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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 21:19

L'Institut Musulman de la Mosquée de Paris se réunira le Dimanche 31 Août 2008 soit le 29 Sha'bane 1429 afin de déterminer le premier jour du jeûne du mois béni de Ramadan, en tenant compte des données astronomiques et des règles religieuses.

Le jeûne débutera soit le lundi 01 ou le Mardi 02 Septembre 2008. Nous vous informerons insha Allah, de la décision définitive et commune concernant le début de ce mois pour la France

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 17:30

Au Nom de Dieu, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux
Louange à Dieu, Seigneur des mondes. Paix et salut sur notre Prophète bien-aimé. Chers frères et sœurs, que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous.

 

 

Nous vivons une époque où l’apparence a pris une importance démesurée, le paraître a détrôné l’être, ce qui laisse la porte ouverte aux comédiens en tous genre. Ainsi, lorsque Le Tout Puissant parle des hypocrites à Son Prophète saws, Il l’avertit en lui expliquant que parfois, ce sont des gens qui ont une belle apparence et parlent très bien, mais ils n’en restent pas moins des ennemis de Dieu :

 

« Et quand tu les (les hypocrites) vois, leurs corps t’émerveillent ; et s’ils parlent, tu écoutes leur parole. Ils sont comme des bûches appuyées et ils pensent que chaque cri est dirigé contre eux. L’ennemi c’est eux. Prends y garde. Que Dieu les extermine ! Comme les voilà détournés (du droit chemin)  »
Sourate 63, Al Munafiqun (Les hypocrites), verset 4

L’apparence est parfois trompeuse ; un aspect attirant peut quelquefois cacher un monstre et un aspect banal peut parfois recéler une beauté intérieure. Dieu sait, nous, nous ne savons pas. Le musulman sincère ne doit pas se laisser piéger par cette tentation du paraître, en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas, mais plutôt vivre en croyant véridique, équilibré qui n’oublie jamais que Dieu observe son cœur et qu’Il connaît les secrets et les pensées les plus intimes. C’est notre cœur qui intéresse notre Seigneur, à nous donc de bien le soigner, l’éduquer, le purifier afin de plaire à notre Créateur et nous rapprocher de Lui.

Le Prophète saws a dit : "Certes Dieu ne regarde ni vos corps, ni votre aspect mais Il regarde vos cœurs." (Mouslim). Ce hadith rejoint le verset coranique où Dieu dit :

 

« [...] Certes, le plus noble d’entre vous, pour Dieu, est le plus pieux. [...] »
Sourate 49, Al Hujurat (Les appartements), verset 13

Dieu, pureté à Lui, ne regarde pas le corps de Ses adorateurs, s’il est grand ou petit, Il ne regarde pas non plus l’aspect, s’il est beau ou laid. Tout cela n’est rien pour Dieu. De même qu’Il ne regarde pas l’origine, si elle est noble ou basse, et Il ne regarde pas non plus les biens de la personne, en fait, Il ne regarde rien de toutes ces choses.

Il n’y a donc pas de lien entre Dieu et Ses créatures si ce n’est que par la piété. Celui qui, pour Dieu, est le plus pieux, est le plus près de son Seigneur et il est, pour Dieu, le plus noble. Ainsi tu ne dois pas t’enorgueillir à cause de tes biens, de ta beauté, de ton corps, de tes enfants, de ta demeure, de ta voiture, etc ou autre chose de la vie d’ici-bas. Mais lorsque Dieu, Le Très Généreux, te favorise en t’accordant la piété, n’oublies pas que c’est un de Ses bienfaits envers toi alors remercie-Le pour cela.

A la fin du hadith, on trouve : "mais Il regarde vos cœurs." Le cœur est donc l’axe principal, cela confirme d’ailleurs le hadith où le Prophète saws dit que "Les actions ne valent que par les intentions..." (Boukhari- Mouslim). Ainsi combien y a-t-il de personnes dont l’action est apparemment bonne et correcte mais ayant de mauvaises bases, elle s’autodétruit.

L’intention est donc la base de tout. Ainsi, on peut trouver deux hommes priant dans la même rangée, suivant le même imam, et pourtant, il y a entre leur prière la distance comprise entre l’orient et l’occident, car leurs cœurs diffèrent. L’un d’eux a un cœur négligent, peut-être est-il un simulateur dans sa prière, recherchant, par elle, quelque chose de la vie d’ici-bas. Que Dieu nous en préserve ! Et l’autre, dont le cœur est présent qui cherche, par sa prière, à s’approcher de Dieu et à suivre la sounnah de Son Messager saws.

