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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 19:26

 Voici l'histoire les gens du Ukhdoud cité dans la sorate Al-Borouj

 

Tres belle histoire a voir en image

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 20:27

Le grand pèlerinage 2006 pratiquement terminé, les pèlerins rentrent dans leurs pays respectifs (Par Amani Harouna, envoyé spécial)

La Mecque, 13 D. Hijjah / 2 jan (IINA)-

Les pèlerins ont terminé l'accomplissement des rites du Hadj et ont commencé à rentrer dans leurs pays respectifs depuis hier dimanche 1er janvier 2007, satisfaits d’avoir accompli les rites du cinquième pilier de l’islam.
Cette année les nouveaux plans initiés aussi bien par le ministère du Hadj que par d'autres départements ministériels saoudiens, et surtout l'expansion et la réorganisation de Jamarat, visant à améliorer et à faciliter les services du Hadj, ont été un succès à la satisfaction des autorités saoudiennes et des pèlerins qui en sont les premiers bénéficiaires.
D'autre part, pendant leur séjour en Arabie saoudite, les pèlerins ont fait en moyenne 10 millions d'appels téléphoniques grâce aux deux sociétés de téléphonie mobile, Mobily et SAWA et à la Saudi Telecommunication Company (STC) avec ses lignes fixes des cabines publiques. Il faut noter que des télécentres et des cabines téléphoniques à carte en nombre considérable sont disponibles à l'aéroport, sur les sites du Hadj et dans toutes les villes. Des puces aux tarifs spéciaux ont aussi été mises sur le marché pendant toute la saison du Hadj.
Au total, 2.378.636 pèlerins ont effectué le pèlerinage cette année, dont 1.654.407 venus de l'étranger et 724.229 de l'intérieur de l'Arabie Saoudite, essentiellement des étrangers résidant dans ce pays
Le ministère saoudien de la Santé, par la voie du ministre Dr Hamad Bin Abdullah Al Manae, a annoncé que le Hadj cette année était sans aucun cas d'épidémie.

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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 11:28

 

mes meilleurs voeux pour aid al adha al moubarak,


"   WA LA TANSAW BIANNANAAA NOUHIBOUKOUM   "

En ce grand jour n'oublié pas dans vos dou3a "invocation"nos freres et soeurs qui souffre de l'injuste dans les 4 coins du monde en Palestine , irak...

Baraka-ALLAH fikom

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 13:09

Témoignage de Nour ( 15 ans)

 J’écris cette lettre pour te donner des nouvelles du monde que tu as quitté et qui est à tout jamais derrière toi. C’est un bien drôle de monde et je dois t’avouer que je me sens, parfois, un peu perdue dans ce paradoxal 21ème siècle.

En apparence, rien ne ressemble à la société que tu as laissée. En apparence...
De là d’où je viens, on téléphone sur le balcon du cinquième étage et on s’endort le MP3 à la main dans un avion Paris-Alger. Le monde est re-lié et mon interlocuteur peut être en Argentine, en Afrique du Sud, en Suède ou les trois à la fois. Là d’où je viens, je n’entends pas l’appel à la prière mais le bruit de la ville incessant m’accompagne toujours.

Un peu enfantine, j’ai souvent rêvé de t’avoir près de moi le temps d’une journée. Je t’imagine alors m’accompagnant dans le métro ou en voiture.

L’espace d’un trajet, tu découvrirais de drôles de montures électriques et un mode de vie frénétique.Tu serais surpris de voir le nombre de personnes âgées et le peu de considérations qu’on leur porte. Tu verrais aussi la grandeur de la mixité ethnique et sociale. Là d’où je viens, dans la même rue, tu peux y observer la population du monde en miniature.

Tu y verrais des choses et des comportements regrettables, voire blessants et franchement inhumains...
Tu serais surpris peut être...

Cher Prophète, bonne nouvelle malgré tout. Le monde ne t’a pas oublié.

On chante encore ton histoire dans les plus belles mosquées, avec les plus performantes des sonos. On raconte parfois quelques bribes de ta vie à la télévision et à la radio. Certaines chaînes du câble te sont entièrement consacrées. On propage tes prouesses dans les langues les plus inattendues, de par les journaux, les livres ou encore sur Internet.

