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20 décembre 2005 2 20 /12 /décembre /2005 14:31

L’homme est le berger des siens et il est responsable de son troupeau, la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau.

 

L’épanouissement de la femme dépend aussi d’une reconnaissance concrète de son travail à la maison comme apport aux patrimoines : familial et social. L’autonomie recherchée par la femme est un objectif commun à tout être humain. L’épanouissement de la femme au sein du couple, de la famille et de la société dépend de sa prise de conscience de l’importance de son autonomie. L’égalité sociale tant valorisée par notre société moderne doit commencer, en effet, par la cellule familiale où se trouvent, en petits échantillons, les rapports que la société traduit.

En effet, la plupart des rapports ont une valeur marchande, le travail de la femme au foyer, parce que n’étant pas rémunéré, se bute à de nombreuses difficultés pour se faire valoir. La source principale de la non-reconnaissance du travail de la femme au foyer provient, en effet, de la société. Le travail qui ne comporte pas de salaire en bout de ligne est dévalorisé et est considéré comme presque « minable ».

On ne reconnaît pas le rôle fondamental de la femme en tant que mère, qu’éducatrice et formatrice de la nouvelle génération. On nie totalement ce rôle et loue les vertus du travail salarié. Le mari a beau avoir la volonté de reconnaître le travail de la femme à la maison, il se voit empêché, ses ressources étant limitées, de traduire cette reconnaissance en salaire pour sa conjointe. Chacun contribue à sa façon à l’enrichissement du patrimoine familial, y compris par le travail non-rémunéré au foyer.

En Islam, la gestion de la cellule familiale est une priorité pour elle, c’est-à-dire l’éducation par l’affection et la présence donnée aux enfants. Notre société doit tenir compte du rôle primordial tenu par les femmes qui s’occupent de leurs foyers car quel serait l’avenir d’une société qui ne s’occupe pas du sort des enfants qui grandissent ?


 

Sawsan R.

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19 décembre 2005 1 19 /12 /décembre /2005 14:45
Image61.jpg (13596 bytes)
L'Attestation de fois (Ash-Shahada) : Ash-hadou An La ilaha Ila Allah, Wa Ash-hadou an-na Muhamadan Rassoul-oullah.
La Shahada est la base de l'Islam, le fondement sur lequel notre religion s'est construite et s'est élevée.
celle-ci se découpe en deux parties :
La ilaha ila Allah :
Cela signifié "il n'y a de Dieu qu'Allah". C'est une formule courte mais dont la portée est inimaginable. C'est le premier engagement du serviteur envers son Dieu mais aussi son dernier engagement. C'est l'essence de l'Islam, ce à quoi tous les prophètes ont appelés de tout temps! C'est ce que l'on appel en Arabe le "Tawhid" (ou l'Unicité de Dieu).

Le Tawhid de subdivise en trois branches essentielles :
-L'Unicité de Dieu dans la Création (Tawhid Al-Rouboubiyya) :

Cela consiste à croire qu'Allah est le Maître absolu de toute chose, qu'Il à tout crée de sa propre volonté et qu'Il Maîtrise tout ce qui est dans les cieux et dans la terre. Quand il veut crée une chose, il suffit qu'Il dise "soit" est la chose est crée. Rien ne peut s'imiser dans Sa volonté. Rien n'est difficile pour Sa Grandeur : Il Maîtrise tout, régit tout et sait, entend et voit toute chose. C'est Lui qui donne la vie et la reprend, c'est Lui qui fait la pluie et le beau temps.

 