L’action dépend de ce qu’il y a dans le cœur et au Jour du Jugement, la récompense sera en fonction de ce que renferme le cœur, comme Dieu, Le Très Haut, dit :

 

« Dieu est certes capable de le ressusciter. Le jour où les secrets seront dévoilés »
Sourate 86, At Tariq (L’astre nocturne), versets 8-9

C’est-à-dire que ce jour là, les secrets seront examinés et non pas les apparences. Ici-bas, le jugement, entre les gens, se fait en fonction des apparences, en vertu de ce que le Prophète saws a dit : "Je ne suis qu’un être humain. Vous plaidez devant moi ; mais il se peut que quelques-uns d’entre vous soient plus éloquents que d’autres à exposer leurs arguments, or, les jugements que je rends reposent sur ce que j’entends. Donc, celui pour lequel j’ai prononcé une sentence favorable qui lui permet de prendre un droit de son frère, qu’il ne le prenne pas, car en réalité, je lui ai coupé un morceau de Feu." (Boukhari-Mouslim). Par contre, dans l’au-delà, la connaissance sera en fonction des secrets. Demandons à Dieu, Le Tout Puissant, qu’Il purifie tous nos secrets.

Dans le cas où le secret est bon et juste, alors reçois la bonne nouvelle mais si c’est le contraire, alors tu perds tout le bien. Dieu, qu’Il soit exalté, dit :

 

«  Ne sait-il donc pas que lorsque ce qui est dans les tombes sera bouleversé. Et ce que sera dévoilé ce qui est dans les poitrines. Ce jour-là, certes, leur Seigneur sera parfaitement Connaisseur d’eux »
Sourate 100, Al ‘Adiyate (Les coursiers), versets 9-11

Dieu, Le Très Haut, dans Son Livre et Son Messager saws dans sa Sounnah, affirment la purification de l’intention. A l’homme, donc, de purifier son intention, de purifier son cœur, de regarder s’il existe un doute dans son cœur qu’il devra faire disparaître pour le remplacer par la certitude. Comment ? En regardant les signes :

 

« Certes, dans la création des cieux et de la Terre et l’alternance de la nuit et du jour, il y a des signes pour les doués d’intelligence, qui se rappellent de Dieu, debout, assis, couchés sur leurs cotés et réfléchissent sur la création des cieux et de la Terre. Notre Seigneur ! Tu n’as pas créé cela en vain. Pureté à Toi ! Protège-nous donc du châtiment du Feu ! »
Sourate 3, Al ‘Imran (La famille d’Imran), versets 190-191

 

« Il y a certes dans les cieux et la Terre des signes pour les croyants. Et dans votre propre création, et dans ce qu’Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. De même dans l’alternance de la nuit et du jour, et dans ce que Dieu fait descendre du ciel, comme subsistance (pluie) par laquelle Il redonne la vie à la terre une fois morte, et dans la distribution des vents, il y a des signes pour des gens qui raisonnent. »
Sourate 45, Al Jatiya (L’agenouillée), versets 3-5

Lorsque le diable fait entrer le doute dans ton cœur, regarde les signes de Dieu, Le Créateur de toute chose. Regarde l’Univers, Qui l’organise ? Observe comment les circonstances changent, comment Dieu fait alterner les jours parmi les gens afin que tu saches que cet Univers a Un Organisateur, Sage Qui est Dieu, Le Tout Puissant.

Purifie ton cœur de l’idolâtrie. Comment ? En te disant que les gens ne te serviront à rien si tu désobéis à Dieu et qu’ils ne te sauveront pas du châtiment. Et si tu obéis à Dieu, ce ne sont pas les gens qui te donneront la récompense. Car Celui Qui donne la récompense et écarte le châtiment c’est Dieu Seul. Puisqu’il en est ainsi alors pourquoi associer à Dieu, L’Unique. Pourquoi chercher, par l’adoration, à te rapprocher des créatures ?
C’est pourquoi celui qui se rapproche des créatures par des actions qui devraient le rapprocher de Dieu, en arrive au fait que Dieu et les créatures s’éloignent de lui. C’est-à-dire que son rapprochement des créatures par ce qui doit le rapprocher de Dieu augmente, en fait, son éloignement de Dieu et des créatures car lorsque Dieu est satisfait de quelqu’un, Il fait que les gens le soient également de lui et lorsque Dieu est en colère contre une personne, Il met les gens en colère contre elle. Que Dieu nous protège de Sa colère et de Son châtiment !