Moi aussi, je m’y suis mise, j’aime parler de toi et j’apprécie de plus en plus écouter les bons conteurs de ta vie. Chacun insiste sur ce qu’il souhaite développer. Tes qualités sont toujours mises en avant par tes fidèles et chacun dans le creux de sa prière se souvient.
Des quatre coins du monde, ton nom raisonne encore.

En guise de gratitude, tes enfants portent ton nom et espèrent ainsi vêtir certaines de tes vertus. Parfois on se rassemble et on se remémore. Les plus chanceux te voient encore en rêve.

Moi, je ne t’ai jamais rencontré en songe mais j’espère sincèrement que nos vies se croiseront un jour et que tu m’accueilleras avec bienveillance parmi les tiens.

Je t’aime et je t’admire sincèrement même si je n’arrive même pas à prononcer correctement ton nom. Il m’arrive aussi de me mélanger dans les sonorités des bénédictions qui te sont accordées. Je t’aime avec un peu de maladresse je crois...

Depuis que Dieu, dans Son Infinie Miséricorde a touché et illuminé mon cœur, je me suis découverte une sensibilité insoupçonnée et j’ose te l’avouer, je pleure...
Je me cache parfois des hommes pour ne pas fléchir, mais je pleure. Je pleure comme une enfant. Les autres ne pourraient pas comprendre mes larmes...

Je dois te l’avouer, je viens tout juste d’arriver chez toi, dans ta communauté. Je suis un peu essoufflée et fatiguée de mon long voyage. Tes descendants m’ont bien accueillie. Il faisait si bon vivre dans leur agréable demeure. Reposée, je me suis endormie, éreintée, épuisée mais rassurée comme l’enfant perdu qui retrouve sa douce mère inquiète, à la fin d’une longue journée de recherche et de faux espoirs.

En me couchant, je me suis sentie propre comme jamais... et je re-visualisais les péripéties et les aventures de ma longue journée et de ma petite vie.

Mon cœur te réclame et demande sans cesse ta douce compagnie. Peut-être qu’un jour...
En attendant de te rencontrer, inch’Allah, j’implore Dieu de déverser sur toi Ses bénédictions les plus pures.

Nour,

Paris, le 25 mai 2006

Faïza N.
source: aslim taslam

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 12:25
?


question:

Existe-t-il une prière particulière à réciter au moment d’immoler le Sacrifice ?

Answer:

Louange à Allah

La Sunna veut que celui qui procède à l’immolation dise ceci immédiatement avant l’acte :

Bismi Allah wa Allahou akbar. Allahoumma haadha minka wa laka. Haadha anni. S’il fait le sacrifice à la place d’un autre, il remplace la dernière phrase par celle-ci : hadha an X. Allahouma ta qabbal min X wa  aal X (il cite son propre nom) =

Au nom d’Allah. Allah est plus grand. Seigneur ! Ceci vient de Toi et retourne à Toi. C’est de ma part ou de la part de X (le cas échéant) Seigneur !. Agrée ceci de ma part (préciser son propre nom ) et de la part de la famille de (citer son propre nom). Ce qui est strictement obligatoire ici, c’est la prononciation du nom d’Allah : « bismi Allah », le reste n’étant que recommandé.

Al-Boukhari et Mouslim ont rapporté respectivement sous les numéros (5565 et 1966) qu’Anas a dit : « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a sacrifié deux béliers cornus et bigarrés ; il les a égorgés lui-même après avoir dit : « bismi Allahi, Allahou Akbar » et après les avoir couchés et mis son pied sur leur nuque ».

Selon Mouslim (1967) Aïcha a rapporté que le Messager d’Allah avait donné l’ordre d’immoler un bélier. Quand celui-ci fut apporté, il dit : « 

-« Aïcha, apporte-moi un couteau… Affûte-le bien à l’aide d’une pierre ». Quand je l’ai fait, il s’est saisi du couteau et a couché la bête avant de l’égorger après avoir dit ceci : « bismi Allah ! Allahoumma taqabbal min Muhammad wa aali Muhammad wa min ummati Muhammad » = Au nom d’Allah. Seigneur ! Agrée de la part de Muhammad et de la famille de Muhammad et de la communauté de Muhammad (ce sacrifce).