- L'Unicité de Dieu dans l'adoration (Tawhid Al-Houlouhiyya) :
Allah est le seul qui mérité d'être adoré. Le culte ne doit être voué qu'au Très Haut, sans rien lui associer. Nos prières, nos supplications, nos éloges, nos plaintes ne doivent être adressées qu'à Allah. Nul en dehors de lui ne doit être adoré, nul en dehors de Lui ne doit être Craint, nul en dehors de Lui ne doit être invoqué. Il est le seul qui répond aux invocations de Ses serviteurs.
- L'Unicité d'Allah dans Ses noms et Ses attributs (Tawhid Al Asma Wal Siffat) :
Allah a les plus beaux noms et les meilleurs attributs. Cette forme d'unicité vise à exempter le créateur de toute ressemblance et à le dégager de tous les défauts et imperfections propres aux créatures.
l'importance de "La ilaha ila Allah" est capitale : C'est ce à quoi ont toujours appelés les Messagers d'Allah, que ce soit Ibrahim, Moise, Noé (as) ou encore Muhammad (asws).
Le prophète salallahu 'Alayhi Wa Salam a dit : Le prophète Noé a dit à son fils :
« Je t’ordonne de dire souvent « La ilaha illallah », car si les sept cieux et les sept terres étaient mises sur un côté d’une balance, et « La ilaha illallah » était mise sur l’autre côté de la balance, « La ilaha illallah » pèserait plus lourd ".
Le compagnon Abu-Dhar (ra) demanda au prophète (asws) : « Est-ce que la parole « la ilaha illallah » fait partie des bonnes actions ? »
Il dit : " Oui, elle est la meilleure parmi les bonnes actions ».
Ash-hadou an-na Muhammadan Rasoul-Oullah :
Je témoigne que Muhammad est son prophète. Le Prophète Muhammad est effectivement le dernier messager envoyé par Allah, non pas à sa communauté, mais à toute l'humanité contrairement aux autres prophètes envoyés à leurs communautés respectives. C'est aussi le meilleur des prophètes ainsi que el dernier. Nul autre prophète après lui. C'est un modèle pour tout musulman sincère, ses qualités morales sont inégalables.
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18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 18:06

Nous ne connaissons pas précisément les circonstances qui ont fait que la jeune fille abyssine se retrouva esclave à vendre à la Mecque. Nous ne savons rien de ses racines, de sa mère, de son père ou de ses ancêtres.

Ils furent très nombreux comme elle, filles et garçons, arabes et non-arabes, capturés puis mis en vente sur le marché aux esclaves de la ville. Un terrible sort attendit certains d’entre eux qui se retrouvèrent aux mains de maîtres ou de maîtresses cruels qui les firent travailler comme des bêtes de somme et les traitèrent avec une dureté extrême.


Dans cet environnement hostile, rares furent ceux qui eurent plus de chance et qui rejoignirent les foyers de gens gentils et attentionnés.

Barakah- que Dieu l’agrée - la jeune fille abyssine, fit partie des plus chanceux. Elle fut achetée par le généreux et aimable `Abdullah, le fils d’Abd al-Muttalib. Elle devint l’unique servante de son foyer et lorsqu’il se maria avec la Dame Amina, elle s’occupa d’elle également.

Deux semaines après leurs noces, selon Barakah - qu’Allah l’agrée - le père d’Abdullah vint chez eux et ordonna à son fils de se joindre à une caravane marchande en partance pour la Syrie. Amina en fut profondément attristée et s’écria :
" Que c’est étrange ! Que c’est étrange ! Comment mon mari peut-il partir pour un voyage marchand pour la Syrie alors que je suis encore une jeune mariée et que mes mains portent encore les traces de henné ? "

Le départ d’Abdullah fut déchirant. L’angoisse d’Amina fut si forte qu’elle s’évanouit. Barakah- qu’Allah l’agrée - raconte : " Lorsque je vis qu’Amina était inconsciente, je me mis à hurler de tristesse et de douleur : " O maîtresse ! " Amina ouvrit les yeux et me regarda ; les larmes coulaient abondamment sur son visage. Tout en réprimant un soupir, elle me dit : " Aide-moi à me coucher, Barakah. "

" Amina resta longtemps clouée au lit . Elle ne parla à personne. Elle ne regarda aucun de ceux qui lui rendirent visite, excepté `Abd Al-Muttalib, ce noble et brave vieil homme. " Deux mois après le départ d’Abdullah, Amina m’appela à l’aube un matin et me dit, son visage rayonnant de bonheur :

" O Barakah ! J’ai vu quelque chose d’étrange en rêve. "
" Quelque chose de bon, maîtresse " lui dis-je
" J’ai vu des lumières venant de mon ventre éclairant les montagnes, les collines et les vallées autour de la Mecque. "
" Etes-vous enceinte, maîtresse ? "
" Oui Barakah, " répondit-elle " Mais je ne ressens aucune des gênes que ressentent les autres femmes. "
" Vous allez donner naissance à un enfant béni qui apportera le bien ", lui dis-je.

Aussi longtemps que `Abdullah demeura absent, Amina fut triste et mélancolique. Barakah - qu’Allah l’agrée - resta à ses côtés et essaya de la réconforter et de l’égayer en lui parlant et en lui racontant toutes sortes d’histoires.

