peuvent consentir à des sacrifices en vue de voir se réaliser un grand dessein, mais sans faire de ces sacrifices une fin en eux-mêmes.

Quant à Mohammed et à la génération qui s’imprégna de ses enseignements, ils étaient les représentants d’un mode de pensée beaucoup plus éminent encore.

Mohammed « sws » avait l’étrange capacité de mener une existence ride et il savait se satisfaire de quantités dérisoires de nourriture, il ne se souciait pas de manger les mets les agréable et les plus coûteux, cela ne l’a pas poussé pour autant à exhorter les gens à mener une vie sévère, à renoncer au monde ou à s’abstenir des choses licites.

Il faisait bon accueil aux faveurs divines, les exaltant et remerciant Allah pour les lui avoir accordée, il disait : « Quant l’un de vous mange ,qu’il commence par prononcer le nom d’Allah le Très-Haut. S’il oublie de le faire au début, qu’il dise : Au nom d’Allah à son début et à sa fin » ( Abou Dawoud et At-Tirmidhi)

« Bissmi-lleh awalouh wa akhiroh »

Lorsqu’il finissait son repas ,il disait : « La louange à Allah qui nous a procuré cette nourriture et cette boisson et qui a fait de nous des musulmans » ( Abou Dawoud et At-Tirmidhi)

« Al hamdoulilehil’ alladhi at3amana wa saqana wa ja3alana mouslimine »

Il est des gens qui s’emplissent l’estomac de nourriture et de boisson sans remercier Allah pour ses bienfaits, ignorant qu’Il a des droits sur eux ; quelle différence y a-t-il entre ces gens et n’importe quelle bête de somme qui mange à satiété de l’avoine dans sa musette ?

Un comportement aussi vil n’est pas digne du croyant. Lorsqu’il terminait son repas, le guide des Prophètes - comme à son habitude – s’ingéniait à louer Allah. Ainsi il a dis une fois : « Oh Allah, Tu m’as nourri et désaltère, Tu as pourvu a mes besoins et Tu m’as enrichi ; Tu m’as guidé, et Tu m’as donné la vie. Louange à Toi pour ce que Tu m’as donné » ( Ahmad)

« Allahouma at3amta, wa saqayta ,wa arnayta, wa hadayta, wa ahyayta , falakal’hamdou 3ala ma a3tayt »

Il disait encore : « Louage àAllah qui m’a procuré cette nourriture et me l’a octroyée alors que je n’ai ni pouvoir ni force » (Ibni Maja)

« Alhamdoulilehil’ladhi at3amani hadha, wa razaqanihi min rayri hawline mini wa la qowa »

Dans une variante il disait : « Louange à Allah qui m’a accordé cette nourriture et cette boisson, en a facilité la dégustation et l’élimination. » (Abou Dawoud)

« Al hamdoulilehil’adhi at3ama wa saqa ,wa sawarahou ,wa ja3ala lahou makhraja »

Il disait également : « Louange à Allah qui nous a gratifiés et guidé, qui nous a rassasies et désaltères, et qui nous a comblés de Ses bienfaits » (Ibn As-Souni)

« Al hamdoulillehil’adhi mana 3alayna ,wa hadana, wa ladhi achba3ana ,wa rawana, wa kolla ihssanin atana »

Accueillir les faveurs divines avec un tel enjouement et remercier Celui qui en est le donateur, renferme une signification qu’il nous faut mettre en évidence. C’est que le sceau des Prophètes était un homme doté d’une bonne santé, voir un homme robuste qui faisait capituler les lutteurs les plus habiles et un chevalier qui allait au devant des agresseurs. Or la force physique devint un énorme bienfait lorsqu’elle permet de suppléer une lacune ou de s’acquitter d’un devoir.

L’homme qui jouit d’une bonne santé envisages la vie avec optimisme, et il est en droit de se nourrir suffisamment pour être en mesure de s’y engager. En outre, Allah n’interdit pas une nourriture qui donne au corps l’énergie nécessaire a l’effort inhérent à la vie ou qui régénère ses cellules mortes. Tout personnes qui prétendraient le contraire forgeraient un mensonge sur la Religion d’Allah ; ce que l’Islam blâme, en revanche, c’est la prodigalité qui cause la ruine de l’Hommes, l’excès de nourriture qui mène à l’indigestion à l’obésité et à toutes sortes de maladies. Ce sont là des vérités sur lesquelles médecine et Islam ne divergent pas.


Lors de la bataille de Badr, le Prophète « sws » , s’enquit pour savoir combien les négateurs de Quraych égorgeaient de chameaux par jour, lorsqu’on lui répondit qu’à certains jours ils en abattaient neuf et à d’autre dix, il en conclut que les combattants Quraychites étaient entre neuf cents et mille. Quand la viande d’un chameau permet de nourrie cent hommes, cela implique que chacun d’eux a obtenu une quantité suffisante de viande.

Souvent le Prophète « sws » se contentait de quelque bouchées de nourriture ou de datte, une fois il demanda qu’on lui apportât à manger, on lui répondit qu’il n’y avait à la maison que du vinaigre et du pain, il dis alors : « Le vinaigre constitue un excellent condiments » (Mouslim)

C’est la virilité honnête et forte qui ne s’avilit pas en temps de crise et qui ne perd pas contenance quand viennent à faire défaut la nourriture ou les biens aux quels elle s’est habituée.

L’ensemble des hommes s’éloignent pour aller faire leurs besoins, a se sujet, l’islam a établi des règles d’hygiène dignes du statut de l’humanité des fils d’Adam.
Le Prophète « sws » nous apprend l’une des plus douces et belles invocations qui aient été recensé a cet égard est contenue dans ce hadith : « Louange a Allah qui m’a fait goûter les délices cette nourriture,m’a gratifié de la force qu’elle procure et m’a débarrassé de ce qu’elle avait de nuisible » (Ad-Daraqutni)

« Al hamdoulilehil’adhi adhaqani ladataho, wa abqa 3alaya qowataho, wa adhaba 3ani adaho »

Vous avez assurément remarqué que dans les trois parties de cette invocation, il est question à chaque fois de la nourriture. C’est comme si ces paroles étaient l’œuvre d’une équipe de spécialistes en médecine, en science morale et en rhétorique. Elles louent Allah pour avoir accordé une nourriture délicieuse qui permet au corps de puiser les moyens de sa survie et de son développement, et pour facilité l’évacuation des déchets désagréables qui ne lui son d’aucune utilité.

Est-il formules de Louange à Allah plus belles et plus sensibles ?
Le Prophète -homme les évoquait sans jamais les oublier.

Qu’Allah nous guide vers le droit chemin. AMINE

Tirer du livre " L'art du Rappel et de l' invocation chez l'ultime Prophete "

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : L&amp;#39;Islam n&amp;#39;est pas le chemin que l&amp;#39;on parcourt avec ses pieds mais avec son Coeur
  • : Dans Anwaroul-Islam vous entez, sur l'ocean de l'Amour et la Fraternité vous navigurez,les rappels et la science d'Allah vous rencontrerez .......
  • Contact

Recherche