Selon at-Tirmidhi (1521), Djabir ibn Abd Allah a dit : « J’était au côtés du Prophète sur le site où il allait accomplir la prière marquant la fête du Sacrifice. Quand il termina son sermon, il descendait du chaire et on lui apporta un bélier qu’il égorgera de sa propre main après avoir dit : « bismi Allah wa Allahou akbar. Hadha anni wa an man lam Youdhahi min ummati » = Au nom d’Allah. Allah est plus grand. Ceci est de ma part et de la part de ceux parmi les membres de ma communauté qui n’ont pas fait le Sacrifice. Ce hadith est déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi.

Dans certaines versions du hadith on ajoute ceci : « Allahoumma ! Inna hadha minka wa laka » = Seigneur ! Ceci vient de Toi et retourne vers Toi. Voir Irwa al-Ghalil (1138, 1152).

L’expression : « Seigneur ! Ceci vient de Toi » signifie : ce sacrifice est une subsistance fournie par Toi. Et l’expression «  retourne à Toi » signifie : vous appartient entièrement. Voir Ach-charh al-mumti », 7/492.



Islam Q&A
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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 12:23

 

 À chaque communauté,

Le sacrifice doit remplir 6 conditions :

La première est qu’il doit être une bête de cheptel comme le chameau, le bœuf, le mouton en vertu de la parole du Très Haut :

Nous avons assigné un rite sacrificiel, afin qu' ils prononcent le nom d' Allah sur la bête de cheptel qu' Il leur a attribuée. Votre Dieu est certes un Dieu unique. Soumettez- vous donc à Lui. Et fais bonne annonce à ceux qui s' humilient }  [ Sourate 22 -  verset 34 ]

La définition de l’expression « Bahimatoul an’am’ » donnée plus haut est celle connue chez les arabes, comme l’ont dit Hasan, Qatada et d’autres..

 

La deuxième, est qu’il doit atteindre l’âge légal qui est de 6 mois pour le mouton et 1 an pour les autres animaux. Car le Prophètea dit :

« N’égorgez qu’une bête âgée d’un an ou plus. A défaut, vous pouvez égorger un mouton d’un âge inférieur » [ Rapporté par Mouslim ]

  • Le terme moussinna indique une bête âgée d’un an ou plus.
  • Le terme djadhaa indique une bête d’un âge inférieur à un an.
  • Le chameau dit thany est celui âgé de cinq ans.
  • Le bovin dit thany est celui âgé d’un an.
  • Le terme djadh’a désigne une bête âgée de 6 mois.

On ne peut pas prendre pour sacrifice un chameau ou un bœuf ou un mouton qui ne soient pas thany. On ne peut non plus prendre un ovin qui ne soit pas djadha.

 

La troisième est que l’animal doit être exempt des 4 défauts invalidant, à savoir :

  • 1/ L’absence d’un œil, son apparition hors de son orbite ou tellement blanc qu’on en déduit que l'animal est borgne .
  • 2/ La maladie manifeste : celle dont les symptômes apparaissent sur l’animal comme la fièvre qui le détourne des pâturages et lui coupe l’appétit et la gale évidente qui gâte la viande et détériore la santé, et la profonde blessure qui entrave la santé, etc.
  • 3/ Le défaut du pied qui empêche l’animal de marcher normalement avec les animaux sains.
  • 4/ L’affection affaiblissante qui atteint le cerveau. Car le Prophètea fait un geste de la main en réponse à la question relative aux bêtes à ne pas choisir pour le sacrifice :
    « Elles sont au nombre de quatre : celle qui boite clairement, celle qui est manifestement borgne, celle dont la maladie est évidente et celle qui traîne une débilité qui la rend indésirable »
    [Rapporté par Malick dans al-Muwatta à partir d’un hadith d’al-Baraa ibn Azib].
    Une autre version citée dans les Sunan et toujours attribuée à al-Baraa dit : « Le Messager d'Allaha dit devant nous : « Quatre (animaux) ne peuvent pas être retenus pour servir de sacrifice… » Le reste du hadith ressemble à ce qui est dit plus haut. [Ce hadith est déclaré authentique dans Irwa al-Ghalil - 11148 ]
     