Cependant, Amina fut encore plus chagrinée lorsque `Abd Al-Muttalib vint lui dire qu’elle devait quitter sa maison et aller dans les montagnes comme l’avaient fait tous les mecquois et ceci, dans la crainte d’une attaque imminente du roi du Yémen, un dénommé Abraha. Amina lui répondit qu’elle était bien trop affligée et faible pour partir pour les montagnes. Elle insista sur le fait qu’Abraha ne pourrait jamais entrer à la Mecque et détruire la Ka`bah car celle-ci était protégée par le Seigneur - Exalté soit-Il. Abd Al-Muttalib devint très agité alors qu’il n’y avait, sur le visage d’Amina, pas le moindre signe de crainte. Sa certitude que la Ka`bah ne serait pas touchée était fondée. L’armée d’Abraha conduite par un éléphant en avant-garde fut détruite avant qu’elle puisse entrer à la Mecque.

Jour et nuit, Barakah - qu’Allah l’agrée - veilla sur sa maîtresse. Elle raconte : " Je dormais au pied de son lit et j’entendais ses gémissements la nuit lorsqu’elle appelait son mari absent. Ses souirs me réveillaient et je tentais de la réconforter et de lui donner du courage. "

La première partie de la caravane qui se rendit en Syrie rentra et fut joyeusement accueillie par les les familles des commerçants de la Mecque. Barakah - qu’Allah l’agrée - se rendit secrètement à la demeure d’Abd Al-Muttalib pour avoir des nouvelles d’Abdullah mais il ne put lui en donner aucune. Elle retourna auprès d’Amina sans rien lui dire de ce qu’elle vit ou de ce qu’elle entendit de peur de l’attrister davantage. Finalement, la caravane toute entière rentra mais toujours aucune nouvelle d’Abdullah.

Plus tard, Barakah - qu’Allah l’agrée - se trouva chez `Abd Al-Muttalib lorsque la nouvelle du décès d’Abdullah vint de Yathrib. Elle raconte : "Quand j’entendis la nouvelle, je me mis à hurler. Je ne sais pas ce que je fis après cela à part courir chez Amina et me lamenter sur le sort de l’absent qui ne rentrerait plus jamais, me lamenter sur le bien-aimé que nous attendîmes si longtemps, sur le plus beau jeune homme de la Mecque, sur Abdullah, la fierté des Quraysh. "

" Quand Amina entendit la douloureuse nouvelle, elle s’évanouit et je demeurai à son chevet tandis qu’elle oscilla entre la vie et la mort. Il n’y avait personne d’autre que moi dans la maison d’Amina. Je la soignais et veillais sur elle de jour comme de nuit jusqu’à qu’elle donne naissance à son enfant, " Muhammad ", - que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui - , une nuit où les cieux resplendirent de la Lumière de Dieu. "

Lorsque Muhammad - que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui - naquit, Barakah- que Dieu l’agrée - fut la première à le tenir dans ses bras. Son grand-père vint et l’emmena à la Ka`bah. La Mecque toute entière célébra sa naissance.

Barakah - qu’Allah l’agrée - demeura auprès d’Amina tandis que Muhammad - sur lui la grâce et la paix - fut envoyé à la campagne, sous l’atmosphère vivifiante du désert, confié aux bons soins de la dame Halimah. Au bout de cinq ans révolus, il fut ramené à la Mecque et sa mère le reçut avec tendresse et amour. Barakah - qu’Allah l’agrée - l’accueillit avec une grande joie, une impatience comblée et beaucoup d’admiration.

Lorsque Muhammad - sur lui la grâce et la paix - eut atteint 6 ans, sa mère décida de se rendre sur la tombe de son mari, Abdullah, à Yathrib. A la fois Barakah - qu’Allah l’agrée - et Abd-al-Muttalib tentèrent de l’en dissuader. Toutefois Amina était déterminée. Un matin, ils se mirent en route - Amina, Baraka h- qu’Allah l’agrée - et Muhammad - sur lui la grâce et la paix - , tous trois installés sur un palanquin monté sur un grand chameau faisant partie d’une imposante caravane en partance pour la Syrie. Afin de protéger le tendre enfant de toute tristesse et de toute inquiétude, Amina dissimula à Muhammad - sur lui la grâce et la paix - le fait qu’ils faisaient ce voyage pour voir la tombe de son père Abdullah.

La caravane se déplaça à vive allure. Barakah - qu’Allah l’agrée - tenta de consoler Amina dans l’intérêt de son fils. La plupart du temps durant le voyage, l’enfant dormait avec ses bras autour du cou de Barakah.