L’important est donc de toujours soigner et purifier son cœur, car c’est cela qui sera utile au Jour Dernier :

 

« Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf celui qui vient à Dieu avec un cœur »
Sourate 26, Ach-Chu’ara (Les poètes), verset 89

Demandons à Dieu qu’Il purifie nos cœurs et nous rende sincères. Amine. Paix et salut sur notre Prophète bien-aimé qui est notre modèle à tous.

 

 

Louange à Dieu, Seigneur des mondes.

 


 

Référence : Explication des Jardins des vertueux de Nawawi, Mouhammad ibn Salih al Outhaimine (en arabe)

Aslim-taslam

 

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 21:41
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 16:59

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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 19:39

Shawwal est le nom du dixième mois du calendrier lunaire. Le premier jour du mois est célébré Eidul Fitr. Ces festivités passées, il est recommandé d’observer six jours de jeûne. Ce jeûne peut être accompli de façon continue ou non. Si on retient la première solution, on peut commencer le quatrième jour du mois pour finir au neuvième, sinon on choisira d’autres dates ne se suivant pas, l’essentiel étant de parvenir au nombre de six avant la fin de Shawwal, par exemple les troisième, cinquième, septième, neuvième, quatorzième et quinzième jours du mois.

 

Abu Ayyub Al Ansari (que Dieu soit satisfait de lui) rapporte les propos suivants, tenus par le Prophète Paix et bénédiction d'Allâh sur lui  : "Quiconque observe le jeûne du mois de Ramadan et le fait suivre de six jours de jeûne au mois de Shawwal, c’est comme s’il avait jeûné toute l’année (Dahr)." (Boukhari) Dahr signifie "l’année entière" mais il peut également signifier "pour toujours" ou "pour toute la vie".
Analysant ce hadith, nos juristes (Oulémas) ont expliqué comment, d’après ce hadith, un Musulman qui jeûne tous les ans le mois de Ramadan et le fait suivre de six jours de jeûne au mois de Shawwal, pourra se retrouver crédité de la récompense d’un jeûne observé à vie. Les juristes ont dit avec raison : la récompense d’une bonne action (hassanah) équivaut au minimum au décuple de sa valeur. Il s’ensuit que le seul mois de Ramadan équivaut à dix mois de jeûne et que six jours, équivalent à deux mois. On arrive ainsi incontestablement à compléter les douze mois de l’année. Nous voyons ainsi la sagesse du Prophète Paix et bénédiction d'Allâh sur lui et comprenons pourquoi il a mentionné six jours après le Ramadan et non, cinq ou sept.

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 17:59

 


‏الْجَحِيمُ‏ : سورة البقرة

الْحُطَمَةُ‏ : سورة الهمزة

‏السَّعِيرُ‏ : سورة النساء

السَّمُومٌ‏ : سورة الطور


النَّارُ‏ : سورة اليقرة

‏جَهَنَّمُ‏ : سورة البقرة

‏سِجِّينٌ‏ : سورة المطففين

‏سَقَرٌ‏ : سورة القمر

‏هَاوِيَةٌ‏ : سورة القارعة



1) Al-Jahim (sourate Al-Baqarah Verset 119)

2) Al-Houtamah ( sourate Al-Humazah Verset 4)

3) As-Sa'ir (sourate An-Nissa verset 10)

4) As-Samoum (sourate At-Tour verset 27)

5) An-Nar ( sourate Al-Baqarah verset 24)

6) Jahannamah (sourate Al-Baqarah verset 206)

7) Sidjjine (sourate Al-Moutafifine verset 7)

8) Saqar (sourate Al-Qamar verset 48)

9) Hawiyah (sourate Al-Qari'ah verset 9)



اللهم قنا عذابك يوم تبعث عبادك
 
Qu-ALLAH nous en preserve.