     

  • Ces quatre défauts empêchent un animal de pouvoir servir de sacrifice. En plus, d’autres défauts aussi graves voire plus graves leur sont assimilés. En voici quelques uns :

    • 1/ L’animal frappé de cécité .
    • 2/ L’animal souffrant d’un excès d’alimentation, à moins qu’il ne soit mis à l’abri du danger (de mort) .
    • 3/ Celui confronté à un accouchement difficile, à moins qu’il ne soit pas mis hors de danger .
    • 4/ La victime d’un étouffement ou d’une chute, à moins de s’en être complètement remis.
    • 5/ Celui qui a du mal à marcher à cause d’un handicap ;
    • 6/ Celui qui a une main ou un pied coupé.

    Si l’on ajoute cette série aux 4 premiers défauts, on se retrouve avec 10.

     

    La quatrième condition est que l’animal doit être une propriété de celui qui veut en faire un sacrifice. Autrement, l’auteur du sacrifice doit avoir l’autorisation du propriétaire ou une permission légale. Car est jugé invalide le sacrifice fait par un usurpateur, par un voleur ou par une personne ayant obtenu une bête à la faveur d’un faux procès, etc. En effet, il est inexact de se rapprocher d’Allah par un acte qui implique un péché.

    Il est valable de la part du tuteur d’un orphelin de faire le sacrifice à sa place, et avec ses biens si la coutume le veut et si l’orphelin éprouverait un regret sans un tel geste. Un mandataire peut faire le sacrifice à la place de son mandant et avec sa permission.

     

    La cinquième condition est que la bête à sacrifier ne doit pas être l’objet d’un gage.

     

    La sixième condition est le respect du temps légalement établi pour l’immolation du sacrifice. Ce temps commence après la fin de la prière de la fête célébrée le jour du Sacrifice et prend fin au coucher du soleil du 13e jour du 12e mois.

    Les jours pendant lesquels on peut procéder à l’immolation sont au nombre de 4 : le jour de la fête et les trois jours suivants. Si quelqu’un procède à l’immolation du Sacrifice avant la fin de la prière ou après le coucher du soleil du 13e jour, son sacrifice sera invalide. Ceci est fondé sur ce hadith rapporté par al-Boukhari d’après al-Baraa ibn Azib   selon lequel le Prophètea dit :  «  Le sacrifice immolé avant la prière, est de la viande que l’on offre à sa famille et n’a aucune valeur rituelle ».
     

    Il a été rapporté que Djoundoub ibn Soufyan al-Badjali a dit : « J’étais présent quand le Prophètea dit : « Quiconque immole son sacrifice avant d’accomplir la prière, doit le remplacer par un autre sacrifice ».


    D’après Noubaycha al-Houdhali le Messager d’Allaha dit :  « Les jours de tashriq sont des jours pendant lesquels il faut manger, boire et se rappeler Allah, le Puissant et Majestueux » [ Rapporté par Mouslim ]

           Si, pour une excuse valable, l’on ne pouvait pas immoler le sacrifice au cours des jours de tashriq, si, par exemple, l’animal s’était échappé sans aucune négligence humaine et si on ne le retrouvait qu’après l'écoulement du temps (normal), il n’y aurait aucun mal à égorger l’animal. Il en serait de même si celui auquel un mandant a été donné pour égorger l’animal, oubliait de le faire pendant le temps normal. Cette excuse est acceptable par assimilation à celui qui oublie ou s’endort à l’heure fixée pour une prière. Car celui-là est autorisé à prier dès qu’il se souvient ou se réveille.

    On peut procéder à l’immolation le jour comme la nuit, même si le jour reste préférable.

    Le jour de la fête est préférable, à condition qu’on attende la fin des deux discours (de l’imam). Le lendemain est préférable au surlendemain puisqu’il s’agit de s’empresser à faire du bien.

     

        Tiré de Ahkam al-Udhliyya wa adh-dhakat de Cheikh Muhammad ibn Outhaymine

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    28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 20:59

     

    Quelques jours avant la fête de l'Aïd al-Adha, Selma sortit sa nouvelle robe pour la montrer à sa grand-mère en disant :

    - Comme je suis contente que tu sois venue passer l'Aïd al-Adha avec nous ! Dis-moi, grand-mère, que penses-tu de ma robe neuve ? N'est-ce pas qu'elle est jolie ?