La caravane mit dix jours à atteindre Yathrib. Le jeune Muhammad - sur lui la grâce et la paix - fut confié à ses oncles maternels du clan des Banu Najjar le temps qu’Amina puisse se rendre sur la tombe d’Abdullah. Chaque jour durant quelques semaines, elle se recueillit ainsi sur la tombe de son défunt mari. Elle était inconsolable, consumée de tristesse.

Sur le chemin de retour vers la Mecque, Amina tomba sérieusement malade. A mi-chemin entre Yathrib et la Mecque, à un endroit appelé Al-Abwa, ils s’arrêtèrent. La santé d’Amina se détériora rapidement. Une nuit très sombre, une très forte fièvre la gagna. Elle appela Barakah d’une voix étouffée.

Barakah - qu’Allah l’agrée - raconte : " Elle murmura à mon oreille : ’ Ô Barakah, je vais bientôt quitter ce monde. Je te confie mon fils Muhammad. Il a perdu son père alors qu’il était encore dans mon ventre. Le voici qui perd sa mère sous ses propres yeux. Sois une mère pour lui, Barakah, et ne le quitte jamais. ’

" Mon cœur se brisa à ces mots et je ne pus contenir mes sanglots et mes gémissements. L’enfant fut affligé par mes cris et se mit à pleurer. Il se jeta dans les bras de sa mère et se cramponna à son cou. Elle rendit son dernier soupir puis fut silencieuse à jamais. "

Barakah- qu’Allah l’agrée - pleura. Elle pleura amèrement. Elle creusa de ses propres mains une tombe dans le sable. Elle y enterra Amina et la mouilla de toutes les larmes que son cœur pouvait encore contenir.

Barakah retourna à la Mecque avec l’enfant désormais orphelin et le plaça sous la protection de son grand-père. Elle demeura à ses côtés dans cette demeure afin de s’occuper de lui. Lorsque `Abd Al-Muttalib mourut deux ans plus tard, elle se rendit avec l’enfant à la maison de son oncle Abû Tâlib et continua à veiller au moindre de ses besoins jusqu’à qu’il atteigne l’âge adulte et qu’il épouse la dame Khadîjah - qu’Allah l’agrée.

Barakah demeura ensuite avec Muhammad - sur lui la grâce et la paix - et Khadîjah - qu’Allah l’agrée - dans une maison appartenant à Khadîjah. " Je ne l’ai jamais quitté et il ne m’a jamais quittée, " a-t-elle dit.

Un jour, Muhammad - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui - l’appela ainsi : " Ya Ummah ! " (il l’appelait toujours ’Mère’). " Je suis maintenant un homme marié et tu es toujours célibataire. Que dirais-tu d’une personne qui viendrait te demander en mariage ? " Barakah regarda Muhammad et lui dit : " Je ne te quitterai jamais. Est-ce qu’une mère abandonne son enfant ? " Muhammad sourit et embrassa sa tête. Il regarda sa femme Khadija et lui dit : " C’est Barakah. C’est ma mère après ma véritable mère. Elle est tout ce qui reste de ma famille. "

Barakah regarda la dame Khadija qui lui dit : "Barakah, tu as sacrifié ta jeunesse pour le bonheur de Muhammad. Maintenant il veut rembourser une partie de la dette qu’il a envers toi. Pour moi et pour lui, accepte de te marier avant que tu ne sois trop âgée. "

" Qui dois-je épouser, ma Dame ? " demanda Barakah.
" Ubayd ibn Zayd de la tribu de Khadraj de Yathrib. Il est venu pour demander ta main. Je t’en prie, ne refuse pas. "

Barakah - qu’Allah l’agrée - accepta. Elle épousa Ubayd ibn Zayd et alla avec lui à Yathrib. Là elle donna naissance à un fils qu’elle appela Ayman et depuis lors les gens l’appelèrent " Umm Ayman " (la mère de Ayman).

Son mariage toutefois ne dura pas très longtemps. Son mari mourut et elle retourna à nouveau à la Mecque pour vivre avec son ’fils’ Muhammad dans la maison de la dame Khadija. A cette époque vivaient sous ce même toit Ali Ibn Abî Tâlib, Hind (la fille de Khadija de son premier mariage), et Zayd ibn Harithah - qu’Allah les agrée.