AMINE


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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:27

SHeikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve)

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


L’Islâm est la religion [ad-Dîn] du juste milieu [al-Wassatiyyah] et de la modération [al-I’tidâl], c’est la religion qui lutte contre l’exagération [al-Ghouloû] et l’interdit. Allâh - Djalla wa ‘Ala - a dit :

 

« Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins pour les gens, comme le Messager sera témoin pour vous. »

 [1]

Ce juste milieu [al-Wassatiyyah] et cette modération [al-I’tidâl] sont manifestement présents dans les dogmes [‘Aqâ-îd] et les législations [islamiques]. La croyance [‘Aqîdah] est le juste milieu, et les législations islamiques sont le juste milieu. Il nous est donc obligatoire de mettre en pratique cela entre nous dans nos paroles, nos opinions et cela jusqu’à la façon de penser [al-Fikr]. Il nous incombe d’être dans le juste milieu [al-Wassatiyyah] entre ceux qui font preuve d’exagération [al-Moughâlina] et ceux qui font preuve de radicalisme/dureté [al-Djâfin], et cela encore dans la vision que nous nous faisons les uns des autres. Nous devons obligatoirement adopter la voie du juste milieu [Manhaj al-Wassat]. La voie du juste milieu est celle à laquelle nous devons fermement nous accrocher parce que c’est la base [Asl] de l’Islâm. Et l’exagération est explicitement interdite, comme Allâh - Djalla wa ‘Ala - l’a dit sur les gens du Livre [Ahl al-Kitâb] :

 

« Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allâh que la vérité. »

 [2]

Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a interdit l’exagération en ces termes : « Prenez garde à l’exagération ! Prenez garde à l’exagération ! Prenez garde à l’exagération ! »

L’exagération consiste à outrepasser la limite. Ainsi, tout ce qui franchit la limite tombe dans l’exagération. Et l’exagération [al-Ghouloû] dans la religion est condamnée et ses partisans sortent de la Sounnah du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) et du juste milieu [al-Wassatiyyah]. L’apparition des sectes [al-Firaq] ainsi que l’apparition des innovations [al-Mouhdathât] sont dues à l’exagération. Les « Khawâridjs » ne sont apparus qu’à cause de l’exagération [dans l’interprétation de la religion] et les sectes et parties égarées ne sont apparues qu’à cause de l’exagération et de la transgression des limites de la religion d’Allâh - Djalla wa ‘Ala.

La calamité qu’a connue la Communauté [al-Ummah] au cours de son histoire n’a-t-elle pas comme cause la multiplication de l’exagération et une pratique [religieuse] basée sur aucune preuve [Dalîl] tangible ? Il est possible que les adeptes de l’exagération [Ashâb al-Ghouloû] aient une preuve [ad-Dalîl] avec eux, mais l’exagération présente en leur personne est avant tout ancrée en eux-mêmes, avant même qu’ils recherchent la preuve [ad-Dalîl]. Tel que ce qu’Allâh - Djalla wa ‘Ala - a dit sur le sujet :

 

« C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. »

 [3]

Il existe donc des versets qui prêtent à équivoque [Moutachâbihât] et dont la connaissance est équivoque : ils peuvent être interprétés de telle ou telle manière. Allâh - Djalla wa ‘Ala - dit :

 

« Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque. »

 [4]

Celui qui a une inclinaison [Zayghoun] dans le cœur a par principe [Asl] une exagération et une déviation dans le cœur : « mettent l’accent sur les versets à équivoque. » Il suit ce qui est rappelé par le Qor’ân ou par la Sounnah, non pas par la gène de ce qui prête à équivoque, mais la déviation plutôt était déjà présente en lui, et il s’est engagé là où il n’y a pas de preuve [Dalîl] pour prendre cela comme preuve et se convaincre que cela est juste [Sawâb] et ancré dans la science :

 

« Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : « Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur ! »

source: manhajulhaqq.com    « Hadhâ Huwa al-Islâm »
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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 21:18
Croire en Allah et au Jour du Jugement est essentiel pour tout Musulman. Cette croyance implique pour le Musulman une prise de conscience de son environnement et de sa responsabilité vis-à-vis de lui. Croire au Jour du Jugement signifie que l’on devra rendre compte de tous ses actes, même le plus insignifiant comme jeter un simple mouchoir en papier... Ceci rend le Musulman conscient de ses actes.

 

(JPEG) L’homme ne possède pas cette planète. La Terre tout comme l’être humain est une création d’Allah, les deux doivent vivre en harmonie et non l’un au détriment de l’autre. Nous savons aujourd’hui que l’équilibre entre l’homme et la nature est fragile et que notre mode de vie durant le dernier siècle a considérablement fragilisé cet équilibre. Dans l’islam, nous sommes encouragés à respecter la nature. De toute plante, de tout arbre dépend un autre être vivant comme le rappelle le hadith suivant :

L’envoyé de Dieu saws a dit : « Le musulman ne plante un arbre fruitier, ou sème une graine, et qu’un homme ou un animal ou un oiseau en mange, sans qu’une aumône ne lui soit comptée au jour de la résurrection. » (Rapporté par Mouslim d’après Anas)

Comment pouvons-nous donc accepter de polluer notre environnement, laisser nos déchets derrière nous sachant qu’ils seront nuisibles à nous-mêmes ou à d’autres créatures ?