    La grand-mère dit en riant :

    - Quelle jolie robe !

    Puis elle se tut, soudain plongée dans ses pensées.

    - Qu'est-ce que tu as, grand-mère ? demanda Maher.

    - Rien, Maher, répondit la grand-mère. Mais parler de l'Aïd m'a fait penser à une histoire qui m'est arrivée quand j'avais l'âge de Selma.

    - Raconte, grand-mère, raconte ! s'exclamèrent en chœur Maher et Selma.

    Et la grand-mère raconta :

    " J'avais sept ans. Un jour, comme j'aidais ma mère, une Bédouine vint nous proposer d'acheter un agneau que nous pourrions élever pour le sacrifier le jour de l'Aïd. Je m'approchai de l'agneau et je me mis à jouer avec. Comme j'étais contente quand ma mère a décidé de l'acheter !

    J'emmenais l'agneau promener dans la campagne, je le décorais de fleurs, je lui racontais mes secrets.

    Un jour, j'entendis ma mère et ma tante parler en désignant mon mouton du " mouton de l'Aïd ", et discuter de comment elles allaient le faire cuire. Pour la première fois, je compris alors ce que cela voulait dire, que mon mouton soit " le mouton de l'Aïd " !

    Le cœur lourd, j'emmenai le mouton brouter l'herbe. Il ne savait pas ce qui l'attendait, il sautait ici et là en bêlant : " Bêê… bêê… "

    À ce moment-là, je décidai d'essayer de sauver mon ami. Je l'emmenai à une grotte que j'étais la seule à connaître, je l'y attachai et je repartis à la maison.

    Ma mère me demanda où était le mouton et je dis qu'il s'était perdu. Ma mère s'écria :

    - Le mouton de l'Aïd s'est perdu ! Comment cela ? Mais il était avec toi, Fatoum ! Dis-moi où il est ! Où ?

    Je baissai la tête et je refusai de répondre.

    Mes frères cherchèrent longtemps, longtemps… mais sans succès.

    Mon grand-père (que Dieu ait son âme) m'aimait beaucoup. Je courus me cacher près de lui en pleurant et en disant :

    - Pourquoi devons-nous sacrifier le mouton, grand-père ? Pourquoi ?

    Il me prit dans ses bras et me dit doucement :

    - Te rappelles-tu l'histoire de notre prophète Ibrahim (la paix soit sur lui) ? Comment l'ange Gabriel lui a donné un mouton à sacrifier à la place de son fils Ismaïl ?

    Je hochai la tête, tout en continuant à pleurer.

    Mon grand-père poursuivit :

    - Le jour de l'Aïd al-Adha, ma chérie, tous les musulmans sacrifient un mouton comme l'a fait Ibrahim (la paix soit sur lui). Ils distribuent une partie de la viande aux pauvres, puis les familles se rassemblent autour du repas pour fêter l'Aïd.

    Je répondis en pleurant :

    - Oui… oui… Mais si tu savais, grand-père, comme j'aime ce petit mouton ! Il est devenu mon ami. Je t'en prie, aide-moi, grand-père !

    - Que Dieu nous pardonne ! s'exclama mon grand-père. Les adultes n'auraient pas dû laisser une petite fille comme toi s'attacher au mouton de l'Aïd ! Allez, sèche tes larmes, ma petite, je vais essayer de t'aider… Mais attention Fatoum : ne t'attache plus jamais au mouton de l'Aïd !

    - Promis, grand-père, promis ! répondis-je.

    Mon grand-père se tut un instant, puis il appela ma mère et lui demanda :

    - Que penses-tu, ma fille, si nous élevions " l'agneau de Fatoum " pour avoir un troupeau qui nous donnerait du lait ?

    Ma mère commença par protester, puis elle finit par accepter.

    Mon grand-père se tourna vers moi et me dit :

    - Sèche tes larmes, petite Fatoum, et passe-moi ma bourse qui est dans mon coffre, pour que je donne à ta mère de quoi nous acheter un autre mouton pour l'Aïd.