Zayd - qu’Allah l’agrée - était un arabe de la tribu de Kalb qui fut capturé étant enfant et amené à la Mecque pour être vendu au marché d’esclaves. Il fut acheté par le neveu de Khadîjah et mis au service de celle-ci. Dans le foyer de Khadîjah, le jeune homme s’attacha à Muhammad - sur lui la grâce et la paix - et se mit à son service. Leur relation était semblable à une relation père fils. A tel point que lorsque le père de Zayd vint à la Mecque à sa recherche, Zayd eut le choix donné par Muhammad - sur lui la grâce et la paix - entre suivre son père ou rester avec lui. La réponse de Zayd à son père fut la suivante :

" Je ne quitterai jamais cet homme. Il m’a traité avec noblesse, comme un père traiterait son fils. Pas un seul jour, je me suis senti esclave. Il s’est bien occupé de moi. Il est gentil et aimable avec moi. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour me rendre heureux. Il est le plus noble des hommes et la meilleure des créatures. Comment pourrais-je le quitter et partir avec toi ? ... Je ne le quitterai jamais. "

Plus tard, en public, Muhammad - sur lui la grâce et la paix - proclama la liberté de Zayd - qu’Allah l’agrée. Toutefois , Zayd continua de vivre avec lui comme un membre de son foyer et resta à son service.

Quand Muhammad - sur lui la grâce et la paix - fut béni par la mission Propétique, Barakah et Zayd - qu’Allah les agrée - furent parmi les premiers à croire au message qu’il proclamait. Ils subirent avec les premiers musulmans la persécution que leur infligèrent les Quraysh.

Barakah et Zayd rendirent de précieux services à la mission du Prophète. Ils agirent à la manière d’un service secret s’exposant à la punition et à la persécution des Qurayshites, risquant leurs vies pour obtenir des informations sur les plans et les conspirations des mécréants.

Une nuit, les mécréants bloquèrent les routes conduisant à la maison d’Al-Arqam où le Prophète - sur lui la grâce et la paix - rassemblait ses Compagnons régulièrement pour leur apprendre les enseignements de l’Islam. Barakah fut chargée de transmettre au Prophète une information urgente de la part de Khadija. Elle risqua sa vie en essayant d’atteindre la maison d’Al-Arqam. Lorsqu’elle arriva et transmit le message au prophète, il sourit et lui dit : " Tu es bénie, Umm Ayman. Sûrement tu as une place au Paradis. " Une fois Umm Ayman partie, le Prophète regarda ses Compagnons et demanda : " Si quelqu’un parmi vous désire épouser une femme des gens du paradis, qu’il épouse Umm Ayman. "

Tous les Compagnons demeurèrent silencieux et ne dirent mot. Umm Ayman n’était ni belle ni attirante. Elle avait à l’époque environ cinquante ans et paraissait plutôt fragile. Zayd ibn al-Harithah - qu’Allah l’agrée - s’avança cependant et dit : " Messager de Dieu, je me marierai avec Umm Ayman. Par Dieu, elle est mieux qu’une femme gracieuse et belle. "

Zayd et Umm Ayman se marièrent et furent bénis par la naissance d’un fils qu’ils nommèrent Usâma. Le Prophète - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui - aimait Usâma comme son propre fils. Il jouait souvent avec lui, l’embrassait et le nourrissait lui-même. Les musulmans disaient : " Il est le fils bien-aimé du bien-aimé". Dès le plus jeune âge, Usâma - qu’Allah l’agrée - se distingua au service de l’Islam et plus tard le Prophète lui confia de lourdes responsabilités.

Lorsque le Prophète émigra vers Yathrib, qui serait connue plus tard sous le nom de Médine, il laissa Umm Ayman à La Mecque pour s’occuper de certaines de ses affaires en son foyer. Finalement, elle émigra vers Médine par ses propres moyens. Elle fit le long et pénible voyage à travers le désert et le terrain montagneux à pied. La chaleur était accablante et les tempêtes de sable lui cachaient la route mais elle persista, portée par son amour profond et son attachement pour le Prophète - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui. Lorsqu’elle arriva à Médine, ses pieds étaient endoloris et enflés et son visage était couvert de sable et de poussière.

" Ya Umm Ayman ! Ya Ummi ! ( O Umm Ayman ! O ma mère ! ) Il y a pour toi une place au Paradis ! " s’exclama le Prophète lorsqu’il la vit. Il essuya son visage et ses yeux, lui massa les pieds et lui frictionna les épaules de ses douces mains.