De plus, l’homme a accepté la responsabilité de la terre :

 

« Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges : « Je vais établir sur la terre un vicaire « Khalifa ». Ils dirent : « Vas-Tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier ? » - Il dit : « En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas ! » »
Sourate 2, Al Baqarah (La vache), verset 30

 

« Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes la responsabilité (de porter les charges de faire le bien et d’éviter le mal). Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur, alors que l’homme s’en est chargé ; car il est très injuste [envers lui-même] et très ignorant. »
Sourate 33, Al Ahzab (Les coalisés), verset 72

Abou Saïd Khudri a rapporté que le Prophète saws a dit : « Le monde est doux et vert (attirant) et vraiment Allah va vous y installer comme vicaire afin de voir comment vous agissez. » (Sahih Muslim : livre 36, numéro 6606)

Ceci montre bien qu’Allah nous observe et sait ce que nous faisons, il est Le Clairvoyant, L’Omniscient. Comment pouvons-nous donc salir cette planète sans scrupules ? Juste « parce les autres le font » ou « tout le monde le fait » ? Oublions-nous que chacun aura à rendre compte de ses actes et non de ceux du voisin ?

(JPEG) Nous devons donc faire face à nos responsabilités et faire de notre mieux pour prendre soin de notre environnement. Même si notre effort parait insignifiant, il sera compté auprès de Dieu. Comment pouvons-nous laissez des détritus derrière notre passage lors que nous connaissons les enseignements de notre Prophète saws qui nous encouragent à débarrasser le chemin de tout ce qui pourrait être nuisible.

Abou Houraïra a rapporté que le Prophète saws a dit : « La foi comporte soixante-dix et quelques branches, dont la meilleure consiste à dire « Il n’y a d’autre divinité que Dieu » et la moindre est d’écarter tout ce qui nuit du chemin. La pudeur fait partie de la foi. » (Rapporté par Boukhari et Mouslim)

Lorsqu’on observe les gens lors du pèlerinage (hajj), on ne peut que constater l’ampleur du travail à faire sur nous-mêmes. Le pèlerinage est un supposé être un voyage plein de spiritualité où il est interdit de détruire la faune et la flore lorsqu’on est en état de sacralisation (ihram). Mais qu’y voit-on ? Les rues sont pleines d’ordures et il est parfois impossible de ne pas marcher dessus alors que des poubelles sont disponibles partout. Quelle est donc cette spiritualité sans effet sur le comportement ?

Quelle planète souhaitons-nous laisser derrière nous pour nos enfants, nos petits-enfants ? Une Terre sale, nauséabonde où il devient difficile de trouver un endroit agréable pour un pique-nique ou tout simplement pour observer, méditer sur la beauté de la création d’Allah ? Tous ces déchets que nous laissons ça et là par ignorance ou négligence ne disparaissent pas par enchantement. Selon le type de déchet, cela peut prendre quelques mois à quelques siècles, voici quelques exemples :
-   un mouchoir en papier : 3 mois
-   un trognon de pomme : 6 mois
-   un chewing-gum, un papier de bonbon : 5 ans
-   une cannette (en aluminium) : 100 ans
-   une bouteille en plastique : plus de 500 ans
-   une bouteille en verre : 4 000 ans

Certains iront au passage polluer l’eau que nous buvons, les nappes phréatiques, les rivières, les océans ; d’autres polluerons l’air que nous respirons, l’atmosphère en dégageant des gaz toxiques lors de leur dégradation.

Réveillons-nous et éduquons-nous, nous et nos enfants afin de prendre conscience de notre impact sur notre environnement ! Ce discours peut paraître évident pour certains mais il ne l’est pas pour tous. Il suffit de regarder autour de soi, vous vous apercevrez qu’il y a beaucoup de travail à faire.

Leila R.

Aslim-Taslam

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 22:09
.Noorah...et sa derniére priére....