    Toute joyeuse, je couvris mon grand-père de baisers en disant :

    - Promis, grand-père ! Promis, je ne m'attacherai plus au mouton de l'Aïd !

    Le matin de l'Aïd, je mis ma robe neuve, je jouai avec mes frères, je mangeai des bonbons. Comme d'habitude, le repas de l'Aïd fut somptueux ! Ce fut, mes chers enfants, une fête que je n'oublierai jamais. "

    Et qu'est devenu ton petit mouton, grand-mère ? demanda Maher.

    La grand-mère répondit :

    - Il a grandi, nous l'avons élevé avec d'autres et nous avons eu du lait et du fromage…

    Selma dit à sa grand-mère en riant :

    - Je ne savais pas, grand-mère, que tu étais si coquine quand tu étais petite !

    La grand-mère répondit, les yeux brillants :

    - Le vrai coquin, mes chéris, c'était votre père quand il était petit !

    - Raconte, grand-mère, raconte ! s'écria Maher.

    - Non, maman, non ! s'exclama Papa en riant.

    - Mais si, je vais raconter ! dit la grand-mère en riant doucement.

    Toute la famille se mit à rire, et s'apprêta à écouter le récit des bêtises du papa quand il était petit…

    source: petitmusulman.com


     

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    28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 20:50

     

     

    1/ C’est le jour d’achèvement de la religion et de la perfection de la grâce (divine) accordée à la Umma.

    Selon un hadith cité dans les Deux Sahih, Omar ibn al-Khattab a rapporté qu’un juif lui avait dit :

    ô Commandeur des croyants ! Vous lisez dans votre livre qu’un verset que nous célébrions s’il nous avait été destiné !

    « De quel verset s’agit-il » dit Omar .   « C’est :

    { Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait.
    Et
    J'agrée l' Islam comme religion pour vous.}  [ Sourate 5 - Verset 3 ]

    Omar dit : « Nous connaissons le jour et le lieu de révélation de ce verset au Prophète. C'était un vendredi au cours duquel il s’était stationné à Arafa.

     

    2/  C’est un jour de fête pour les gens en stationnement

    Le Prophètea dit :

    « Les journées d’Arafa, du sacrifice et les trois journées suivantes constituent un temps de fête pour nous, Musulmans, des journées où l’on mange et boit (à satiété) »  [rapporté par les auteurs des Sounan].

    Il a été rapporté qu’Omar ibn al-Khattab a dit  ( au sujet du verset 3 - sourate 5 ) :

    « Ce verset a été révélé un vendredi à Arafa . Or ces deux circonstances sont fêtées par nous.»

     

    3/ C’est un jour par lequel Allah a juré.

           Or le grand ne jure que par ce qui est grand. C’est le jour bien attesté dont il est question dans la parole du Très Haut : {... et par le jour promis ! } [ Sourate 85, Verset 3 ]

    D’après Abou Hourayra  « le jour promis est le jour de la Résurrection et le jour bien attesté est le jour d’Arafa et le jour témoin  est le vendredi. » [ Rapporté par at-Tirmidhi ].

    C’est le witr  par lequel  Allah a juré dans Sa parole :  { Par le pair et l' impair ! } [ Sourate 89, Verset 3 ].

    Ibn Abbas dit :  ach-chaf’ signifie le jour du sacrifice et al-witr le jour d’Arafa. [ C’est également l’opinion d’Ikrima et Ad-Dhahhak.]

     

    4/ Son jeûne expie deux années de péchés.

    D’après Abou Qatada le Messager d’Allah a été interrogé àpropos du jour d’Arafa et il en a dit :

    «  Il expie les péchés de l’année précédente et ceux de l’année suivante »
    [ Rapporté par
    Mouslim ]

    Mais ce jeûne est recommandé à celui qui n’accomplit pas le pèlerinage. Quant au pèlerin, le jeûne de la journée d’ Arafa n’est pas institué pour lui, car le Prophètes’était abstenu de le jeûner. Il a même été rapporté qu'il n’en a pas interdit le jeûne.

     

    5/ C’est le jour au  cours duquel Allah a reçu l’engagement de la progéniture d’Adam.