A Médine, Umm Ayman - qu’Allah l’agrée - joua un rôle prépondérant dans les affaires des musulmans. A Uhud, elle distribua de l’eau aux assoiffés et s’occupa des blessés. Elle accompagna le Prophète - sur lui la grâce et la paix - à certaines expéditions, à Khaybar et Hunayn par exemple.

Son fils Ayman - qu’Allah l’agrée - un Compagnon dévoué du Prophète tomba martyr à Hunayn dans la huitième année après l’hégire. Le mari de Barakah, Zayd, fut tué à la batailla de Mu’tah en Syrie après une vie de bons et loyaux services rendus au Prophète et à l’Islam. Barakah à cette époque avait environ soixante-dix ans et demeurait la plupart du temps chez elle. Le Prophète - sur lui la grâce et la paix - accompagné d’Abû Bakr et `Umar - qu’Allah les agrée - lui rendait souvent visite et lui demandait : " Yâ Ummi ! (Ô Mère !) Vas-tu bien ? " et elle lui répondait : " Je vais bien, Ô Messager de Dieu aussi longtemps que l’Islam se porte bien. "


Après que le Prophète - que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui - mourut, on vit souvent Barakah - qu’Allah l’agrée - les yeux en larmes. On lui demanda un jour : "Pourquoi pleures-tu ?". Elle répondit : "Par Dieu, je savais que le Messager de Dieu mourrait un jour mais je pleure maintenant parce qu’il a été mis un terme à la Révélation. "

Barakah - qu’Allah l’agrée - était unique dans le sens où elle fut la seule à être aussi proche du Prophète tout au long de sa vie, de sa naissance à sa mort. Sa vie fut entièrement consacrée au service du foyer du Prophète. Elle demeura profondément attachée à la personne du noble, gentil et attentionné Prophète - sur lui la grâce et la paix. Par dessus tout, sa dévotion à l’Islam fut forte et inébranlable.

Elle mourut durant le Califat de `Uthman, qu’Allah l’agrée. Ses racines étaient inconnues mais sa place au Paradis, elle, est assurée.

 

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18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 16:45

 Alors  chez freres et soeurs, sa vous  dit  de reponde a une nouvelle question !?

Qui est la personne qui était unique dans le sens où elle fut la seule à être aussi proche du Prophète( SWS) tout au long de sa vie, de sa naissance à sa mort ??

 
je vous donne un indice:)

cette personne est un etre humain , c'est une FEMME

voilà a vos clavier!!

coucou

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15 décembre 2005 4 15 /12 /décembre /2005 16:33

Voici une petite histoire suivie de quelques versets très émouvants .

Retenez vos larmes, qui peuvent être des larmes de tristesse, d'amour, d'émotion et d'admiration.


Un jour, l'épouse de Abdoul-lah Ibn Hirâm rendit l'âme, lui laissant la charge de leurs neufs filles et leur garçon unique (Jâber). Le père dut alors faire face et élever seul ses dix enfants qui constituaient une lourde responsabilité. Cependant, ce devoir de père ne l’empêchait pas de combattre dans le sentier d'Allah. En effet, Abdoul-lah participa à la bataille de Badr. Jâber, son fils, demanda à combattre aussi, mais le père refusa en raison de son jeune âge.
Plus tard, à l'aube de la bataille d’Ohod, Jâber ayant acquis une certaine maturité et un certain âge, était fin prêt à combattre au côté des Musulmans. Malheureusement père et fils ne purent partir à l'expédition côte à côte et laisser les filles vouées à elles-mêmes sans tuteur à Médine. Ils étaient animés d'une grande ferveur, tous deux voulurent plus que tout participer au combat, mais l'un des deux devait impérativement rester pour veiller sur les filles. Ils n'eurent d'autre alternative que le tirage au sort.


Le père fut sorti vainqueur du tirage. C’est alors que Jâber se mit à pleurer, des larmes d’amour pour Allah, l’Islam et le Paradis.
Le père voyant son fils triste le réconforta en ces termes : « Mon fils, par Allah, si c’était autre chose que le Paradis, je te l’aurais laissé… ».

Le fils continua à pleurer et le père s’approcha de lui et poursuivit : « Jâber, je me vois mort en Chahid aujourd’hui ; même le premier des Chahids. Par Allah, la personne que j’aime le plus, après le Messager d’Allah, c’est toi mon fils. Sache aussi que j’ai des dettes, je te charge des les régler. Je te confie tes sœurs ; soit bon envers elles. »

Le père partit alors au combat et mourut effectivement en Chahid ; il fut même le premier des Chahids de la bataille.