Ses joues étaient creuses et flasques et elle avait la peau sur les os.
Mais cela ne l'empêchait surtout pas de réciter le Coran. Toujours à veiller dans la salle de prière que Papa avait aménager pour elle.
Se baissant, se prosternant et levant les bras dans la prière. Elle était toujours comme ça, de l'aube au crépuscule et vice versa, elle ne connaissait pas l'ennui.
Quant à moi, j'étais une fana des revues de mode et des romans.
J'adorais tellement les vidéos que mes fréquents voyages au magasin de location

étaient devenu mon signe de reconnaissance. Comme ils disent, quand quelque chose commence à devenir une habitude, ça te colle à la peau comme une étiquette. Je négligeais mes responsabilités et la paresse résumait mes prières.
Une nuit, je venais tout juste d'éteindre le magnétoscope après avoir
passé trois heures d'affilé devant la télé que l'appel du Muadhdhin transperçait la calme nuit. Je me suis tranquillement blottie sous la couverture.

J'ai entendue sa voix qui venait de la salle de prière. "Oui Noorah, tu
as besoin de quelque chose? " ai-je dit.

Elle réduit à néant mes plans. " Tu ne te couche pas avant d'avoir prié Fajr ! "

Ahh... il reste encore une heure avant Fajr, ce n'est que le premier Adhaan !

Elle m'a appelé auprès d'elle avec ses gentils pincements. Elle était
toujours comme ça, même avant que la terrible maladie ne vienne lui
embrumer l'esprit et ne la cloue au lit. " Hanan viens t'asseoir près de
moi. "

Je ne pouvais rien lui refuser, elle était si pure et sincère.

" Oui Nourrah ? "

" Assoies-toi ici s'il te plaît. "

" OK, je m'assoies. Qu'est-ce qu'il y a ? "

Avec la plus belle des voix monocorde, elle commença à réciter:

" Toute âme goûtera à la mort et vous recevrez la pièce de votre monnaie au Jour de la Résurrection "

Elle s'arrêta pensive. Puis, elle demanda : " Est-ce que tu crois en la mort ? "

" Bien sûr que j'y croie. "

" Est-ce que tu crois que tu devras rendre compte du moindre de tes actes, peu importe leurs tailles ? "

" Bien sûr, mais Allah est Pardonneur et Miséricordieux et j'ai une longue
vie devant moi. "

" Arrête Hanan .n'as-tu pas peur de la mort et de son imprévisibilité?
Prends le cas de Hind. Elle était plus jeune que toi mais elle est morte dans un accident de voiture. La même chose pour un tel, et un tel. La mort n'a cure de l'âge et l'âge ne saurait être un indicateur de quand tu mourra. "

L'obscurité de la chambre me remplit de terreur. " J'ai peur du noir et maintenant tu me fait avoir peur de la mort, je ne pourrais plus dormir maintenant. Noorah, je pensais que tu avais promis de passer les prochaines vacances d'été avec nous. "
Impact. Sa voie s'est brisée et son coeur a frémi. " Il se peut que je fasse un long voyage cette année Hanan, mais autre part. Je dis bien peut-être. Nos vies à tous sont entre les mains d'Allah et c'est à Lui que
nous appartenons. "
Mes yeux s'embuèrent et des larmes coulèrent sur mes joues.

Je pensais à la terrible maladie de ma soeur et à comment les docteurs avaient annoncé en privé à mon père qu'il n'y avait que très peu d'espoir que Noorah survive à la maladie. Mais, à elle, on n'avait rien dit. Qui l'avait mise sur la voie ? Ou était-ce seulement qu'elle pouvait pressentir la vérité.
A quoi penses-tu Hanan ? " Sa voix était tranchante. "Pense-tu que je dis
cela seulement parce que je suis malade ? Uh - uh. En fait, il se peut très bien que je vive plus longtemps que la plupart des gens qui ne sont pas malades. Et toi Hanan, combien de temps va-tu vivre ? Vingt ans, peut-être ? Quarante ? Et ensuite ? " A travers l'obscurité elle chercha ma main et la serra doucement. " Il n'y a aucune différence entre nous; nous allons toutes quitter ce monde pour vivre au paradis ou agoniser en Enfer. Ecoutes les paroles d'Allah :

" Celui qui sera éloigné de l'Enfer et dirigé vers le Paradis, celui-là aura réussi. "

Je quittais la chambre de ma soeur l'esprit embrumé, ses paroles sonnaient toujours dans ma tête : " Qu'Allah te guide Hanan - n'oublie pas tes prières. "

Huit heures du matin. Des coups à ma porte. Je ne me réveille pas d'habitude à cette heure. Pleurs. Confusion. O Allah, que s'est-il passé ?

La condition de Noorah s'était aggravée après Fajr, ils l'ont immédiatement conduite à l'hôpital. Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un.