    D’après Ibn Abbas le Messager d’Allah a dit :  « Certes Allah a reçu l’engagement à partir du dos d’Adam à Nou’man. C’est-à-dire Arafa, il a fait sortir de ses entrailles toute sa progéniture qu’Il avait créé et les a éparpillées entre Ses mains telles des fourmis et leur a adressé cette parole :

    { Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d' Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : " Ne suis- Je pas votre Seigneur? ".
     Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection :
    "Vraiment, nous
    n'
    y avons pas fait attention", ou que vous auriez dit (tout simplement) :
    " Nos ancêtres autrefois donnaient des associés à Allah et nous sommes leurs descendants, après eux.
    Vas-Tu nous détruire pour ce
    qu' ont fait les imposteurs? " }
     
    [ Sourate 7, Versets 172-173]   [ rapporté par
    Ahmad et jugé authentique ]
    .

     

     

    Quel important jour ! Quel magnifique engagement !

     

    6/ C’est le jour du pardon des péchés, de l’affranchissement de l’enfer et de la manifestation de la fierté qu’inspire l'état des gens rassemblés.

    Dans le Sahih de Mouslim, Aïcha rapporte que le Prophètea dit :

    « Il n’est pas de jour pendant lequel Allah affranchi  plus d’esclaves que le jour d’ Arafa. En effet, Il s'approche et se montre devant les anges fiers de l’état des gens et leur dit : que veulent ceux-là ? »

    D’après Ibn Omar   le Prophète a dit :

    «  Certes le Très Haut se montre fier devant les anges au soir du jour d’ Arafa à cause de l’état des gens rassemblés à Arafa et il dit : «  Regardez mes serviteurs, ils sont venus vers moi couverts de poussière et les cheveux en bataille. »  [ rapporté par Ahmad et déclaré authentique ].

     

              Et Allah le Très Haut sait mieux.  Par cheikh Saleh el Mounajed

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    27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 22:48

    L'interdiction à celui qui se trouve dans les dix premiers jours du mois 'Dhul-Hijja et qui a l'intention de faire le sacrifice, de se couper les cheveux et les ongles avant d'avoir fait son sacrifice.

    Oum Salama radiya-LLAHOU 'Anha a dit: Le Messager d'ALLAH salla LLAHOU 'alayhi wa salam a dit: "Celui qui a (preparé) une bête à sacrifier (pour la fête de sacrifice "Al-Adha") dés que naît la nouvelle lune (du mois) de Doul-Hijja, qu'il ne se coupe plus les cheveux u les ongles juqu'à ce qu'il la sacrifie".

    Rapporté par Moslem

    Source: les Jardins des Vertueux

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    27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 13:59

    Conférence de presse sur le Hadj du ministre saoudien de l’Intérieur et Président du Haut comité du Hadj

    La Mecque, 7 D.Hijjah/27 déc.(IINA)-

    Le prince Naif Bin Abdulaziz, ministre saoudien de l'Intérieur et Président du Haut comité du Hadj, a tenu mardi soir une conférence de presse à la Mecque, sur le grand pèlerinage, le Hadj, qui débute demain jeudi par le rassemblement à Mina.
    Après une visite d’inspection des équipements gouvernementaux pour le Hadj à la Mecque et sur les autres endroits sacrés, prince Naif a glorifié l'état de préparation de ces équipements pour le Hadj de cette année.
    Le ministre saoudien de l’Intérieur a souhaité la bienvenue aux représentants des médias locaux et étrangers venus pour la couverture du grand événement annuel islamique qui regroupera plus de deux millions de fidèles des quatre coins du monde.
    Au nom du Serviteur des Deux saintes mosquées, le roi Abdullah bin Abdulaziz et du Prince héritier Sultan bin Abdulaziz, Vice Premier ministre, ministre de la Défense et de l’Aviation et Inspecteur, le prince Naif a souhaité la bienvenue en terre sainte de l’islam aux pèlerins venus pour exécuter les rituels du 5ème pilier de l’islam. Le Prince Naif a souhaité aux hôtes de la Maison sacrée d’Allah, un hadj réussi et confortable, la rémission et un bon retour dans leurs pays.

    AH/IINA

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