Le jour même, on informa Jâber : « Jâber, ton père est mort ! » Bouleversé, celui-ci courut sur le champ de bataille à la recherche du cadavre de son père, mais les mécréants, après avoir tué ce dernier, l’avaient mutilé si cruellement, que la vue de son corps fut insoutenable, si bien que les compagnons n'autorisèrent pas Jâber à le voir.

Jâber raconte :
« Je voulais voir mon père ; mais les compagnons du Prophète me repoussaient ! Je leur disais de me laisser le voir ! Le Prophète leur donna l'ordre de me laisser m'approcher. J’ai donc regardé mon père, puis j’ai caché mes yeux remplit de larmes dans ma manche… Le Prophète m’a regardé et m’a dit « Mon fils, pleure-le ou ne le pleure pas ; les anges le recouvrent quand même de leurs ailes d’ici jusqu’au Ciel. Sois content, ô Jâber ! ». J’ai répondu :
- content de quoi, ô Messager d’Allah ?
- Jâber, tu sais quoi ?
- Oui, ô Messager d’Allah ?
- Allah ne parle au gens que derrière un voile.

Cependant, il a parlé à ton père sans voile ! Allah lui a dit : « ش serviteur, que souhaites-tu ? » Ton père a répondu : « Je souhaite revenir sur le champ de bataille, combattre aux cotés de ton Prophète et mourir sur Ton sentier, parce que j’ai trouvé cette mort magnifique ! » Allah lui a dit : « J’ai déjà affirmé qu’il n’y a de retour vers le bas monde, ô serviteur, souhaite autre chose. » Ton père a donc répondu : « Je souhaite que Tu informes mes frères combien je suis heureux ! »

Des versets ont alors été révélés au Prophète, paix et salut sur lui

_Wala tahsabanna allatheenaqutiloo fee sabeeli Allahi amwatan bal ahyaonAAinda rabbihim yurzaqoona.
Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus

_Fariheena bima atahumuAllahu min fadlihi wayastabshiroona biallatheenalam yalhaqoo bihim min khalfihim alla khawfunAAalayhim wala hum yahzanoona.
et joyeux de la faveur qu'Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés.

_Yastabshiroona biniAAmatin mina Allahiwafadlin waanna Allaha la yudeeAAuajra almu/mineena 
 
Ils sont ravis d'un bienfait d'Allah et d'une faveur, et du fait qu'Allah ne laisse pas perdre la récompense des croyants.

Qu'Allah nous accorde une mort sur Son sentier. Amine.

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10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 18:07






la recette:

boite de lait concentrée sucré ( une petite)
1 paquet de petit beurre
des cacahuètes grillés ou noix de coco
du chocolat environ 5barres

j'ai cuit mon lait concentré sucré dans une casserole pendant environ 1heure
j'ouvre la boite je verse ce lait caramélisé dans un saladier auquel j'ajoute le chocolat (noire ou au liat ou blanc) comme le caramel est chard ca fond, j'écrase les petits beurre que 'jajoute au mélange, ensuite je fais des petits boules que je roule dans les cacahuètes ou la noix de coco!!! ensuite je les ai mis au frais pour que ca prenne bine la forme de boule!!

voilà tout simple pas de cuisson mis à part le lait

ce à la noix de coco c'est excellent ca a gout style bounty!!!!

voilà!!!

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10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 16:24

Quel a etait le 1 er homme a croire en la prophétie du Prophète  Mohammad "SWS" ?

C'est trés facile !! llahi i 3awénkom Wink

j'attends vos reponses!!

 

Je vous donne 1 indice inch'ALLAH: cet homme est de la famille de Khadija radiya-Llahou 3anha .


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10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 15:36

Tu es musulman(e) ?
Tu es pubère ?
Tu as la forme ?
Tu as toute ta tête ?
Tu as un peu d'argent ?

Alors tu attends quoi pour aller faire ton pélerinage à la Mecque ?
Tu veux faire comme nos parents qui ont attendu la cinquantaine avant d'y aller ? Eux au moins avaient une excuse : la plupart n'avaient pas les moyens financiers quand ils étaient jeunes.

Tu connais sûrement des parents qui ont fait leur pélerinage, mais tu connais sûrement aussi des parents qui sont morts sans avoir fait le pélerinage.

Toi, qui te dit que tu seras vivant demain ?
Tu crois que la Mort n'arrive qu'aux autres ? Tu crois que tu vas vivre jusqu'à 80 ans tranquille ?