Il n'y aura pas de voyage cet été. C'était écrit que je passerais l'été à la maison.

Après une éternité...
Il était une heure de l'après-midi. Maman appela l'hôpital. "Oui. Vous pouvez venir la voir maintenant. " La voix de papa avait changée, maman pouvait déceler que quelque chose de fatal était arrivé. Nous sommes partis tout de suite.

Où était passée cette avenue que j'avais l'habitude d'emprunter et que je trouvais si courte ? Pourquoi était-elle si longue maintenant, si interminable. Où étaient passées cette chère foule et cette circulation qui me faisaient tourner de la tête à droite et à gauche. Tout le monde, éloignez-vous de notre chemin. Maman secouait la tête dans ses mains en pleurant et faisait des dua'a pour sa Noorah.

Nous sommes arrivés devant l'entrée principale de l'hôpital.

Un homme était entrain de geindre, un autre avait fait un accident et l'oeil d'un troisième était figé, impossible de dire s'il était vivant ou mort.
Nous avons monté les escaliers qui menaient à la chambre de Noorah quatre à quatre. Elle était aux soins intensifs.

L'infirmière s'est approchée de nous. " Laissez-moi vous emmener vers elle. " Alors que nous traversions le couloir, l'infirmière en a profité pour nous dire à quel point Noorah était gentille. Elle a quelque peu rassuré maman en lui disant que la condition de Noorah s'était améliorée par rapport au matin.

" Désolée. Pas plus d'un visiteur à la fois. " On était à l'unité des soins intensifs. A travers la petite fenêtre de la porte et derrière une foule de blouses blanches, je tombais enfin sur les yeux de ma soeur. Maman se tenait à ses côtés. Après deux minutes, maman est sortie incapable de retenir ses larmes.

" Tu peux entrer et lui dire Salam à condition de ne pas lui parler trop longtemps, " m'ont-ils dit. " Deux minutes devraient suffire. "

" Comment ça va Noorah ? Tu allais bien hier nuit ma soeur, que s'est-il passé ? "

Nous nous sommes tenues les mains, elle les serra faiblement. "Même maintenant, Alhamdulillah, je vais bien. "

" Alhamdulillah...mais...tes mains sont tellement froides."

Je me suis assise à côté d'elle sur le lit et j'ai posé mes doigts sur ses genoux. Elle les repoussa.
" Excuse-moi... est-ce que je t'ai fait mal ? "

" Non, c'est juste que je pensais aux paroles d'Allah. "

Leurs deux jambes seront attachées ensemble (dans le linceul)

{waltafatul saaqu bil saaq}

" Hanan, prie pour moi. Je vais très bientôt peut-être vivre mon premier jour dans l'au-delà. C'est un long voyage et je n'ai pas préparé assez de bonnes actions dans ma valise. "

A ces mots, une larme s'échappa de mon oeil et perla sur ma joue. J'ai pleuré et elle aussi. La chambre avait disparu derrière la brume de nos larmes pour ne laisser place qu'à nous deux - deux soeurs en larmes. Des ruisseaux de larmes s'écoulèrent et s'écrasèrent sur la main de ma soeur que je tenais à deux mains. Maintenant, papa s'inquiétait beaucoup plus pour moi. Je n'avais jamais autant pleuré de ma vie. 

A la maison et dans ma chambre, je contemplais le soleil cheminer en cette triste journée. Le silence s'était emparé des couloirs. Un cousin est entré dans ma chambre, un autre. Les visiteurs étaient nombreux et toutes les voix qui venaient d'en bas s'emmêlaient. Seule une chose restait clairement perceptible... Noorah était morte !

J'ai arrêté de faire attention à qui venait et qui partait. Je ne pouvais me rappeler ce qu'ils avaient dit. O Allah, où étais-je ? Que se passait-il ? Je ne pouvais même plus pleurer.
Plus tard cette semaine, ils m'ont dit ce qui s'était passé. Papa avait prit ma main pour dire un dernier au revoir à ma soeur et j'avais embrassé Noorah sur la tête.
Je ne me souviens pourtant que d'une seule chose, en la voyant ainsi étalée sur ce lit, ce même lit sur lequel elle allait mourir. Je me suis souvenue du verset qu'elle avait récité :

" Leurs deux jambes seront attachées ensemble (dans le linceul)" et je ne savais que trop bien la vérité de ce verset : " Ce jour le retour sera vers vôtre Seigneur (Allah) !"