Si tu as les moyens d'aller au Hajj, tu n'as probablement pas d'excuses pour ne pas y aller.

Allah Le Très-Haut dit dans un hadith qodsi "Il est bien défavorisé celui à qui j'ai accordé un corps sain et une situation heureuse qui laisse passer cinq ans sans me rendre visite".
La, c'est Allah Le Très-Haut qui parle, ce n'est pas moi !

Vraiment, si tu trouves 5 semaines pour aller au bled ou aller en vacances chaque année, tu devrais quand même trouver deux petites semaines pour aller au Hajj.
Côté argent, ça ne coûte pas si cher que ça. Tu n'as qu'à économiser comme tu as économisé pour t'acheter ta voiture ou ton PC.

Je suis sûr que si tu savais comment le Hajj est important, tu y courrais. Dis-toi que dans le passé, les gens allaient au Hajj à pied. Ils mettaient plusieurs mois ou plusieurs années avant d'arriver là-bas. Et pas mal de gens mouraient sur le chemin.
Aujourd'hui, on a tout le confort que l'on veut.
En quelques heures, on est passé de la grisaille de la France ou d'ailleurs au soleil de Jeddah.

Au fait, tu sais pourquoi on va au Hajj ?

On va au Hajj pour se rapprocher Allah et pour se faire pardonner toutes nos fautes.
Tu sais que nous on est spécialistes des péchés, einh ? (C'est entre nous, je promets que je dirais rien à personne ;) )
Et bien le Hajj nous permet d'être pardonnés. Mais pour ça, on doit faire un Hajj vraiment sincère et se repentir vraiment sérieusement.

Notre bien-aimé Prophète (saws) a dit "Quiconque accomplit le pélerinage et s'abstient de toute obscénité et libertinage, sort de ses péchés net comme le jour de sa naissance". (Rapporté par les Imams Boukhari et Mouslim).

Il y a certains jeunes (et moins jeunes) qui se croient malins : tu sais ce qu'ils disent ? Ils disent que comme nos péchés sont effacés (si Allah le veut) pendant le pélerinage, mieux vaut attendre d'en avoir plein en stock avant d'aller se faire pardonner. Le problème est qu'ils oublient qu'ils peuvent mourir n'importe quand.
Toi, tu t'imagines "profiter de la vie" en ayant pour intention d'aller au Hajj quelques années après pour te faire pardonner ? Tu imagines si tu meurs avec tous ces péchés ? Tu seras vraiment vraiment vraiment vraiment en galère ! Et cette galère-là, c'est pas pour rigoler.

Moi je te donne juste un conseil : si tu as les moyens, va au Hajj le plus vite possible. Pas la peine de te trouver des excuses pour ne pas y aller. Tu peux te mentir à toi-même mais tu ne peux pas mentir à Allah Le Très-Haut.

Qu'Allah Le Très-Haut nous permette à tous d'aller faire notre pélerinage très bientôt. Amine!

PS : Si tu viens d'aller au Hajj et que tu ne veux pas y retourner tout de suite, tu pourrais offrir le voyage à quelqu'un de ta famille ou à un(e) de tes proches. Tu ne peux pas savoir combien la récompense est grande pour cela. Et pourquoi ne pas aller au Hajj et donner la récompense de ce Hajj à notre bien-aimé Prophète, ainsi qu'à ses compagnons et à tes ancêtres qui n'ont pas pu le faire ? C'est une idée, non ?

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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 21:51

Date: December 26, 2004  Place: Indonesia

Picture 1


Source: AP Photo/Dudi Anung (Yahoo News)

Picture 2


AFP/Choo Youn-Kong

Picture 3


AP Photo.Andy Eames

Picture 4


AP Photo/Eugene Hoshiko

Picture 5


REUTERS/Kim Kyung-Hoon

C'est images sont -elle aussi truqué!!? A vous de me dire..

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 20:40

 

*La facilité avec laquelle nous devinons
nos pensées et nos sentiments respectifs
ne cesse de m'émerveiller.
Nous nous lamentons ou rions ensemble,
nous sommes solidaires dans le tracas comme dans la joie.
Peu importe le moment et la fréquence de nos rencontres,
indépendamment des expériences que nous vivons,
chacun de son côté, nous retrouvons notre amitié intacte.

Cette belle amitié faite pour durer me procure un plaisir sans cesse renouvelé
et dont je ne pourrais plus me passer. *

 

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