Cette nuit-là, je me suis introduite dans sa salle de prière sur la pointe des pieds. Regardant les meubles immobiles et les miroirs muets, je chérissais celle qui avait partagé avec moi le ventre de ma mère. Noorah était ma soeur jumelle.
Je me souvenais de celle avec qui j'avais partagé des peines. Qui avait ensoleillé mes journées pluvieuses. Je me souvenais de celle qui priait pour ma guidée et qui avait versé tant de larmes pendant tant de longues nuits en me parlant de la mort et des comptes à rendre. Qu'Allah nous protège tous.

Cette nuit est la première nuit que Noorah va passer dans sa tombe.

O Allah, fait lui miséricorde et illumine sa tombe. Ça c'était son Coran, ça son tapis de prière et ça c'était sa robe rose dont qu'elle disait cacher jusqu'à son mariage, la robe qu'elle voulait garder juste pour son mari.
Je me rappelais ma soeur et je pleurais toutes les journées que j'avais perdues. Je priais Allah de me faire miséricorde, d'accepter mes actions et de me pardonner. Je priais Allah de la garder constante dans sa tombe comme elle aimait souvent à le dire dans ses supplications.
A cet instant, je me suis arrêtée. Je me demandais : et si c'était moi qui étais morte ?
Où est-ce que je serais ? La peur m'étreint et mes larmes reprirent de plus belle.

Allahu Akbar, Allahu Akbar... 

Le premier adhan s'éleva doucement de la mosquée, il était si beau cette fois-ci. Je me sentais calme et sereine alors que je répétais l'appel du Muadhdhin. J'entourais mes épaules d'un châle et je me levais pour prier Fajr. J'ai prié comme si c'était ma dernière prière, une prière d'adieu, juste comme Noorah avait fait hier. Ça avait été son dernier Fajr.
Maintenant et incha' Allah pour le restant de ma vie, si je me réveille au matin je n'espèrerais pas être vivante le soir venu, et la nuit venue je n'espèrerais pas être vivante le matin venu.

Nous ferons tous le même voyage que Noorah
. Qu'avons-nous préparé pour cela ?
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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 16:04

  

 

 Allah dit :
{ ô les croyants ! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l' intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l' annonce d' une guerre de la part d' Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés. }
[ Sourate 2 - Versets  278 - 279 ]
L’usure (riba) est prohibée, qu’elle qu’en soit la forme. Cette prohibition s’applique au débiteur comme au créancier ; que le bénéficiaire soit riche ou pauvre.L’un et l’autre commettent un péché, et ils sont tous les deux maudits. Le même sort est réservé à ceux qui les assistent à titre de témoins ou de secrétaires, en vertu de la portée générale des versets et des hadith sûrs qui indiquent son interdiction.
Allah  dit :
{ Ceux qui mangent (ratiquent) de l' intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu' ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l' intérêt". Alors qu' Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu' il a acquis auparavant; et son affaire dépend d' Allah. Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. Allah anéantit l' intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n' aime pas le mécréant pécheur. }  [Sourate 2 - Versets  275 -27 ]
Ubada ibn as-Samit a rapporté que le Prophète a dit  :
« L’échange de l’or contre de l’or, de l’argent contre de l'argent, de la monnaie (en papier) contre une monnaie de la même nature , du blé contre du blé, des dattes contre des dattes doit se faire en parfaite égalité et séance tenante. Quiconque donne un surplus ou l’exige tombe dans l’usure. »[ Rapporté par Mouslim dans son Sahih ].
Il a été rapporté de façon sûre d’après Djabir que le Messager d’Allah a maudit celui qui se nourrit d'usure, celui qui la produit, celui qui l’enregistre et celui qui en sert de témoin… Il a dit qu’ils sont tous pareils. [Rapporté par Mouslim ].
Il est permis au pauvre, incapable de travailler, de procéder à une quête, à la perception de la zakat et de demander à bénéficier de la sécurité sociale.
Il n’est pas permis à un musulman,riche ou pauvre, de contracter à la banque ou ailleurs un prêt assorti d’intérêts. Peu importe que le taux soit fixé à 5 % ou à 15 % ou plus ou moins.
Car cette opération relève de l’usure qui fait partie des péchés majeurs. Allah a substitué à l’usure des voies licites d’acquisition  d’argentcomme l’exercice d’un travail chez les employeurs ou une fonction administrative ou le commerce grâce à des capitaux fournis par un autre dans le cadre d’un partenariat permettant de percevoir une part connue mais pas fixée (à l’avance) des bénéfices.
Fatawa de la Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultance, 13/269.
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